Lors de son intervention au conseil d’arrondissement lundi soir, la conseillère Mindy Pollak a relaté avec enthousiasme un évènement rare qui s’est déroulé en mai. « La musique adoucit les mœurs » dit le proverbe ? Preuve en est…
Selon Mindy Pollak, la chanteuse Martha Wainwright a initié des concerts aux balcons d’Outremont. Entendant les prières et chants hassidiques hors des synagogues à cause de la pandémie, l’artiste a souhaité la présence des Hassidim lors de ces aubades, et la conseillère a servi d’intermédiaire pour ce faire.
Parallèlement, « on a vu des gestes de bon voisinage pour partager des pâtisseries et remercier les voisins non-juifs de leur tolérance lors des prières et chants hassidiques », raconte Mindy Pollak. « Les voisins se connaissent plus, se parlent plus. Un moment plus rassembleur et uni qui a inspiré un quartier de Brooklyn à faire de même pour remercier leurs voisins de leur patience. »
Entre sécurité et/ou rituels…
Des prières et des chants à haute voix qui questionnent toutefois les pratiques religieuses collectives avec, parfois, des rassemblements de « plus de 40 personnes sans masques et qui se serrent la main en dépit des consignes sanitaires », observe Mary Soderstrom, spécifiquement dans certains secteurs de la rue Durocher. « Pourquoi ne pas les inviter à le faire sur leurs balcons et terrasses en toute sécurité ? », demande-t-elle alors que nombre de Hassidim font déjà ainsi.
Dans ses mots, le maire Tomlinson a répondu qu’on ne peut pas imposer aux gens le cadre de leurs rites et pratiques, mais les inviter à le faire dans le cadre d’un bon voisinage pour toutes les parties pendant cette période particulière.
Revoyez la séance du Conseil d’Arrondissement du lundi 1er juin ici.
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Commentaires
Malheureusement , il est interdit aux femmes hassidiques de chanter et d'ajouter leurs voix à ces envolées mélodieuses. Dommage pour nous mais surtout pour elles !