Des efforts musclés convergent pour éviter la dégradation irrémédiable de l'église Sainte-Madeleine. Il faut consolider, renouveler, gratter, repeindre et refaire tous les scellants d'étanchéité. Des remontées de tôle doivent être insérées dans la maçonnerie pour solidifier le bâtiment.
Telles sont quelques-unes des visées de la vaste campagne de financement de l'église dont l'objectif est de 500 000 $. Malgré sa grande valeur artistique, l'église n'est pas éligible au Fonds du Patrimoine du ministère de la Culture et des Communications. Les paroissiens ont déjà contribué pour 200 000 $ depuis septembre dernier. Le bâtiment d'une richesse exceptionnelle est menacé sur plusieurs fronts. Les infiltrations d'eau dues aux défaillances de la fenestration et de la maçonnerie menacent la structure même du bâtiment et plusieurs rosaces, vitraux et fresques de l'artiste d'origine florentine Guido Nincheri sont en péril. Trois ventres de bœuf viennent de faire leur apparition dans la partie supérieure du mur du transept. Le curé de la paroisse, M. Robert Lachaîne, c.v., ainsi que l'assemblée de fabrique de l'église lancent un cri d'alarme autant aux amateurs d'art et aux ardents défenseurs du patrimoine qu'aux ressortissants catholiques, pratiquants ou non. Les contributions au financement des rénovations se font par le site web de l'église, par la poste ou directement au presbytère.
La construction de l'église Sainte-Madeleine d'Outremont, réputée pour projeter dans le ciel le plus haut clocher sur l'île de Montréal, a été complétée en 1925. Les derniers travaux de rénovation d'envergure datent de plusieurs décennies.
750, av. Outremont (voir carte)
514 273-6516
sainte-madeleine.org
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