62 intervenants se sont inscrits à la journée de consultation publique sur la politique de stationnement et de circulation de l’Arrondissement d’Outremont pour présenter et défendre leurs mémoires et opinions. Le nombre d’intervenants a justifié un réaménagement de l’horaire ouvrant la matinée ainsi aux prises de parole ce mercredi 19 février au Centre Communautaire Intergénérationnel.

Plusieurs personnes sont intervenues à titre personnel, mais aussi au nom d’un regroupement d’usagers, commerçants, professionnels ou résidants : Paroisse orthodoxe Saint-Nicolas, Centre dentaire Bernard, Association des marchands de l’avenue Bernard, Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys, Manoir Barrington, Royal York, Club de bridge, Table de concertation des aînés, Centre régional de l’environnement, Coalition Vélo de Montréal, Club de patinage, Université de Montréal, Mince Alors, SDC Laurier Ouest, Fondation David Suzuki, Club les Ultramontais, etc.
Chaque intervenant abordait soit un point précis du nouveau plan de stationnement, soit un chapitre, soit quelques grandes lignes, et d’autres le contexte de sa mise en place, les coûts, la rentabilité, la cible écologique ou l’aspect politique d’une telle décision. À tout le moins, chaque disposition de ce plan fut abordée pas à pas dans sa globalité par les différents orateur.es. Même si quelques-uns défendaient le nouveau Plan, la plupart des interventions décriait ce nouveau plan autant sur la forme que sur le fond.
Le temps de gratuité
Le temps consacré à des activités familiales, scolaires, sportives, culturelles ou religieuses dépasse souvent le délai de gratuité de 2 heures. Un délai trop court également pour les interventions socio-sanitaires et médicales des auxiliaires de vie. De plus comment contrôler cette périodicité de deux heures ? Un employé devra-t-il abandonner leurs postes pour déplacer son auto toutes les 2 heures, ce qui occasionnera des GES contraires à l’objectif écologique.
Le coût de la vignette
Plusieurs intervenants ont rappelé que le prix des vignettes, même à tarif social, pénalise l’accès à la main d’œuvre. Dans un contexte de pénurie de travailleurs, il sera difficile de retenir et fidéliser les meilleurs employés; un personnel stable, des gens spécialisés formés et efficients. Débourser pour travailler ? Autant travailler ailleurs ! Bref, difficile de contrer le roulement du personnel. Et le problème reste le même pour l’attraction et la rétention de la clientèle.
Quelques propositions de solutions
- Passer la période de gratuité de 2 heures à 4 heures.
- Considérer les employés des commerces d’Outremont comme des résidants.
- Ramener la période tarifée de 22h00 à 20h00.
- Tarifer le stationnement des zones achalandées.
- Illimiter les permis journaliers des résidents.
- Un carton « Visiteur » sur le véhicule indiquant l’adresse visitée.
- Abandonner l’enregistrement des plaques d’immatriculation (protection de la vie privée).
- Exonérer les véhicules électriques afin que cette politique vise vraiment l’environnement.
- Augmenter le nombre de bornes de recharge électrique.
- Développer le nombre de bus et les lignes.
- Remettre en place les secteurs, profitables aux résidants sans entrée de garage et conservant la vignette 1 pour les zones hors secteurs.
Revoyez la consultation publique du 19 février ici
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