Ni l’argent ni la pandémie n’allaient l’arrêter. L’escrimeur outremontais, Marc-Antoine Blais-Bélanger, voulait sa place aux prochains Jeux olympiques. Il l’a décrochée le 1er mai dernier.
Un rêve d’enfant
Marc-Antoine Blais-Bélanger s’envolera pour Tokyo cet été. L’escrimeur a assuré sa place aux Jeux olympiques, début mai, lors des qualifications panaméricaines à San José au Costa Rica. Il a remporté par la marque de 15-10 le match final face au Cubain Yunior Reytor Venet.
« Ça a été un match très difficile », mentionne le septuple champion canadien de 26 ans, qui faisait face au favori de la compétition.
Or, « j’ai toujours été assez compétitif, dit-il, et c’est ça qui me donne vraiment une drive d’accomplir mon but. » Marc-Antoine Blais-Bélanger rêve d’aller aux JO depuis qu’il est tout petit. Il tient une épée dans ses mains depuis l’âge de 11 ans.
L’épéiste a par ailleurs dû débourser de sa poche les frais pour le tournoi au Costa Rica, vu qu’il ne comblait pas les attentes de Sport Canada.
« C’est sûr que ça m’aurait beaucoup aidé de me faire supporter financièrement mais [de ne pas l’être] n’allait pas m’arrêter », indique le diplômé en génie mécanique de l’Université Ohio State.
« Causer une surprise! »
Malgré une dernière année « assez compliquée », avec des tournois annulés et des périodes d’entraînement en dents de scie notamment, le futur olympien est confiant.
À Tokyo, « je vais être dans les moins bien classés, mais je pense que je peux quand même causer une surprise! »
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