Deux élues indépendantes, Céline Forget et Jacqueline Gremaud, ont quitté la table du conseil d’arrondissement du 2 février dernier, empêchant ainsi la conclusion du conseil d’arrondissement. Comme il n'y a plus que quatre élues au conseil d'arrondissement depuis la démission de la conseillère d'arrondissement Lucie Cardyn, il arrive que les votes se terminent à égalité d'où le recours fréquent au vote prépondérant de la mairesse. Une situation intenable pour certains. Deux candidats à l’élection partielle du 22 mars dans le district Robert-Bourassa, Marie Potvin (Équipe Denis Coderre) et Philipe Tomlinson (Projet Montréal) ont aussitôt réagi et ont chacun a fait parvenir un communiqué au Journal d’Outremont. Voici les propos retenus.

Mme Marie Potvin, candidate pour Équipe Denis Coderre se dit préoccupée :
« Cette situation fait monter les tensions à la table du conseil (…), je m'inquiète sérieusement. Si je me présente comme candidate de l'Équipe Denis Coderre à cette élection partielle c'est précisément pour tâcher d'instaurer une certaine harmonie aux débats du conseil et pour permettre des prises de décisions responsables et représentatives d'une majorité de citoyens. J'ai siégé comme conseillère de 2007 à 2013, je suis une femme d'écoute et de consensus. L'harmonie est possible croyez-moi je l'ai vécue! En ce moment ce sont les Outremontais qui au bout du compte font les frais de ces dissensions ».
De son côté, Philipe Tomlinson, candidat de Projet Montréal, déclare : « Avant de quitter la salle du conseil, les deux élues indépendantes ont exprimé publiquement leur frustration en disant que leur vote au conseil d’arrondissement n’avait plus de sens. Cela est directement lié à la démission de la troisième conseillère indépendante. Donc, parce qu’elles ne contrôlent plus l’issue du vote, elles quittent? C’est une attitude inacceptable de la part d’élues. Un vote au conseil d’arrondissement ne devrait jamais être pris pour acquis et le débat d’idées est essentiel pour une saine démocratie ».
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Commentaires
Je crois qu'on vous a très mal informé (volontairement ?) concernant l'utilisation du vote prépondérant lors d'un déficit démocratique. Présentement, il y a effectivement 4 élues: 3 conseillères et 1 mairesse. Quand les 3 conseillères se prononcent, il est mathématiquemen t impossible que les votes se terminent à égalité.
Une mairesse digne de son titre aurait usé de son vote prépondérant avec parcimonie mais la mairesse Cinq-Mars a préféré en abuser à outrance.