Le conseil d’arrondissement du 9 octobre dernier a débuté avec un plaidoyer du maire M. Tomlinson sur la volonté d’atteindre la carboneutralité et les mesures à adopter pour y arriver. Voici, intégralement, la déclaration de M. Tomlinson.
Un mot sur un sujet d’une grande importance pour nous tous – l’environnement. Vous n’êtes sûrement pas sans savoir que la Ville de Montréal a récemment annoncé sa volonté de devenir carboneutre d’ici 2050. Le groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, le GIEC, a également déposé son dernier rapport le 8 octobre dernier. Celui-ci soulignait l’urgence d’agir pour ralentir le réchauffement climatique au cours des prochaines décennies. Pour y arriver, le groupe d’experts affirme que tous les États doivent réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) de 45% en 2030 par rapport à celles de 2010 et être carboneutres en 2050.
- En tant qu’arrondissement, nous avons un rôle important à jouer afin d’aider la Ville de Montréal à atteindre cet objectif ambitieux, mais nécessaire. Nous devons agir concrètement et rapidement à l’intérieur de nos champs de compétences.
- Cette action doit cibler deux objectifs principaux. Le premier, réduire de manière importante les émissions de GES, qui représente plus de 40% des émissions à Montréal, et le deuxième, devenir plus résilient afin d’absorber davantage de gaz carbonique et mieux s’adapter au réchauffement climatique.
- Pour atteindre ces deux objectifs, les arrondissements devront mettre tout en oeuvre pour hausser substantiellement la part modale du vélo et de la marche et celle du transport collectif. Également, la part modale de la voiture devra être réduite considérablement, surtout l’utilisation individuelle de l’auto.
- Ensuite, pour être plus résilients et mieux absorber le carbone produit par les déplacements motorisés, les arrondissements devront adopter des plans audacieux de plantation d’arbres, de verdissement et de déminéralisation des sols. Ces mesures sont nécessaires d’une part pour réduire les îlots de chaleur urbains (ICU) permettant de mieux faire face au réchauffement climatique, et d’autre part, réduire les impacts des changements climatiques sur les infrastructures urbaines, par exemple, lors de pluies abondantes.
- Nous allons agir très bientôt sur ces enjeux. Dans les prochains mois, nous vous proposerons des mesures concrètes afin de faire notre part. Restez à l’écoute.
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