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Les grandes avenues d'Outremont et ses environs regorgent de bonnes tables. Nous ne retenons ici que celles qui nous ont vraiment plues. Vous en avez une à nous suggérer ? Écrivez-nous : info@journaloutremont.com

Les soirs


PHOTOS LE JOURNAL D’OUTREMONT

Christophe
Christophe : gardien de la tradition
par Hélène Côté

La carte, simple et saisonnière, est bienvenue. Le soir, on choisit à la pièce les classiques français, tartes fines, gigot rôti au romarin, canard avec pommes de terre sarladaises, rognons de veau sauce moutarde. Le foie gras poêlé sur pain brioche ou relevé de bleuets résiste aux intempéries des modes et reste une destination en soi. Malgré ses attaches traditionnelles, la cuisine réussit avec brio à moderniser son palmarès. À preuve, un tartare de saumon aux caperons et aneth, éblouissant de fraîcheur, un savoureux carpaccio de bœuf avec coulis de poivrons rôtis.

christophe
christophe

Nous avons été surpris par la qualité des produits. Les chanterelles et pied-de-mouton, rien de moins, participaient ce soir-là à l'assiette de champignons poêlés au vin blanc. Et en plat principal, un magnifique pavé de flétan servi avec une sauce vierge toute simple, huile et persil. Les plats sont généreux, comme les pétoncles poêlés, fondants et nombreux dans une sauce aigre douce aux agrumes. Merci pour l'abondance et la beauté de assiettes. Si les choix de fromages sont intéressants, celui des desserts l'est tout autant avec des propositions assez inédites comme le strudel aux pommes servi avec chantilly – miam – et un savoureux nougat glacé aux noisettes et framboises. À noter la remarquable efficacité et l'ineffable gentillesse du personnel.

Une soirée abordable quant aux prix. La formule Apportez votre vin vous permettra de choisir un élixir à la hauteur sans avoir à encourir le prix pratiqué en restauration. Une différence d'autant plus significative si vous venez à plusieurs. Les petits salons à l'étage, récemment rénovés, peuvent recevoir de 8 à 15 personnes. Christophe est dorénavant ouvert les midis et offre un forfait qui se compare avantageusement à ce qui est proposé dans le quartier à l'heure du lunch. Les prix des plats varient entre 12 $ et 15 $ auquel on ajoute 7 $ pour une table d'hôte incluant entrée et dessert.

Vérification faite, Christophe mérite amplement ses lauriers, sans aucun doute.

En soirée :
Entrées 8 $ à 21 $ (pour le foie gras)
Plats 27 $ à 34 $
Desserts 8 $ à 10 $

Formule « Apportez votre vin »
Maintenant ouvert le midi

Visa Logo   MC  amex  Interac


Christophe
1187, av. Van Horne (voir carte)
514 270-0850
restaurantchristophe.com



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PHOTOS MARILI SOUDRE-LAVOIE

Café Souvenir
Café Souvenir, nouvelle mouture
par Hélène Côté

On compte sur les doigts d’une main les restaurants à Outremont qui ont franchi le cap du quart de siècle. Le Café Souvenir est de ceux-là. C’est aussi un rendez-vous d’habitués attachés à une formule gagnante. Maintenir les acquis et donner un nouveau souffle à l’établissement, voilà le défi qu’a eu à relever Annie la propriétaire des lieux.

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Notre quatuor de dégustation a fait connaissance avec la nouvelle mouture du Café Souvenir, avec deux jeunes qui n’étaient pas nés à l’ouverture de l’établissement en 1992, et deux habitués de la restauration à Outremont. Voici ce qu’ils ont noté pour vous.

La force des acquis
La petite salle ouverte sur l’activité de la rue Bernard est pratiquement la même depuis toutes ces années. Si ce n’est qu’on a libéré de son recouvrement le mur extérieur d’origine, à l’époque où ni le bâtiment du Café Souvenir, ni son voisin n’était construit. Ce qui ajoute une touche rustique à l’endroit. L’ambiance est particulièrement active et chaleureuse le matin. C’est une tradition de longue date, le rendez-vous des déjeuners-brunches ici. On y vient pour les omelettes et le grand choix de garnitures de légumes, les œufs bénédictine classiques, le bol de yogourt préparé avec granola et fruits frais, les bagels et fromage à la crème, le pain doré et les crêpes fourrées aux fruits, les œufs avec jambon à l’os. Le choix de pains fait plaisir : multi-grains, farine de seigle, baguette classique, même le sans gluten vous sera offert. Dans son plan de réno, Annie a écouté les conseils d’Alain, le fondateur du Café Souvenir et propriétaire durant de nombreuses années, pour viser juste tout en conservant les acquis – plats vedettes, variété, convivialité – qui ont fait le succès depuis le début.

Une coche au-dessus
Forte des valeurs sûres du matin, la nouvelle administration a décidé de revamper la formule du soir. Plus de choix, qualité supérieure des produits, des assiettes plus abondantes. La table d’hôte du soir propose un choix parmi quatre plats qui changent au gré des arrivages.Tout est fait maison, les soupes, les sauces, les accompagnements et les plats principaux qu’on prépare en petites quantités pour en garantir la fraîcheur du jour. Notre « duo jeune vingtaine » a apprécié la belle grillade de surlonge et le moelleux risotto aux champignons et crevettes, servis avec une abondante tombée de légumes grillés, courgettes, fenouil et poivrons. Même accompagnement sur les deux autres assiettes, le bar en sauce et le jarret d’agneau confit, deux plats très bien maîtrisés, les sauces sont belles, les chairs délicates, l’assaisonnement juste et les assiettes appétissantes. Sur leur lancée de faim de loup, les jeunes ont hésité devant le beau choix de desserts et finalement opté pour le tiramisu et le fondant au chocolat, une décision qui les a ravis.

Annie a certainement toutes les chances de gagner son pari. À la demande des clients fidèles, elle tient à garder à la carte au moins un plat de moules, rappel de la mythique époque du restaurant La Moulerie, jadis au coin de la rue. En plus, elle arrive à offrir une belle qualité, une coche au-dessus, à un prix somme toute raisonnable comparé à ses voisins. Faites lui vos commentaires, elle est à l’écoute.

Ouvert 7 jours, 7h30 – 22h00
Table d’hôte du soir 17 $ à 22 $ (avant taxes)

Visa Logo   MC  Interac


Café Souvenir
1261, av. Bernard O. (voir carte)
514 948-5269
cafesouvenir.ca

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Provision 1268
Nouvelle génération aux cuisines
par Hélène Côté

Changement de garde au 1268 Van Horne. Trois jeunes professionnels de la nouvelle génération de chefs-restaurateurs ont pris le relais du Van Horne, fermé l’an dernier, et nous amènent vers d'autres rivages.

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Pas de menu
Avouez, c'est un peu déroutant au premier abord. Pas de menu, tout juste une ardoise sur laquelle défile une énumération de produits, comme une liste d'épicerie. Betteraves, moules, truite, salsifis, joues de porc, pintade, panais, poireaux, voici ce dont le prochain repas du soir de Provisions 1268 sera composé. Les plats préparés seront présentés en dégustation de cinq ou de dix services. Un défilé qui pourrait être différent demain selon le panier de provisions que ramènera Hakim du marché Jean-Talon qu'il visite deux à trois fois par semaine.

Allons-y avec les présentations. Ils sont trois. D'abord Tina An, gestionnaire expérimentée dans la gérance de restaurant, puis Pablo Rojas, qui a officié comme chef au Petit Italien et au Mercuri et Hakim Rahal, ex-chef du Laurie Raphaël. Ils nous invitent à revisiter nos repères en cuisine. « Pas de menu fixe, au début, les clients étaient surpris par la proposition », nous a confié Hakim, « mais nous allons de l'avant avec ce que nous aimons d'un resto, l'espèce de dynamique qui s'installe entre le chef et le client et ça donne toujours de bons résultats » ajoute-t-il. Il se crée une interaction de création de la part du chef, de découverte, de la part du client. C'est le plaisir d'aller plus loin ensemble », ajoute-t-il. Au final, le restaurant ne devrait-il pas être davantage un lieu de découvertes pour plusieurs d'entre nous qui cuisinons de plus en plus à la maison ?

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Formule dégustation
Les résultats sont fascinants. La formule dégustation en cinq temps met la table à une suite de plats tout aussi étonnants les uns que les autres. Ce pourrait être aujourd'hui une déclinaison de betterave candy stripe, jaunes, et rouges grenat avec filet de crème de betterave, une salade de tomates, moules et basilic sur pain maison, une soupe de poireaux sur pain perdu dans une crème faite avec les feuilles du légume, une joue de porc et graines de moutarde sur purée de choux de Bruxelles, un pavé de morue, sauce cari, carottes et coco.

Nouvelles valeurs
Le resto cumule les qualités. S'approvisionner auprès de petits producteurs pour les viandes et d'éleveurs Ocean Wise pour le poisson. provision Utiliser absolument tout du légume, des feuilles jusqu'au bulbe, rien ne se perd; on apprécie en cette période d'austérité. Produire à peu près tout ce qui est servi, toute la transformation étant faite sur place, même le pain, un exploit dans ce mini espace de production. Et offrir des alternatives pour les intolérances, les allergies et les préférences végétariennes.

Ils nous donnent envie de revoir nos habitudes, de se mettre à table et de se laisser servir avec confiance, les yeux fermés,. Un tout petit resto qui annonce un nouveau mouvement de cuisine. Réservations nécessaires.

Dégustation 5 servives – végétarien : à 50 $
Dégustation 5 services – standard : 65 $
Dégustation 10 services – plus petites portions : 90 $

provision

Visa Logo   MC  amex  Interac

Mar. à sam. de 18h00 à 23h00


Provisions 1268
1268, av. Van Horne (voir carte)
514 508-0828
restaurantprovisions.ca



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Anabel Bar et Vins
HUÎTRES À 1 $ ET MARMELADE DE BACON
par Hélène Côté

Hauts plafonds et moulures à l'ancienne au-dessus d'un imposant bar d'époque d'où émane l'animation du populaire service de cafés, vins et alcools de la maison. On pourrait être à Prague ou à Lisbonne dans un de ces petits bistrots qui cultivent jalousement le dépaysement du cachet d'antan. Anabel a ouvert ses portes il y a 16 mois maintenant.

Anabel

Il succède à une litanie de restos tous précédés par le fameuxVaudeville qui fut durant des décennies un des plus populaires restaurants de cuisine française du quartier. On remercie le ciel que le décor ait à peine changé.

Côté cuisine, on échappe aux traditionnelles façons de faire pour plonger dans une approche à l'image du quartier, métissée et urbaine. On reconnaît toute une variété d'inspirations d'Amérique latine, du Moyen-Orient, d'Asie, d'Italie, du Québec. Par exemple, le chicharron, cette croustillante peau de porc préparée façon chips en Amérique du Sud, accompagne le flanc de porc et la papaye verte. Les pattes de crabe sont relevées de piment habanero mexicain. Une cuisine créative à n'en pas douter, qui n'a pas peur des assocations inusitées comme le homard présenté en entrée avec pain doré et marmelade de bacon.

En toutes saisons, la maison propose, le jeudi seulement, les huîtres sur plateau de glace à 1 $ pièce. On offre toujours au moins deux variétés, le choix change selon les arrivages. Vous apprécierez la fraîcheur de cette petite entrée maritime durant les chaleurs d'été, maintenant qu'on sait que les huîtres sont excellentes à longueur d'année.

Le chef d'Anabel change son menu à chaque saison.Anabel Celui du printemps mise sur le poisson, les fruits de mer et les légumes du jardin. Délicieux aménagement de bébé pieuvre en entrée présenté avec patates rattes, raisins et olives sur aïoli à la lime. Une belle salade de betteraves jaunes sur cresson, accompagnée de pistaches et de ricotta à la truffe, fera votre bonheur mais attention, les portions sont abondantes et la maison ne permet pas le partage entre convives. Un peu décevant, le plat de gnocchis, très populaire parait-il. Les pâtes étaient légèrement frites et omniprésentes et le goût prononcé des très nombreux lardons jetait de l'ombre sur la finesse de la sauce au crabe. Encore là une assiette extrêmement copieuse. Une palme d'or bien méritée au plat de fruits de mer garni de moules de bouchots, de palourdes, de crevettes et de pieuvre. Le tout baigne dans une délicate sauce au lait de coco et aïoli à l'estragon, accompagné de fregola sarda, ces petites boules de pâte au goût de noisette grillée originaires de Sardaigne.

restaurant Van Horne

Tous les plats, de l'apéritif au dessert, sont à la carte. Ce qui fait grimper rapidement la facture quand on y ajoute le vin. Compte tenu des prix et de l'abondance dans les assiettes, les huîtres du jeudi combinées à une entrée peuvent suffire à satisfaire pleinement les estomacs en quête de repas légers …

Entrées de 11 $ à 21 $
Plats principaux de 19 $ à 32 $
Desserts de 8 $ à 12 $

Visa Logo   MC  amex  Interac

Ouvert du mardi au samedi
Soirs seulement, à partir de 17h30


Anabel Bar et Vins
361 av. Bernard O. (voir carte)
514 276-0249



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La Hacienda
CEVICHE, GUACAMOLE ET AUTRES FRAÎCHEURS
par Hélène Côté
ceviche

S'il est une destination à Outremont qui rappelle les vacances au soleil, c'est bien celle-ci. Les assiettes aux couleurs vives du Mexique sur napperons blancs animent les petites tables de bois en attente des clients amateurs de tacos et d'enchiladas. Un air de guitare en toile de fond, un rayon de soleil de fin de journée entre les bâtiments et l'accent du patron, propriétaire et cuisinier. Ne manquait qu'un peu de chaleur à l'extérieur, le jour de notre visite en cette veille des congés de Pâques, pour que l'illusion fonctionne totalement.

(22 avril 2014) Le restaurant est tenu depuis 27 ans par José, d'origine mexicaine, et Brigitte d'origine française. Après le Paris Beurre, c'est le plus ancien restaurant de la rue. Notre visite a donné raison à l'ardeur des habitués à maintenir leur fidélité à l'établissement.

Le menu de José tient sur deux pages colorées ornées de photos des trésors de son pays d'origine. Les grands classiques de la cuisine mexicaine sont à l'honneur, les quesos fundidos, tacos, burritas, chilaquiles, enchiladas et leurs dérivés. Ce qui fait notamment la particularité de sa cuisine, c'est l'absence des fameuses fèves noires, les frijoles, omniprésentes sur les tables au Mexique, jusque dans les œufs au petit matin. Par ailleurs, on soigne les détails, les présentations délicates, la fine texture des tortillas destinées aux enchiladas de poulet ou de poisson garnis d'oignons, de fromage gratiné, laitue et coriandre. Vraiment savoureux, accompagnés de la sauce de son choix, l'une aux tomates rouges ou vertes, une mole typique, épicée au cacao, ou une mole verde épicée au sésame et tournesol et la chipotle, aux jalapenos fumés, pour les amateurs de sensations fortes. Bonne idée de demander conseil à Brigitte pour éclairer son choix. Elle vous suggérera certainement le velouté du flan à la noix de coco pour terminer le repas en beauté.

guacamoleAvec l'arrivée des beaux jours, on appréciera à l'heure de l'apéro l'exotisme des margaritas sur la plus belle terrasse donnant sur l'avenue Van Horne qui fait l'angle sud-est avec l'avenue De l'Épée et offre un cachet hors de l'ordinaire au soleil couchant. Aucune hésitation à accompagner l'élixir typique du Mexique de chips de maïs qu'on trempera dans une belle guacamole crémeuse. Et pour rester dans le registre fraîcheur qui sera de plus en plus populaire au fur et à mesure qu'approche l'été, on sera conquis par le ceviche de crevettes, classique avec son cocktail de tomates, d'échalotes françaises et de lime, exécuté avec délicatesse et présenté en beauté. Des fraîcheurs aussi bienvenues et inopinées que les fleurs de cactus. Pour se désaltérer, sangria, bières mexicaines, vin au verre et au 750 ml.

Plats entre 13 $ et 18 $

Visa Logo   MCInterac

Ouvert de 18h à 22h
Fermé le lundi

La Hacienda
1148, av. Van Horne carte JO
telephone JO 514 270-3043

Restaurant Sefa
LA CUISINE DU SULTAN

Hélène Côté (20 novembre 2013)

sefa-007Sefa, un petit mot turc tout court qui a l'ampleur de la joie de vivre, c'est ce qu'il veut dire en français. C'est aussi le rêve que poursuivent deux sœurs d'origine turque, Dyar et Fatma avec le restaurant Sefa qu'elles ont ouvert ensemble il y a huit mois, entraînant dans l'aventure le mari de Fatma.
Les deux sœurs sont d'Istambul, capitale cosmopolite et centre gastronomique de la Turquie. Elles ont fait le pari de reproduire ici la cuisine turque traditionnelle authentique, celle qu'on préparait sous l'empire ottoman pour le sultan Abdelaziz. À la facon méditerranéenne, Dyar nous invite à tremper le pain dans le yogourt relevé d'ail, de piment et d'huile d'olive. Un bouquet sympathique qui permet de patienter. L'attente a valu le coup. Une belle surprise, les manti, ces minis raviolis pas plus grands que le bout du pouce, farcis de viande et présentés chauds avec une sauce au yogourt. Autre bon choix d'entrée, les meze tabagi, pas mal différents des classiques qu'on trouve habituellement. On se régalera avec le papaz yahni, un ragoût de poisson, ici de la daurade, des calmars et des crevettes, que le sultan demandait de préparer les jours de carême à ses sujets chrétiens. Et on succombera à l'incontournable hünkar begendi, ce ragoût traditionnel de viande servi sur une purée d'aubergines, préalablement grillées jusqu'à ce que la peau soit noircie. Sur le menu on peut lire que c'est le plat qu'avait choisi le sultan pour recevoir Eugénie, impératrice de France. Sympathiques notes historiques sur le menu. On poursuit la découverte avec une belle sélection de vins turcs.

Entrées de 4,50 $ à 15 $
Plat de 14 $ à 22 $
Visa, Mastercard, Interac

Lun – jeu 17h00 à 22h00
Ven – sam 17h00 à 23h00
Dim fermé

Restaurant Sefa
5136 av. du Parc • T 514 903-7332
restaurantsefa.com
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La Grillardière ÉTABLISSEMENT FERMÉ 
HARIRA,TAGINES
ET AUTRES CLASSIQUES

Hélène Côté, 3 octobre 2013


grilldiere007 Première incursion de la cuisine marocaine à Outremont. Les habitués du Maroc comme les palais rompus aux parfums de coriandre, de cumin et de menthe fraîche vont applaudir l'ouverture de ce nouveau resto dans le quartier,  La Grilladière.
Amin, le propriétaire, est originaire de Casablanca. Latifa, la cuisinière, a été l'âme du restaurant  La cuisine de Fès, sur la rue Jean-Talon, durant des années. Ensemble ils recréent une ambiance typique et une cuisine très caractéristique de leurs origines. Ce qui frappe, c'est l'éventail étendu de plats qu'on retrouve au quotidien sur les tables de Marrakesh, de Meknès et de Rabat. Comme la traditionnelle harira, la soupe par excellence du mois sacré de Ramadan, délicieuse concoction au parfum de coriandre, et la doucement sucrée pastilla au poulet, que remplace le pigeon au Maroc. Les tagines d'agneau aux pruneaux et amandes, ceux au
griladiere poulet et miel ou au poulet, olives et citrons confits figurent parmi la dizaine de mijotés marocains servis ici dans ces pittoresques plats en terre cuite coiffés du couvercle conique coloré. Il faut souligner l'excellent, et rare à Montréal, tagine de kefta, cuit en sauce coriandre-tomate et surmonté d'un œuf. Le couscous n'est pas en reste, présenté en cinq versions différentes, incluant celle aux sept légumes, chouchou des végétariens. Les aventuriers au long cours qui ont la nostalgie des grillades sur brochette savourées jadis sous la tente des souks marocains revivront le dépaysement que suscite les odeurs d'agneau et de foie grillé sur fond de cumin. Les portions sont abondantes et les prix honnêtes. Et, comme au Maroc, les desserts sont divinement sobres: oranges tranchées parfumées de cannelle et de fleur d'oranger, les briouats, les cornes de gazelle et les petites bouchées de pâtes d'amande, de vrais bijoux, qu'on accompagne avec l'incontournable thé à la menthe.

Amin a des projets plein la tête. Des menus midi à petits prix, des brunchs marocains mettant en vedette crêpes et miel, une carte spéciale durant le Ramadan, incluant la harira et ses irrésistibles petites pâtisseries au miel. Pour l'instant, pas de permis d'alcool.

Entrées entre 3,99 $ et 6,99 $
Plat principal entre 12,99 $ et 16,99 $
Visa, Mastercard, Interac

La Grilladière
1199 av. Van Horne • T 514 277-1199
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lagrilladiere.com

La Croissanterie
Le meilleur gaspacho en ville 
Par Hélène Côté (26 mai 2013)

croissanterie007La Croissanterie au coin des rues Hutchison et Fairmount a eu plusieurs vies. Toutes inspirées par la vision de propriétaires successifs depuis trente ans, tantôt de style hippie aux couleurs vibrantes, tantôt collé à l'engouement, nouveau à l'époque, pour les croissants matinaux. Le nom a traversé les décennies, et le Figaro s'est immiscé dans l'appellation du restaurant, pour faire écho aux changements majeurs et à la nouvelle déco vieille France introduite par Al Charmant, le propriétaire actuel et l'âme de l'établissement depuis 1991.

La Croissanterie Figaro est beaucoup plus que ce qu'elle était. Le soir, par beau temps, la terrasse palpite sous les grands auvents, son pouls bat au rythme du quartier le plus cosmopolite de l'arrondissement. C'est certainement une des oasis extérieures les plus jolies et les plus courues. D'abord, y prendre l'apéro sous les derniers rayons rougeoyants, c'est déjà une première option sur le bonheur. On peut du coup y choisir une bruschetta, une assiette de charcuterie ou de saumon fumé pour accompagner le kir, le pastis ou le campari soda. Pour la suite, ce n'est pas parce qu'on est dehors qu'on doit à tout prix pique-niquer. La table d'hôte s'étend jusque sur les petites tables extérieures. Tous les jours, un plat de volaille, de poisson, de pâtes ou de viande, accompagné de garnitures de légumes et de pommes de terre, riz ou semoule finement assaisonnés. Tenez-vous le pour dit, le poisson, qu'il soit doré, truite, morue ou saumon, est toujours de première fraîcheur et apprêté avec beaucoup de justesse. Et les pièces de viande grillée, comme le filet de veau sauce au poivre, sont cuites exactement comme vous l'avez demandé. Fort appréciées, les assiettes brûlantes qui gardent au chaud le repas, du début jusqu'à la fin. Pour dessert, si l'appétit résiste, les biscuits au chocolat et amandes sont légers et délicieux avec une tisane. Mais on succombe facilement aux profiteroles, à la crème brûlée à l'érable ou à la mousse au chocolat. Parmi les incontournables de l'été, un gaspacho dont tout le monde parle...

Table d'hôte du soir (incluant soupe ou salade et café) entre 14,94 $ et 22,95 $ avant taxes
Tous les jours de 7h AM à 1hAM
Visa, Mastercard, Amex, Interac

La Croissanterie Figaro
5200 Hutchison
T 514 278-6567
lacroissanteriefigaro.com
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Barbounya

Une visite aux Jardins d'Izmir 
Par Hélène Côté (2 juillet 2013)

1010164 671753909517695 922681064 nLeur nouveau restaurant BarBounya a les mains dans les petits plats de type méditerranéens, les mezzes. La formule est bien rodée puisque Fisun Ercan est l'âme du restaurant Su, spécialisé dans la cuisine turque à Verdun, que la presse gastronomique encense depuis sept ans. Ici, par contre, que des mezzes, pas de plats en grandes assiettes. Le concept est sympathique. On commande plusieurs petites entrées qu'on partage avec la tablée. Une formule combinée à un service de bar qui déploie une infinité de possibilités, vodkas, wiskys, tequilas, cocktails où le raki, le citron vert et la menthe trahissent l'origine des maîtres avec des noms comme Istamboul mon amour et Les jardins d'Izmir. La fine sélection de vins et les conseils à l'avenant sont particulièrement soignés. On y fait des découvertes.

Ce qui est remarquable dans la cuisine du chef Ercan, c'est la délicate combinaison des techniques occidentales et des produits d'ici avec l'héritage culinaire turc et grec. Cela donne naissance à des vraies petites perles, comme le barbounya poêlé – un genre de rouget très populaire en Méditerranée – sur purée de gourganes, les salicornes du Québec relevées de verjus et d'amandes rôties, le tartare d'agneau de Kamouraska bien épicé, façon kefta. Plusieurs créations ont trouvé grâce à nos papilles, avec en haut du palmarès, un artichaut frais braisé particulièrement suave, un filet de saumon en croûte d'épices sur fond de fenouil et des ris d'agneau de Kamouraska, un tantinet piquants au cœur fondant. Beaucoup de soin, d'élégance, de créativité et de justesse, une cuisine très féminine dans un écrin où le plaisir se partage. 

Un nouveau fleuron de l'avenue Laurier qui sera certainement convoité pour l'apéro, les repas décontractés entre amis et les retrouvailles de fin de soirée. 


Mezzes entre 7$ et 16$
Mar - Sam 17h à minuit
Visa, Mastercard, Amex et Interac

BarBounya
234 Laurier O. • T 514 439-8858
barbounya.com
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Taza Flores
Défilé de tapas aux portes
d'Outremont

Par Hélène Côté (8 mai 2013)

taza flores000Harry et son père ont été parmi les premiers à Montréal à venir gentiment bousculer nos habitudes alimentaires avec leur carte de tapas, à consommer à l'unité ou en quantités, dans l'ordre ou dans le désordre. 

Dès l'ouverture en 2004, les clients se sont appropriés le lieu avec leur assiduité, leur jeunesse et leur enthousiasme. Encore aujourd'hui, après huit années de service au quotidien, force est de constater que les propriétaires ont visé juste. Pour la popularité de leur formule tapas, ces petits plats d'inspiration espagnole à mi-chemin entre l'amuse-gueule et le plat principal. Pour l'inspiration méditerranéenne des légumes grillés, des crevettes sautées à l'ail, de la tchachouka de merguez, du carpaccio de bœuf au parmesan et de la pieuvre confite sur taboulé. Pour l'enchaînement de jolies assiettes qui défilent comme dans un diaporama bien léché. Pour l'éclectisme du garde-manger qui a de quoi séduire autant les piscivores que les végétariens et les mordus de la viande.

Le lieu est sympathique et sans prétention. Épargné par les tendances design de l'heure, l'aménagement est sans âge. Les petits ilôts avec tabourets surélevés rappellent l'Espagne, le mini-salon à l'arrière pourrait être chez un ami, la belle grande terrasse sur l'avenue du Parc invite au plaisir universel de s'attabler l'été sous un coin de ciel bleu ou sous la voûte étoilée. On vient ici à l'heure de l'apéro pour accompagner un plat d'acras de morue avec un mojito ou un ti-ponche, ou pour passer un bon moment le soir en duo, en petit ou en grand groupe autour d'un feu roulant de bons petits plats. Le personnel vous conseillera deux à trois tapas par personne selon votre appétit, imaginez la belle table de six personnes.

Très populaire même en début de semaine, on suggère fortement de réserver en tout temps. À partir de mai, le restaurant sera ouvert tous les jours, en soirée seulement comme le reste de l'année. Intéressant menu fin de soirée après 22h.


Tapas entre 5$ et 18$
Menu de fin de soirée : 3 tapas à 23$
Visa, Mastercard, Amex, Interac

Taza Flores
5375 av. du Parc • T 514 274-5516
tazaflores.com
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Restaurant Galanga
Grande cuisine thaï en tenue bistro

Par Hélène Côté (1er mai 2012)

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Comment ce nouveau-venu parmi la vingtaine de restaurants à Outremont, a-t-il réussi à se tailler si rapidement une place au palmarès des meilleures tables ? La cuisine thaï a de plus en plus d'adeptes pour la finesse de ses parfums. Déjà, quelques établissements du quartier en ont fait avec succès leur porte-étendard. Alors, pourquoi un bistro thaï, avons-nous demandé à Claude Tremblay, un des propriétaires ?

Kraisak Kuansub, chef et aussi propriétaire, est thaïlandais d'origine. Il cuisine thaï depuis des années avec une approche simple mais exigeante quant aux matières premières utilisées. Le bouillon de poulet à la base des soupes est un vrai bouillon de volaille, le lait de coco est importé de Thaïlande parce que plus crémeux, les légumes, surtout les exotiques, sont variés. Rien d'étonnant à ce que la soupe Galanga, cette racine typique de la cuisine thaï et qui a donné son nom à l'établissement, soit si savoureuse. Le midi, on ajoute à l'onctueux bouillon au lait de coco parfumé de galanga, des dumplings à la volaille, quelques champignons et demi-tomates cerises, pour la couleur et la douceur. Le soir, on peut choisir sa garniture parmi les légumes, le poulet, les crevettes, le poisson ou les fruits de mer.

L'alternative hors d'oeuvre n'est pas sans intérêt. Une suggestion qui vous permettra de goûter à plusieurs de ces bons petits plats prometteurs: on partagegalanga entre amis les beignets impériaux frits, les croquettes de crevettes, la salade de boeuf grillé, le tartare de saumon, les crevettes enrobées de nouilles croustillantes, la salade de mangue verte. Belle diversité aussi pour les plats de résistance, douze le soir et neuf le midi . Pour plusieurs d'entre eux, ils sont acompagnés sur le menu de la petite torche signifiant Attention, piquant ! Dans les faits, l'intensité s'avère raisonnable et l'effet très momentané. Mais, comme on l'indique, il est possible de demander « maï pet », c'est-à-dire peu piquant.

La variété des caris vous fera hésiter entre le canard au cari rouge, litchis et poivrons, le poulet au cari vert, pois sucrés et basilic, le cari massaman à l'agneau et cannelle, spécialité du sud de la Thaïlande et le cari jaune du nord, au boeuf et nouilles croustillantes, tous des choix convaincants. Les présentations sont appétissantes, les associations de saveurs au point, les produits bien frais. Options végétariennes, le menu indique avec de petits coeurs verts la possibilité de remplacer, pour certains plats, les viandes ou volailles par des légumes ou du poisson. Avec l'arrivée des beaux jours, on nous promet un menu terrasse tout en fraîcheurs.

Pas de doute, du plaisir du début jusqu'à la fin, avec en apothéose, la belle crème brûlée au pandan, combinaison du savoir-faire occidental et oriental qu'incarne ce sympathique bistro thaïlandais sans façon mais plein de talent, où on se sent chez soi et bien ailleurs en même temps.

Dans la récente sélection du Toronto Star des six meilleurs nouveaux restaurants à Montréal.

Carte du soir:
Hors d'oeuvre de 5 $ à 11 $
Plats principaux de 15 $ à 19 $

Mar - ven de 11h30 à 14h30 et de 17h à 22h
Sam - dim de 17h à 22h

Galanga Bistro Thaïlandais
1231, av. Lajoie
T 438 381-3289
galanga.ca

Restaurant Christophe    
Charme, simplicité, recherche   

Par Hélène Côté (20 mars 2012)

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C'est par les multiples façons d'aborder de façon inédite certains produits de luxe que ce restaurant s'est taillé une place de choix dans le panorama gastronomique d'Outremont mais aussi du Montréal métropolitain. Table prisée du volet gastronomique de Montréal en Lumière pour sa thématique foie gras, le restaurant poursuit sa lancée exploratoire tout au long de l'année. Crème brûlée au foie gras avec abricot et calvados, foie gras du Québec poêlé au caramel de bleuets, même le dessert se fait foie gras tiède avec poire en sirop. De toute évidence, on connaît bien la contribution saveur et texture de ce produit de luxe qu'on met à profit jusque dans les intérieurs des très bons ravioles maison qu'on présente dans un jus de cuisson à la truffe. À l'automne, Christophe ose chaque année son menu tout champignons. En juin, il explore les rivages du homard qu'il décline de diverses façons.

Qui dit exploration dit découvertes. C'est ce à quoi nous convie le menu spécial cinq services, qui vous fera goûter notamment au rôtisson de biche à la sauce aux mûres et bien entendu au foie gras du Québec. C'est un des rares restaurants du quartier qui offre un menu dégustation de cette envergure. Quand on n'a ni le temps ni l'appétit pour ces substantielles agapes, le menu à la carte offre de belles propositions qui mettent à profit les produits saisonniers et les légumes du marché. Nouvellement inscrites au menu, les crevettes grillées sur rémoulade de fenouil sont divines, servies dans une généreuse sauce au caramel de homard que le pain ne se lasse pas de visiter. Tous les jours, un potage de saison, notamment une très belle soupe de poisson, avec garniture de crouton et rouille, qui était à l'ordre du jour lors de notre visite. Christophe a la réputation d'être un as des sauces, toujours bien équilibrées. Tous les plats, du gigotin d'agneau à la côte de veau rôtie, sont gratifiés d'un assaisonnement en sauce sur mesure. Et si vous avez encore un peu d'appétit pour le dessert, la crème brûlée est un bon choix, le craquant bonbon de caramel est abondant, la crème, fondante et doucement parfumée.

Christophe Geffray reste le chef exécutif du restaurant, bien qu'on le voie moins qu'autrefois à l'heure du repas du soir. C'est son chef adjoint, Vincent Caron, qui officie aux cuisines. Le menu s'inspire encore largement de la créativité de son maestro, pour ne citer que les escargots en croustilles de pomme de terre, une nouveauté au menu qui a récemment mérité à Christophe un prix prestigieux en France.

Dans le peloton de tête des bons restaurants où on apporte son vin. À noter que le restaurant vient d'aménager à l'étage plusieurs sympathiques petites salles pour petits et grands groupes.

Menu découverte à 60 $

À la carte
Entrées 7 $ à 12 $ (18 $ pour la crème brûlée de foie gras)
Plats 27 $ à 33 $
Desserts 7 $ (18 $ pour le foie gras aux poires)

Mardi à samedi, de 18h à 22h

Visa, Mastercard, Amex, Interac

Christophe
1187 av. Van Horne
T 514 270-0850
restaurantchristophe.com

Caffè della Posta   ÉTABLISSEMENT FERMÉ 
Simple, sicilien, savoureux     

Par Hélène Côté (08 novembre 2011)

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Le midi, la lumière entre à profusion par les grandes baies vitrées qui bordent l'avenue Bernard. Le soir, le lieu revêt une douce ambiance méditerranéenne autour des tables à dessus de granit, bordées de romantiques miroirs qui habillent les murs avec élégance. Nous sommes en territoire sicilien. Derrière, c'est mamma Maria qui officie aux fourneaux de cette trattoria spécialisée dans la cuisine de son île de prédilection. Elle est également propriétaire de l'établissement avec son fils Angelo, le même duo qui tient les rênes du bar à vins Bu, sur Saint-Laurent. Pour notre plus grand bien, Angelo est aussi importateur de produits alimentaires haut de gamme, huiles, vinaigres, pâtes artisanales, cafés, tous italiens. Et il les fait découvrir au Québec, mais d'abord à ses clients du Caffè della Posta à qui il fait goûter en hors d'oeuvre l'huile d'olive Frantoio produite en Lombardie par son frère. Un rituel simple et charmant qui met aussi en vedette un balsamique italien dans lequel la foccacia et le pain aux deux farines - fabriqué ici - font trempette. Piacevole, agréable.

Si Maria a du coeur, sa cuisine a du caractère. Simple, franche et authentique, comme la patronne. Des plats à saveurs parfois aigre-douce, parfois épicée où les agrumes, les noix, l'huile d'olive et les poissons ont une place de choix. Au chapitre des antipasti, le très fin carpaccio di pesce préparé avec de l'espadon, du zeste de citron en abondance et un long filet d'huile d'olive est un ravissement. Que de saveurs bien dosées dans les légumes grillés, artichauts, poivrons et aubergines, échafaudés sur un coulis de balsamique. Côté pâtes, les spaghetti alle vongole préparés avec une échappée de tomates cerises, ne lésinent pas sur les palourdes – pas moins d'une quinzaine en coquilles – un régal. Maria est aussi très courtisée pour ses risotti, ses très siciliens bucatini aux sardines écrasées dans l'huile d'olive, et son classique osso buco de veau à la sauce tomate. Tenez-vous le pour dit, le mercredi est jour de gnocchis. Ils sont préparés en sauce gorgonzola et tomates, les connaisseurs savent pourquoi ils font le détour. Mais on dit que le bonheur n'est total que si on poursuit avec le semifreddo al caffè, une glace pralinée sur laquelle est versée le café expresso maison. Belle et rare sélection de vins siciliens, au verre ou au 750 ml, pour ajouter à l'exotisme régional de cet établissement qui fait du bien.

Prix à la carte
Antipasti 7 $ à 12 $
Pâtes 17 $ à 22 $
Plats de poisson ou de viande 20 $ à 24 $

Mar-ven de 11h à 15h et de 17h30 à 22h
Sam de 9h à 15h et de 18h à 22h
Dim de 9h à 15h

Visa, Mastercard, Amex, Interac


Caffè della Posta
361 av. Bernard O.
514 495-8258

caffedellaposta.ca

Il Pagliaccio    
La nouvelle Prima Donna
de la cuisine italienne fait ses preuves    

Par Hélène Côté (21 septembre 2011)

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La sobriété des lieux rappelle un peu les trattorias italiennes. Une salle exigüe et sans décor songé, une carte simple qui facilite les choix, un ballet de serveurs attentionnés qui ne supportent pas la morosité d'une corbeille de grissini à moitié vide et d'un verre d'eau à moitié plein. La formule de Il Pagliaccio est celle du choix à la carte parmi un contingent d'entrées, de pâtes, de plats principaux et de desserts. La sélection varie d'un jour à l'autre, mais les grands classiques tiennent le haut du pavé. Notre joyeuse bande des six (dont trois ados assumés) s'est retrouvée en terrain familier avec salades et pâtes, favorites des plus jeunes, et en sol de traditions culinaires bien exécutées, pour les papilles plus expérimentées.

 Au chapitre des entrées et antipasi, palme d'or à la divine tarte tatin aux cippollini, ces petits oignons caramélisés sur fine croûte, une merveille de goût et de délicatesse. La classique burrata di Bufala est remarquable par la crémeuse fraîcheur de cette classique boule de mozzarella originaire des Pouilles, fondante comme du yogourt, présentée avec une généreuse échappée de tomates en quartiers. Mention honorable pour le melanzana Reggiano, une variation moelleuse d'aubergines au four qui rappelle le plaisir des confits fondants. Ici, on a un culte avoué pour les pâtes. Les raviolis et les gnocchis, qu'on fabrique sur place au jour le jour, sont si exquis qu'ils ont d'insatiables « groopies ». Très convaincants, les raviolis carbonara, avec l'inhabituelle façon d'associer les oeufs et le fromage à la confection des pâtes, et la pancetta avec l'huile d'olive pour les enrober. Les autres pâtes sont importées d'une petite fabrique artisanale italienne qui accumule les récompenses internationales. Les pennes Sorrentina aux tomates cerises sautées à l'huile d'olive ont ravi les plus jeunes mais les amateurs de sauce abondante sont restés sur leur quant à soi. « Ce sont les pâtes qui sont à l'honneur ici, la garniture n'est parfois qu'un complément », de dire le propriétaire Manuel da Silva, qui fut aux rênes du Latini durant 31 ans. Un chose est sûre, il soigne ses sources. Il travaille à partir de produits dont il connaît la qualité et le pedigree. Son carré de porcelet de lait rend hommage à la qualité des bêtes élevées à la ferme Gaspor dans les Basses Laurentides. Apprêtée avec poires caramélisées demi-glace sur un lit de rappinis et de zucchinis, cette belle pièce a raflé les préférences parmi les plats de résistance, dont de savoureux picatas sur légumes fondants. Sélection de vins limitée mais honnête. Nous avons décliné l'offre alléchante des desserts mais on dit que le tiramisu est inévitable.

Une nouvelle destination gastronomique dont il faudra surveiller l'évolution dans les prochains mois. L'équipement high tech que le resto vient d'acquérir permettra de préparer une cuisine plus élaborée qu'au moment de l'ouverture, et ce, dans de meilleurs délais, nous promet-on. Ouvert depuis un peu plus d'un an, il prend déjà une sérieuse option dans le peloton de tête de la cuisine italienne, à la fois simple et raffinée, à Outremont. Il Pagliaccio figure dans la nouvelle sélection du Guide restos Montréal 2011 de Marie-Claude Lortie.

Entrées entre 10$ et 16$
Pâtes entre 17$ et 20 $
Plats principaux entre 23 $ et 36 $

Mar-ven: 11h30 à 15h
Mar-dim: 17h à 22h

Visa, MC, Amex, Interac

Il Pagliaccio
365, avenue Laurier Ouest
514 276-6999

Le Steak-Frites St-Paul    ÉTABLISSEMENT FERMÉ
Pour des envies carnivores assouvies

Par Hélène Côté (7 septembre 2011)

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Steak-frites. Probablement une des assiettes passe-partout les plus servies dans le monde occidental. Beaucoup de restaurants, même parmi les plus spécialisés (poissons, rôtisseries, mouleries) abondent presque toujours avec cette option pour dissidents. Ce n'est donc pas sans attentes élevées qu'on pénètre dans ce fief exclusivement – ou presque – dévolu à la grillade de boeuf. Le Steak frites St-Paul de l'avenue Laurier est l'une des 15 succursales de la bannière - dont six sur l'île de Montréal - qui a ouvert en 1986 son premier resto sur la rue St-Paul, dans le Vieux-Montréal. Succès instantané. Et encourageant pour les promoteurs à développer le réseau tissé serré qui est celui d'aujourd'hui. La chaîne mise notamment sur deux principaux atouts. La qualité de ses viandes de boeuf certifiées CAB, pour Certified Angus Beef, qui surpasse les autres classements, comme Canada AAA et Canada Prime. Cette note élevée promet une viande savoureuse, tendre et naturellement juteuse. La formule « Apportez votre vin », rare sur Laurier, est certainement une carte maîtresse pour qui veut concentrer la dépense sur la nourriture plutôt que sur le nectar de Bacchus.

Essentiellement, en plus du saumon grillé et du confit de canard, trois différentes grillades sont proposées. Le classique Steak frites (en portion de 7 oz ou 9 oz), le St-Paul, tous deux provenant de l'épaule de boeuf, et le filet mignon en portion individuelle de 5 oz ou 10 oz pour deux. La cuisson était franchement bien exécutée lors de notre visite et la viande est à la hauteur des promesses, tendreté et goût. Avec les grillades, trois options de sauce dont une très bonne dijonnaise, une aux champignons et madère et une autre au poivre vert, correcte, sans plus. Coup de chapeau pour les frites. Elles sont bonnes et servies à volonté sans qu'on ait à le demander. Une salade de verdure accompagne les plats. À la carte des entrées, il faut souligner la délicatesse des calmars frits, bien tendres dans leur enrobage fin et croustillant, parmi une flopée de classiques, escargots à l'ail, soupe à l'oignon... Du côté des desserts, les profiteroles volent la vedette.

Le Steak Frites St-Paul, ouvert le soir seulement, propose un menu à 40 $ incluant l'entrée, une grillade et un dessert qui change tous les jours. À la carte, les viandes jouent entre 20 $ et 29 $. Un peu cher. Si on a ici le mérite de démontrer que les coupes moins honorables peuvent offrir une viande qui rivalise en tendreté et saveur avec les plus nobles, nous n'avons pu nous empêcher de comparer ces prix à ceux d'autres bistrots montréalais qui adoptent une formule comparable. Il est vrai que les restaurants du type «Apportez votre vin» sont parfois un peu plus chers, mais au bout du compte, étant donné l'économie que vous faites sur le l'achat du vin, c'est la facture finale qui compte. Service un peu trop empressé par de jeunes gens aimables mais sans experience.

Table d'hôte à 40 $
Entrées entre 7 $ et 14 $
Grillades entre 20 $ et 29 $
Desserts 7 $ et 8 $

Ouvert 7 jours, de 17h à 22h
Visa, Master Card, Amex, Interac

 

Le Steak-Frites St-Paul
1014A, avenue Laurier Ouest
514 270-1666
steakfrites.ca

Restaurant Van Horne    ÉTABLISSEMENT FERMÉ
Manger heureux dans les règles de l'art    

Par Hélène Côté (21 juin 2011)

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Ce n'est pas parce que les propriétaires, Sylvie Lachance et Urs Jacob, père du mythique Gershwin Hôtel de New-York, étaient à court d'imagination qu'ils ont baptisé leur nouveau restaurant du nom de la rue qui les loge. Saviez-vous que William Van Horne, président du Canadien Pacifique à l'âge de 45 ans, était un fin gourmet, épicurien et bon vivant, et un grand collectionneur d'oeuvres d'art ? Le nouveau restaurant qui porte son nom est de la même trempe. Et si ce mécène infatigable était avec nous encore aujourd'hui, le Van Horne serait certainement un de ses refuges alimentaires de prédilection.

 La philosophie de l'établissement transparaît dans chaque petit détail. « Le bonheur passe par l'assiette mais il dépend aussi de l'accueil, du service, de la musique, du décor », peut-on lire sur le site internet du restaurant. L'ambiance, raffinée mais conviviale, est celle des gens qui ont beaucoup voyagé. Minimaliste et épuré, le décor est ponctué de joyeux éclats comme l'imposant totem surmonté de l'oiseau-tonnerre, déniché en Colombie britannique, le Picasso de Richard Bernstein, les assiettes de Roy Lichenstein et les portes du pavillon de l'Iran d'Expo 67. Un voyage en soi. Sylvie et Urs ont trouvé, avec le chef Éloi Dion, leur alter ego en matière de cuisine. Une cuisine de marché, moderne parce qu'ouverte aux nouvelles saveurs et textures, artistique et exaltante. Une règle d'or: zéro compromis sur la fraîcheur. Les poissons, les fruits de mer et les beaux légumes du jour sont des produits chouchou, aménagés de façon inventive, parfois étonnante et toujours savoureuse. L'inhabituelle salade de joue de boeuf dans une sauce à l'estragon, la salade de crabe des neiges et pamplemousse, la salade de bettes à carde, chou-fleur et vieux cheddar, sont de petites merveilles d'entrées. Une mine de découvertes du côté des plats de résistance, comme ce loup de mer sauce hollandaise sur purée safranée et cette poitrine de pintade sur tartelette oignons-rhubarbe. Du plaisir plein les papilles et plein la vue aussi, les assiettes sont palpitantes, comme les toiles d'un artiste. Même soin à la carte des desserts, le dôme de meringue à la mélisse sur coulis de framboise est un ravissement, la verrine de tapioca aux prunes pochées, une grande joie. Encore une fois, technique et créativité éprouvées.

William Van Horne apprécierait, c'est sûr, la fraîcheur de l'apéritif à la rhubarbe dont le chef garde le secret du dosage - avec un peu de gin et une goutte de triple sec, nous dit-on. Et il fondrait d'étonnement devant les mises en bouche, offertes avec le sourire, si jolies qu'on les bouscule à regret. Il serait certainement reconnaissant pour la qualité du service attentionné et informé du plus petit détail. Comme monsieur Van Horne, cette adresse fera du chemin.

Entrées entre 12 $ et 15 $
Plats de résistance de 18 $ à 25 $
Desserts à 8 $

Mar-sam 17h à 22h30
Visa, Master Card, Amex Interac

Restaurant Van Horne
1268, avenue Van Horne
514 508-0828
vanhornerestaurant.com

Restaurant Thailande    
Vol au-dessus d'un nid de parfums    

Par Hélène Côté (1er juin 2011)

thailande On dit parfois de la cuisine thaï qu'elle se résume à « épicée, très épicée ou extrêmement épicée ». Une façon réductrice de parler du savoir-faire coloré de ce pays où les feuilles de lime et de citronnelle, le galanga, le basilic et la coriandre poussent comme de la mauvaise herbe. Pour le bénéfice des papilles novices des Montréalais, le restaurant Thaïlande opte pour la formule intensité minimum, parfums maximum. La carte se décline en mille possibilités, un concept assez déroutant au premier abord. Heureusement, les questions sont bien accueillies des serveurs et les conseils toujours utiles. En résumé, la carte gravite autour de deux tables d'hôte qui, chacune, propose soupe, trois hors d'oeuvre thaï et plat principal qu'on choisit à même le large éventail des spécialités au menu: des sautés en sauce piquante, aigre-douce, au gingembre ou aux arachides, et tout un arsenal de plats de cari, rouge, vert ou jaune combiné avec le lait de coco. Pour ajouter à la complexité, on choisit, en plus, l'agencement souhaité: avec tofu, légumes, porc, agneau, poulet, boeuf, canard, crevettes, pétoncles ou filet de poisson, alouette ! La variété est vertigineuse et le choix difficile. Une chose est sûre, les végétariens, en reste dans la majorité des restos, trouvent ici autant d'options que les amateurs de viandes et de volailles. Contrairement à leurs soeurs vietnamiennes, les soupes thaï présentent ici presque toujours un défi, comme la soupe aigre-douce au jus de tamarin et légumes, bien relevée et un tantinet piquante. La Tum Kha contraste avec la douceur du lait de coco acoquinée avec le galanga, cette racine typique de Thaïlande, qui a tout du gingembre, sauf le goût un peu plus piquant.

La table d'hôte propose en hors d'oeuvre une délicate salade de mangue verte garnie de fines lamelles d'oignons et de poivrons dans une vinaigrette assaisonnée de coriandre et de sauce au poisson. Impossible de passer à côté des inévitables dumplings à la sauce aux arachides et des brochettes de satay au poulet. Des entrées en matière honnêtes et amusantes qui mettent en appétit pour le fameux cari choochee qui trouve ses compléments avec le lait de coco, les feuilles de lime et celles de basilic frites. Heureux choix que celui du poisson, en l'occurence des filets de bar en lamelles, pour compléter le plat. Le canard grillé façon pékinoise est découpé en fines tranches sur un lit d'épinards sautés au gingembre. Presque trop de bontés pour les papilles... Une expérience gustative certainement convaincante pour qui aime les découvertes. Le chef, d'origine laotienne, empreint sa cuisine des façons de faire du nord-est de la Thaïlande qui jouxte le sud du Laos. En plus de spécialités typiques de la région, on y prépare la fameuse Som Tam, une salade de papaye verte très épicée et on présente le riz gluant dans les traditionnels gobelets en osier que sont les kratips. Dans ce décor sans bruit visuel typé, si ce n'est cette touche thaï dans le petit salon coloré qui accueille les groupes, on arrive à s'y sentir si bien qu'on souhaite que le temps s'arrête.

Tables d'hôte à 28 $ et à 39 $, incluant soupe, hors d'oeuvre, plat principal et café ou thé
Mer-ven : 11h30 à 14h et 17h à 22h30
Sam-mar: 17h à 22h30
Visa, MC, Amex, Interac

Restaurant Thaïlande
88, rue Bernard Ouest, Montréal
514 271-6733
www.restaurantthailande.com

Restaurant Rumi    
Des mezes remarquables sur la Route des épices

Par Hélène Côté (13 avril 2011)

rumiCela fait maintenant dix ans que les frères Jonathan et Todd font revivre à Outremont les traditions gastronomiques de la Route des épices. Celle qui sillonnait jadis l'Asie centrale, le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord et qui propageait par le fait même parfums et recettes. L'établissement a pris de la patine au fil des ans mais a conservé l'atout de ses cartes maîtresses: une cuisine sincère, la gentillesse des hôtes, le dépaysement du lieu, l'attachement aux spécialités culinaires de cette région et un art de vivre qu'on cultive avec simplicité et générosité.

Ici, on parle huile d'olive, citron, ail, safran, coriandre, cumin, gingembre, cardamome, menthe fraîche. Dans les mezes, salades de concombres et labneh inspirés du Liban, les tagines, pastilla et thé du Maroc, les grillades de Turquie et les mijotés d'Iran. Avec en toile de fond, tapis persans et banquettes coussinées typiques des salons moyen-orientaux. C'est une hérésie de s'attabler chez Rumi sans faire l'expérience des mezes maison, ces petits plats dans lesquels le pain fait délicieusement trempette. Ils sont inévitables pour la douzaine de variétés proposées en entrée, la joyeuse présentation de petits plats colorés nappés d'huile d'olive et la grande maîtrise du dosage des épices et herbes. Outre les classiques hummus et baba ganoush, on se félicitera d'avoir choisi la purée de courge musquée rehaussée de sirop d'érable, les poivrons rôtis marinés au vinaigre de cidre et le labneh au zaatar, un mélange de sumac, thym et sésame. Le menu propose des assortiments de 3 ou 5 mezes mais on peut aussi les choisir à l'unité.

Les plats de résistance sont costauds. On hésite entre le tagine de poulet façon marocaine et le saumon rôti enrobé d'une sauce tamari-sirop d'érable-gingembre. Le coquelet aigre-doux est un bon choix, farci d'une inhabituelle et savoureuse floppée d'abricots, de pruneaux, de raisins et d'oignons. Il faut être en appétit, le jeune poulet est présenté entier ! Les carnivores assumés craqueront pour le méchoui d'épaule d'agneau, encore ici, portion très généreuse, garni de belles tranches de courge musquée et accompagné de riz basmati. Un conseil: on vient à pied pour se mettre en appétit et on rentre de la même façon pour mieux digérer. Une option éclairée, le stationnement est difficile dans les environs.

L'expérience Rumi est unique à Outremont. Pour les prouesses des rutilantes théières marocaines, les brunchs exceptionnels du jeudi au dimanche, la terrasse estivale hors des grandes artères, et un art de vivre inspiré du philosophe Rumi pour qui les plats bien soignés sont la nourriture du corps mais aussi celle de l'esprit.

Mezes entre 5$ et 9$, assortiment de 3 mezes (17$) ou 5 mezes (28$)
Plats principaux au menu du soir: entre 17$ et 29 $
Visa, MasterCard, Amex, Interac

Lun-mer 17h - 22h
Jeu-dim 11h - 22h
À partir de la mi-mai, ouvert tous les jours de 11h à 22h

Restaurant Rumi
5198, rue Hutchison, Outremont
514 490-1999
www.restaurantrumi.com

Chez Lévèque
Agapes bénies par la tradition française    

Par Hélène Côté (31 mars 2011)

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Alleluia pour ce chapelet de dévotions culinaires, héritées du savoir-faire français, que la famille Lévêque entonne depuis bientôt 40 ans sur la rue Laurier. Les enseignes et fanions de cette grande avenue ont eu beau se succéder au fil des décennies, Pierre Lévêque, le fondateur de La Lucarne en 1972 – devenue Chez Lévesque en 1994 – poursuit avec sérieux et un brin d'humour l'odyssée de cette authentique brasserie parisienne à Outremont. Les habitués se passent le mot, de génération en génération. Les grands classiques de l'Hexagone y sont formidablement bien représentés, comme le boudin noir aux pommes, les rognons à la moutarde de Meaux, le boeuf bourguignon, la bavette et son cornet de frites, la potée alsacienne et le saumon à l'oseille, et des entrées typées comme le hareng fumé, oeuf dur et patates rattes, la rosette de Lyon et prosciutto et le gâteau de crabe, parmi le bréviaire des choix qui changent tous les jours en table d'hôte.

Les plats d'abats de veau de lait sont parmi les incontournables signatures de la maison. Rares, les établissements à Montréal qui offrent un tel étalage. Ils sont exécutés de façon classique et soignée. Le feuilleté de ris de veau aux morilles vous convaincra de la fidélité du chef aux traditions françaises avec la qualité de la pâte feuilletée, le moelleux des ris de veau déglacés au madère et l'arôme de beurre qui de toute évidence échappe aux interdits du « politiquement correct ». Avec les années, Lévêque se fait de plus en plus remarquer avec sa bouillabaisse maison inspirée du concept marseillais, à l'origine approvisionnée à même les restes du panier du pêcheur. Ici, la grande soupe de poissons prend la couleur des produits de chez nous. La rascasse et le saint-pierre cèdent le pas au saumon de l'Atlantique, mais les crevettes, palourdes, pétoncles et moules abondent dans le bouillon safrané. Bouillabaisse du confessionnal, c'est ainsi qu'on la nomme, probablement parce qu'on devra passer aux aveux quant au plaisir que procure ce rituel marseillais qu'on accompagne de rouille, fromage râpé et pain grillé, un must qu'on soigne ici comme les traditions. On devra peut-être se repentir des béatitudes précédentes quand viendra le temps de la communion des desserts, opulente dans le choix. La tarte au citron, classique dans la façon de faire avec jus et zeste frais de l'agrume, emprunte à l'Amérique sa couverture de meringue grillée. L'île flottante est divine avec sa garniture d'amandes grillées et sa mer de crème anglaise,

La table d'hôte du soir varie entre 20 et 30 $. Ce prix inclut l'entrée, un choix de soupe, salade de verdure, terrine de poisson ou de charcuterie et le dessert. La note finale dépendra du nectar choisi à la carte des vins parmi une impressionnante sélection. La populaire formule Faim de soirée (21 $ après 21h) comble les adeptes couche-tard.

 Lévesque fidélise ses ouailles avec de réconfortantes attentions comme le petit godet rempli de terrine ou de rillettes accompagné de cornichons présenté comme amuse-gueule de bienvenue, les midis démoniaques à 16,66 $, l'ambiance et la fébrilité des brasseries parisiennes traditionelles, la fidélité et la constance dans les valeurs sûres de la cuisine française. Et on leur accordera l'absolution pour les quelques dérapages du service un peu rigide, dans une nef comblée d'adeptes, même un mardi soir de mars.

Ouvert 7 jours de 11h à minuit (jusqu'à 23h les lundi, mardi et mercredi)
Visa, Master Card, Amex, Interac

Chez Lévèque
1030 Laurier Ouest
514 279-7355
www.chezleveque.ca

Info générales
Remax Frederic Guilmard
Fleuriste Marie Vermette
manifeste medias setlakwe helie
Chez Lévêque
outremont annuaire outremont station mont-royal
Tous les restos

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LEMÉAC
1045 Laurier Ouest
T 514 270-0999
restaurantlemeac.com

CHEZ LÉVÈQUE
1030 Laurier Ouest
T 514 273-3671

RESTAURANT VAN HORNE
1268 Van Horne
T 514 508-0828

CHRISTOPHE
1187 Van Horne
T 514 270-0850

TONNERRE DE BREST
1134 Van Horne
T 514 278-6061

LE PETIT ITALIEN
1265 Bernard Ouest
T 514 278-0888

PARIS-BEURRE
1226 Van Horne
T 514 271-7502

IL PAGLIACCO
365 Laurier Ouest
T 514 276-6999

MIKADO
399 Laurier Ouest
T 514 279-4809
mikadomontreal.com

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rumi

RUMI
5198 Hutchison
T 514 490-1999

LE STEAK FRITES ST-PAUL
1014 Laurier Ouest
T 514 270-1666

YUZU SUSHI
151 Saint-Viateur Ouest
T 514 270-8111

AMELIOS SUR BERNARD
88 Bernard Ouest
T 514 271-6733

PIAZZETTA
1205 Bernard Ouest
T 514 903-8397

LE RÉPUBLIQUE
1051 Bernard Ouest
T 514 277-0502

CAFÉ SOUVENIR
1261 Bernard Ouest
T 514 948-5259

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doan

DOAN
1356 Van Horne
T 514 271-6733

JULIETTE ET CHOCOLAT
377 Laurier Ouest
T 514 510-5651
julietteetchocolat.com

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LA CROISSANTERIE FIGARO
5200 Hutchison
T 514 278-6567

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CAFÉ PRAGUE
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MAIKO SUSHI
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TOQUOI CAFÉ
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Photos et vidéos : Marili Soudre-Lavoie
Administration : Hélène Lavoie
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