Le camp de jour Parc Soleil sera de retour

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VIE COMMUNAUTAIRE

Publication : 18 mars 2023

Par Julie Turgeon

La nouvelle vient de tomber: le camp de jour Parc Soleil, dont l’avenir était encore incertain jusqu’à tout récemment, aura finalement lieu cet été.

PHOTO JOURNAL D’OUTREMONT ARCHIVES

Nous faisions état, sur le site du journal, à la mi-février, de l’avenir incertain du Parc Soleil. Il s’agissait de savoir qui, le cas échéant, allait reprendre les rênes de ce camp de quartier. La question étant toujours sans réponse au moment de mettre sous presse, cette nouvelle a aussi été publiée dans l’édition papier du Journal d’Outremont, édition Printemps 23, actuellement en distribution.

Or, voilà que les choses ont changé depuis. Le camp de jour Parc Soleil sera bel et bien de retour cette année, au grand bonheur des petits campeurs…et fort probablement de leurs parents aussi.

C’est l’organisme à but non lucratif Sports Montréal qui sera en charge des opérations du Parc Soleil cette année. L’arrondissement d’Outremont en a fait l’annonce lors du conseil le 14 mars. Un soutien financier de 50 000 $ leur sera par ailleurs accordé pour sa réalisation.

L’édition 2023 de ce traditionnel camp de quartier se déroulera pendant huit semaines, à partir de la fin du mois de juin. « La formule sera la même que celle que l’on a connue précédemment, a-t-on annoncé, et les inscriptions débuteront vers la mi-avril. »

Ce camp, qui a longtemps été géré par l’arrondissement, est passé entre les mains de la Corporation du Collège de Bois-de-Boulogne en 2020. Or, cette dernière avait signé une convention de trois ans, jusqu’en 2022, et n’a pas souhaité renouveler le mandat cette année.

L’AVENIR INCERTAIN DU PARC SOLEIL

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VIE COMMUNAUTAIRE

Publication : 14 février 2023

Par Julie Turgeon

Les enfants d’Outremont auront-ils droit à un camp de quartier cet été? La question est en suspens. La Corporation du Collège de Bois-de-Boulogne a décidé de ne pas renouveler son contrat cette année pour offrir le Camp de jour Parc Soleil d’Outremont.

Plusieurs générations de campeurs et d’animateurs se sont succédé au Camp de jour Parc Soleil d’Outremont. PHOTO ARCHIVES JOURNAL D’OUTREMONT

Plusieurs générations de campeurs et d’animateurs se sont succédé au Camp de jour Parc Soleil d’Outremont. Ce camp aurait fêté ses 51 ans en 2023. Or, depuis 2020, ce service d’animation estivale pour les enfants, qui était géré par l’arrondissement, est passé entre les mains de la Corporation du Collège de Bois-de-Boulogne.

« Ce sont des questions financières qui ont motivé ce choix par l’ancienne administration », a expliqué le maire Laurent Desbois sur sa page Facebook, à la fin janvier. « Malheureusement, les Camps de jour Bois-de-Boulogne ne sont pas en mesure de renouveler le contrat pour cet été », a-t-il annoncé.

La conseillère d’arrondissement d’Outremont, Caroline Braun, en a aussi glissé un mot lors de la dernière séance municipale du 7 février.

« La convention [avec la Corporation du Collège de Bois-de-Boulogne] s’est terminée en 2022 et, cette année, il y a eu des négociations avec eux mais ils ont décidé de ne pas reprendre le contrat », a-t-elle indiqué.

« L’équipe de l’arrondissement met tout en oeuvre pour essayer de trouver une solution; on sait à quel point c’est important pour les parents d’avoir un camp dans le quartier », s’est-elle voulu rassurante.

« Pour l’année prochaine et les suivantes, la question va devoir se poser: doit-on ramener le camp du Parc Soleil géré par l’arrondissement? », a, par ailleurs, soulevé le maire Desbois sur ses réseaux sociaux.

Une deuxième famille
Lors de la dernière saison pendant laquelle le Camp de jour Parc Soleil était géré par l’arrondissement, une grande équipe d’animateurs, dont faisaient notamment partie Étincelle, Chili, Chipotle, Soda ou encore Capitaine, avaient fait le bonheur de plusieurs enfants cet été-là.

Une soirée de reconnaissance des employés s’était d’ailleurs déroulée au mois d’août 2019. Pour l’occasion, les organisateurs du camp de quartier avaient signalé à quel point le Parc Soleil était plus qu’un camp… « C’est une deuxième famille ! », avaient-ils écrit à ce moment, sur leur page Facebook.

La Corporation du Collège de Bois-de-Boulogne n’a pas répondu à nos demandes d’entrevue.

L’AVENIR INCERTAIN DU PARC SOLEIL

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VIE COMMUNAUTAIRE

Publication : 14 février 2023

Par Julie Turgeon

LE DERNIER CONSEIL EN BREF

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VIE COMMUNAUTAIRE

Publication : 9 février 2023

Par Julie Turgeon

Besoin de brigadiers, nouveaux corridors scolaires, sécurisation des ruelles. Et une grande fête à noter pour prévoir ses déplacements. Voici un survol de la séance du conseil d’arrondissement d’Outremont du 7 février.

Le besoin de brigadiers se fait criant autour des écoles d’Outremont. PHOTO JOURNAL D’OUTREMONT

Des brigadiers demandés en renfort
Face au grand volume de circulation dans le quartier, que ce soit au coin des avenues McEachran et Lajoie, à l’intersection de Bloomfield-Lajoie ou encore à celle de Dollard-Lajoie, une poignée de citoyens sont venus exprimer au micro du conseil, mardi soir, le sentiment d’insécurité qui les habite, alors que de nombreux piétons et écoliers passent au quotidien par ces secteurs.

– À quand l’embauche de nouveaux brigadiers scolaires dans ces endroits névralgiques?, ont tous demandé ces résidants, à tour de rôle.

Le maire Laurent Desbois a opiné du bonnet. « La circulation de transit est un fléau à Outremont ! », a-t-il laissé tomber, en promettant d’un même souffle que son administration « allait tout faire pour [la] réduire. »

Au sujet de l’embauche de brigadiers scolaires, cela est du ressort du SPVM, a-t-il expliqué. « C’est le SPVM qui donne les ressources. »

Or, pour ce qui est de l’ajout d’un brigadier à l’intersection de Dollard et Lajoie, « une demande a été faite au SPVM », a-t-il indiqué, en ajoutant espérer « avoir une réponse favorable à [leur] demande. »

Pour ce qui des autres intersections dont il a été question plus haut, des demandes pour avoir des brigadiers à ces endroits seront acheminées au SPVM, a-t-il assuré.

Implantation de corridors scolaires
Pour répondre à l’enjeu de la sécurité aux abords des écoles, Outremont mettra en place une nouvelle signalisation prochainement.

Une centaine de nouveaux panneaux de corridors scolaires, jaunes et voyants, devraient non seulement permettre d’améliorer la sécurité des piétons, mais aussi « d’avertir les automobilistes qu’ils entrent dans un secteur à risque avec des gens extrêmement vulnérables », a précisé le maire Desbois.

Ce projet de corridors scolaires a été élaboré en collaboration avec le SPVM (poste de quartier 26). Et la signalisation aérienne a comme objectif d’indiquer le chemin le plus sécuritaire pour les écoliers se déplaçant à pied vers leur école, peut-on lire dans l’ordre du jour du conseil.

L’implantation de ces panneaux n’est pas la panacée qui viendra régler tous les problèmes de sécurité routière dans le quartier, mais c’est « un pas en avant » et « une autre mesure parmi d’autres, qui nous permet de progresser vers la sécurisation », a répondu Laurent Desbois à une citoyenne, dubitative devant cette nouvelle signalisation.

« Le problème relève davantage du volume du trafic en lien avec les écoles du quartier et du non-respect de la signalisation », était plutôt d’avis cette dernière.

Un budget de 50 000 $, provenant du surplus libre de l’arrondissement, a été voté le 7 février, pour l’implantation de ces corridors scolaires dans Outremont.

35 000 $ pour la sécurisation des ruelles
Le conseil a également voté, mardi soir, un budget de 35 000 $, provenant du fonds de stationnement, pour l’installation de signalisation afin de sécuriser l’accès de l'ensemble des ruelles de l’arrondissement

Plus concrètement, l’arrondissement va retirer une soixantaine de places de stationnement autour de certaines entrées et sorties de ruelles; et des poteaux de signalisation d'interdiction de stationner seront installés, une fois que le sol sera dégelé.

« Lors de la réunion du Comité de sécurisation tenue le 12 avril 2022, les membres de ce comité ont recommandé d’interdire le stationnement sur une distance de trois mètres de chaque côté des accès de l’ensemble des ruelles de l’arrondissement », peut-on lire dans l’ordre du jour du conseil.

En retirant des cases de stationnement, cela « améliorera la visibilité des automobilistes et la sécurité des déplacements tout en diminuant le nombre d’accidents et le sentiment de vulnérabilité des piétons », fait-on également mention.

Il y aura fête au village
Outremont a annoncé qu’une grande fête aura lieu dans le quartier le 22 février prochain. Il s’agit du mariage de la fille du grand rabbin Viznitz, qui se déroulera à la synagogue du 1040 Van Horne.

D’après l’arrondissement, cinq grands rabbins seront aussi en visite pour l’occasion. Et la célébration se terminera sur un terrain privé situé entre les avenues Durocher et Hutchison, au nord de Van Horne.

Alors qu’une foule de près de 1200 personnes devrait se presser pour voir l’événement, le maire a recommandé qu’il serait mieux de prendre l’avenue Thérèse-Lavoie-Roux plutôt que Van Horne ce jour-là, étant donné qu’il y aura beaucoup de circulation piétonne, mais aussi des autobus dans le secteur.

« Tous les détails ne sont pas encore mis au point », a-t-il ajouté, « mais nous avons bien évidemment l’appui du SPVM, qui sera là en grand nombre pour s’assurer que tout se passe bien. »

La prochaine séance du conseil d’arrondissement d’Outremont se tiendra le 14 mars.

LE DERNIER CONSEIL EN BREF

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VIE COMMUNAUTAIRE

Publication : 9 février 2023

Par Julie Turgeon

Les aléas de bien vieillir à Outremont

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VIE COMMUNAUTAIRE

Publication : 8 février 2023

Par Hélène Côté

Une personne sur cinq à Outremont est âgée de 65 ans et plus et le tiers de ce groupe compte 80 ans et plus. Les attentes et expériences des aînés en matière de services de santé ont été évaluées à partir d'une consultation publique (sondage et focus group) tenue en 2022, à laquelle 250 aînés d'Outremont ont participé. Le rapport Bien vieillir à Outremont, un défi à relever en fait l'analyse.

C’est à la bibliothèque Robert-Bourassa qu’aura lieu la présentation des résultats de la consultation publique sur les services de santé destinés aux aîné(e)s. PHOTO JOURNAL D’OUTREMONT ARCHIVES

Le Comité Bien vieillir à Outremont a été formé pour soutenir les recommandations du rapport. Il présentera le mardi 21 février les résultats de cette consultation à la Bibliothèque Robert-Bourassa dans le cadre des Matinées du mardi. On y exposera le degré de satisfaction des aînés consultés quant aux services du CLSC – Point de service Outremont, au soutien à domicile, à l'offre d’hébergement et de soins de longue durée, considérant que le CIUSSS du Centre-Ouest-de-l'Île-de-Montréal ne gère que six CHSLD offrant tous un milieu de vie anglophone. Enfin, on y dévoilera les 12 recommandations qui émergent du rapport. Les aînés, les proches-aidants et toutes personnes intéressées sont cordialement invités. Les places s'envolent vite, mieux vaut réserver rapidement.

Bien vieillir à Outremont
Matinées du mardi
21 février 2023, 9h30
Bibliothèque Robert-Bourassa
41, av. St-Just, Outremont (voir carte)
Inscription obligatoire sur place, par téléphone (514 495-6208) ou par courriel (bibli.outremont@montreal.ca).

Les aléas de bien vieillir à Outremont

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VIE COMMUNAUTAIRE

Publication : 8 février 2023

Par Hélène Côté

5,5 $ millions pour l’aide téléphonique

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VIE COMMUNAUTAIRE

Publication : 27 janvier 2023

Communiqué bureau de la députée fédérale d’Outremont

Le 24 janvier dernier, Rachel Bendayan, secrétaire parlementaire et députée fédérale d'Outremont a annoncé au Centre Communautaire Intergénérationnel d’Outremont un financement de 5,5 millions de dollars pour soutenir les lignes d’aide téléphonique en cas de crise, partout au Québec. De nombreux organismes de notre communauté, pleinement mobilisés face à ces violences fondées sur le sexe, étaient présents lors de cette annonce.

Des représentants de nombreux organismes communautaires étaient présents lors de l’annonce de Mme Bendayan. PHOTO JOURNAL D’OUTREMONT

Les lignes d’aide téléphonique en cas de crise sont des services de soutien essentiels aux personnes survivantes de la violence fondée sur le sexe. Pendant la pandémie, de nombreux organismes gestionnaires de ces lignes ont constaté une augmentation drastique du nombre d’appels. Les victimes de violences fondées sur le sexe se sont alors heurtées à de nombreux obstacles, qui les empêchaient d’accéder à ces services essentiels en toute sécurité.

Ce financement permettra de soutenir les lignes d’aide téléphonique en cas de crise du Québec pour qu’elles puissent répondre pleinement aux besoins urgents, et offrir des services, des ressources et du soutien pour mieux prévenir l’escalade de la violence. Cette annonce s’inscrit dans le cadre du Plan d’action national pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe qui sera mise en place par le gouvernement fédéral.

« Les lignes d'écoute téléphonique financées par notre gouvernement fédéral garantiront un accès aux services d’urgence pour les femmes fuyant la violence familiale au Québec. Cet investissement permettra à la ligne d’écoute téléphonique d'offrir des services et des ressources de plus grande qualité dans cette période critique. Le gouvernement du Canada défend le droit de chacun de vivre à l'abri de la violence. »
– Rachel Bendayan, Secrétaire parlementaire et Députée fédérale d'Outremont

5,5 $ millions pour l’aide téléphonique

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Publication : 27 janvier 2023

Des étudiantes ukrainiennes au Manoir

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VIE COMMUNAUTAIRE

Publication : 9 janvier 2023

Solidarité. Ce mot qualifierait parfaitement le lien qui s’est récemment noué entre le Manoir Outremont, l’Université de Montréal et deux jeu¬nes Ukrainiennes ayant fui leur pays en guerre, Maryna et Katrin. En collaborant avec l’UdeM, la résidence outremontaise pour aînés a pu offrir un appartement aux étudiantes désormais disposées à s’intégrer dans leur pays d’accueil.

Francine Sabourin, entourée des deux étudiantes ukrainiennes. PHOTOS COURTOISIE MANOIR OUTREMONT

Le 1^er novembre dernier, le Manoir Outremont et ses résidents ont accueilli Maryna et Katrin, arrivées à Montréal en avril après avoir transité par la Pologne et la France. Les deux jeunes femmes inscrites dans un programme de premier cycle à l’Université de Montréal vivront pendant une année entière dans un appartement offert par COGIR, l’entreprise propriétaire de la bâtisse située sur l’avenue Rockland.

Une impulsion des résidents
« Quand il y a eu la guerre en Ukraine, on s’est tous sentis concernés. En tant que croyante, je priais pour eux à la messe et on se demandait ce qu’on pouvait faire d’aussi loin », déclare Francine Sabourin, présidente du Comité des résidents du Manoir Outremont. Lorsqu’elle a entendu parler dans les médias de l’arrivée d’étudiants ukrainiens à Montréal, cette ancienne professeure a donné une première impulsion en demandant aux propriétaires du Manoir Outremont si une solution d’hébergement pouvait être envisagée pour certains d’entre eux.

« Ils ont dit oui tout de suite », s’exclame la résidente le sourire aux lèvres, visiblement enchantée de cette décision des propriétaires des lieux d’apporter leur soutien. Lorsque l’accord a été donné, elle est entrée en contact avec Marie-Ève Ouellet du vice-rectorat de l’Université de Montréal afin de mettre en place une entente et proposer cette option de logement aux étudiants intéressés.

Geneviève O’Meara, porte-parole de l’Université de Montréal, raconte qu’en plus d’avoir participé activement au bon déroulement du transfert d’étudiants entre l’Ukraine et le Canada, l’Université de Montréal a créé et utilisé le Fonds d’aide aux communautés universitaires en situation de crise humanitaire pour soutenir notamment les membres de la communauté affectés par la guerre en Ukraine. L’offre d’hébergement du Manoir Outremont vient s’ajouter à cette mobilisation.

Se créer un chez-soi
Maryna et Katrin se sont vues proposer un appartement d’une chambre qu’elles ont accepté et aménagé en partie grâce à l’aide des résidents.

« Les deux étudiantes ont eu un coup de cœur », explique Geneviève O’Meara. « Elles se sont très bien organisées, elles se sont faites un chez-soi qui est agréable », ajoute Francine Sabourin qui a formé un comité de quatre résidents afin d’accueillir les nouvelles arrivantes et fournir meubles et autres équipements nécessaires à leur installation.

« Nous n’avons besoin de rien, nous avons tout, ils nous ont acheté absolument tout, même des casseroles. Quand nous sommes arrivées, ils nous ont offert des fleurs, j’étais très heureuse », raconte Maryna. « L’université m’a donné l’essentiel, un logement gratuit pour le début de mon parcours et un bon environnement. Je me sens heureuse ici, sauf le fait que je suis loin de ma famille et mes meilleurs amis », confie-t-elle. Âgée de 18 ans, l’étudiante n’a pas le temps de s’ennuyer. Elle suit un programme en communication politique, travaille en tant que gestionnaire des médias sociaux pour l’UdeM et comme auxiliaire d’enseignement à l’UQAM.

Un partage intergénérationnel
Francine Sabourin et les autres résidents souhaitent se montrer accueillants sans s’imposer auprès de Maryna et Katrin. Ils sont environ 260 résidents à vivre au Manoir Outremont, et certains sont en situation de perte cognitive ou physique. La présidente du comité voit en cette expérience l’occasion de tester les bienfaits d’une cohabitation intergénérationnelle. « Parce que c’est quand même spécial d’avoir des jeunes dans notre maison », renchérit-elle. L’université s’est également assurée que les étudiantes se sentent à l’aise dans cet environnement méconnu. « Ce genre de résidence n’existe pas vraiment en Ukraine, on voulait être certains que si elles acceptaient l’offre, elles sachent dans quoi elles s’embarquaient », rapporte la porte-parole Geneviève O’Meara.

Maryna raconte avoir d’agréables échanges avec les résidents. « Je pense que c’est une expérience unique. Ils ont beaucoup d’expérience et donnent souvent des conseils intéressants ou parlent des traditions québécoises. L’un d’eux apprend parfois de nouveaux mots ukrainiens pour parler ukrainien avec nous. C’est très mignon! », confie-t-elle avant d’ajouter qu’elle et Katrin ont désormais « beaucoup de grands-mères ».

« On a trois ou quatre anciens professeurs de l’Université de Montréal qui sont ici, ils sont allumés et capables de leur enseigner le français », assure Francine Sabourin, convaincue que les résidents pourront mettre à profit leurs compétences pédagogiques afin d’aider Maryna et Katrin à améliorer leur maîtrise de la langue d’ici.