Avec la demande qui «explose», le Club de soccer Mont-Royal Outremont (CS MRO) espérait avoir un terrain réglementaire pour jouer des matchs officiels à 11 contre 11 au parc Beaubien.
C’est ce qu’a révélé le président du club Luc Brutus lors de son intervention pendant la soirée d’information que tenait Outremont le 28 mai dernier, en mode virtuel, pour expliquer son choix de restaurer le terrain de soccer à 9 joueurs au parc Beaubien qui est en fin de vie, plutôt que de l’agrandir aux normes, comme l’avait initialement annoncé la Ville de Montréal en 2021.
«C’est important de comprendre que, depuis plusieurs années, le nombre de participants du club a grandement augmenté», a affirmé Luc Brutus. Mais aussi, «qu’il y a eu un changement important ces dernières années, au niveau de la structure de compétition chez Soccer Canada et Soccer Québec, qui fait en sorte que, d’année en année, on est obligés d’intégrer davantage de groupes de compétition.»
«Chaque année donc, on est obligés d’augmenter le nombre d’équipes de compétition à 11 v 11; et la demande ne va aller qu’en augmentant.» Or, les membres du club sont «souvent mal desservis», a-t-il dit, en racontant notamment que les heures de jeu que le club a au CEPSUM ou à Vincent-d’Indy sont souvent reprises par ces institutions. Et le résultat est « que les membres tombent vraiment au dernier rang.»
Une aide pour la survie du club
Face à cette réalité, il est « primordial pour la survie du club d’avoir des accès supplémentaires à des terrains à 11 v 11 dans des infrastructures comme Brébeuf, Notre-Dame ou autre, avec l’aide de l’arrondissement », a indiqué Luc Brutus d’un ton posé, en soulignant avoir déjà fait la demande auprès du maire d’Outremont Laurent Desbois.
En réaction, le maire Desbois a alors mentionné que l’arrondissement allait regarder « toutes les options possibles pour aider financièrement le club à obtenir plus d’heures de terrain règlementaire compétitif. »
La location de terrains à Brébeuf ou Notre-Dame sont de très bons exemples pour des options à court terme, a-t-il laissé savoir, en mentionnant également qu’il s’engageait à renégocier l’entente que Outremont a avec l’Université de Montréal pour le terrain du CEPSUM.
Or, une option à plus long terme serait de rouvrir le dossier d’un terrain à 11 dans le campus MIL, a fait miroiter le maire, en disant qu’il allait examiner cette possibilité.