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La propreté, cet acquis disparu

Détails
ÉDITORIAL
Publication : 15 septembre 2021
Par René Soudre

PHOTOS LE JOURNAL D’OUTREMONT

Dans certaines zones de l’arrondissement, il semble que la gestion des déchets soit laissée au bon vouloir des résidants. Des sacs éventrés de matières organiques qui jonchent le sol pendant des jours en pleine canicule, des objets encombrants (toilettes, matelas, micro-ondes) sur le trottoir ou même dans les espaces publics, des papiers qui tapissent les rues… Mais que se passe-t-il?

  • Cet appareil micro-ondes rempli de couches souillées a été laissé sur la voie publique pendant 10 jours.
  • Carré d’arbre sur l’avenue Bernard, 12 septembre 2021.
  • Ruelle Bernard, 14 septembre 2021.
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Depuis toujours, son nom évoque l’élégance, la beauté, l’aisance, la grâce et la fierté. Mais voici qu’Outremont se bute à une épidémie singulière de décrépitude qui écorche sa réputation de milieu de vie sain et agréable. Autrefois ville modèle, aujourd’hui, tristement, c’est l’arrondissement poubelle, dans certaines zones de la partie nord, du moins.

Il n’est pas normal que les contribuables interrogent à répétition leur administration sans qu’elle passe à l’action de façon soutenue pour redresser sa gestion des déchets domestiques.

Après avoir longtemps trébuché sur les amas de détritus dans leurs ruelles, voilà que des citoyens d’Outremont doivent en plus s’inquiéter de l’insalubrité de certaines avenues de l’arrondissement.

Le souci de la propreté et de la salubrité des lieux publics relève d’un savoir-vivre avec lequel nous avons toujours vécu sans jamais nous en préoccuper. Ne devrions-nous pas, par ailleurs, tenir pour acquis que la portion de nos taxes municipales destinée à la gestion des déchets domestiques sert non seulement à assurer le bon état de nos espaces publics, mais contribue également à la sérénité des citoyens?

Pourquoi notre administration tarde-t-elle à résoudre le problème de plus en plus criant des dépôts sauvages d’ordures domestiques sorties hors des heures de collecte, tout comme celui des objets encombrants, alors qu’il existe un chapelet de ressources pour les récupérer, ne serait-ce que les Écocentres? Il y a sept points de service à Montréal.

Pendant la période du déménagement à Montréal, autour du 1er juillet, on ferme les yeux. Mais le reste de l’année, impossible de faire l’autruche. Ce paysage d’ordures est immonde.

Sur l’Île de Montréal, les villes liées comme les autres arrondissements semblent pourtant avoir trouvé une façon de faire pour éviter ces camouflets à l’environnement. Vous n’avez qu’à visiter Ville Mont-Royal, Rosemont ou Westmount pour vous en convaincre. Visiblement, dans ces localités et dans bien d’autres, les cas flagrants de dépôts sauvages semblent rarissimes. La situation est d’autant plus désolante que, abandonnés dans une ruelle ou en bordure d’une avenue, les sacs de déchets éventrés révèlent souvent papier, carton, verre, métal, plastique et parfois résidus alimentaires, qui échappent aux bacs de recyclage et de compostage.

Comment expliquer l’absence de mesures vigoureuses et efficaces pour contrer les périls de cette insalubrité? Comment, en pleine pandémie, peut-on prétendre à quelque transition écologique – telle que prônée par l’arrondissement – sans expliquer la persistance de cette incurie? La propreté de notre environnement est l’affaire de tous (résidant, éboueur, conseil municipal, sécurité publique…). Un conseiller d’arrondissement soucieux du bien-être de ses concitoyens ne doit-il pas se faire un point d’honneur d’arpenter les avenues de son district afin d’y repérer les problèmes de déchets éparpillés pour les signaler sans tarder aux autorités? Le travail des éboueurs ne devrait-il pas être observé avec soin pour mieux en déceler, s’il y a lieu, les failles? La Sécurité publique, dont l’un des mandats porte sur l’application de la réglementation sur les ordures ménagères, ne devrait-elle pas noter toute délinquance et en prévenir aussitôt les autorités compétentes? Enfin, l’arrondissement ne devrait-il pas instaurer un système pour identifier rapidement les contrevenants et leur imposer les sanctions prévues par le règlement?

Au moment où le rapport du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat ) est sorti et que tout le monde s’entend pour dire qu’il est minuit moins une pour l’environnement, ce ne sont pas seulement les multinationales qui doivent repenser leur manière de faire. À plus petite échelle, dans notre propre arrondissement, dès qu’on franchit le seuil de la porte, on doit aussi penser à la Terre, et cela commence par déposer ses sacs à ordures et ses objets encombrants à l’endroit et au moment où il est permis de le faire !

La conseillère du district Joseph-Beaubien et présidente de la Commission sur l’eau, l’environnement, le développement durable et les grands parcs de Montréal, – dont l’un des mandats est la gestion des déchets et du recyclage –, Mme Valérie Patreau, affirme être parfaitement au courant de certains enjeux de salubrité, et que l’arrondissement y travaille en profondeur depuis des mois.

« (…) La pandémie a d’ailleurs mis encore plus en lumière ces situations et nous avons pris plusieurs mesures à court et à moyen termes pour les améliorer », dit-elle. « La sensibilisation est une des mesures les plus importantes à court terme : auprès des résident.e.s, auprès des commerçant.es et auprès des personnes en visite ». En matière de sensibilisation, Mme Patreau soutient avoir mis en branle toute une campagne d’affichage dans les parcs, les ruelles et sur les avenues piétonnes; un aspect qui sera continuellement bonifié afin de rejoindre le plus de gens possible avec les informations pertinentes, notamment le lieu et l’heure des différentes collectes.

Elle ajoute que « Les concepts de la transition écologique et de l’économie circulaire sont encore nouveaux pour une grande partie de la population et plusieurs changements de comportement sont nécessaires ».

Mme Patreau affirme également que l’arrondissement planifie d'autres mesures qui seront annoncées dans les prochaines semaines et prochains mois.



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La propreté, cet acquis disparu

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ÉDITORIAL
Publication : 15 septembre 2021
Par René Soudre

Dans certaines zones de l’arrondissement, il semble que la gestion des déchets soit laissée au bon vouloir des résidants. Des sacs éventrés de matières organiques qui jonchent le sol pendant des jours en pleine canicule, [ + ]

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Pourquoi L’Express d’Outremont a fermé ses portes

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ÉDITORIAL
Publication : 2 octobre 2018
Par René Soudre

Devrais-je honnêtement me réjouir de la fermeture d’un journal concurrent, ou me désoler d’un recul de la démocratie locale ? Les deux possiblement, mais le problème est malheureusement bien plus grand que ça.

L’Express d’Outremont a été fondé il y a 26 ans par Alain Tittley, René Soudre et Jean Lessard. Voici la page couverture du tout premier numéro, paru le 29 mai 1992. PHOTO LE JOURNAL D’OUTREMONT

Peut-être, notamment au niveau des retombées publicitaires, y soutirerais-je quelques avantages, mais il s’agit ici d’un journal qui avait sa raison d’être, notamment pour sa très bonne couverture des affaires municipales. La fermeture de L’Express d’Outremont est un triste prolongement de la crise des média qui sévit partout, précisément chez les journaux locaux.

Je connais bien l’Express d’Outremont pour l’avoir fondé avec 2 partenaires il y maintenant 26 ans. Le journal était alors de périodicité bimensuelle et se distinguait par une signature graphique unique, sur un format broadsheet – par opposition au tabloïd –, c’est-à-dire un format qui s’apparentait plus à celui des grands quotidiens. Grâce à son implication soutenue dans le milieu, l’Express d’Outremont est vite devenu le seul journal local digne de ce nom dans la localité.

La vente au groupe Transcontinental au tournant de l’an 2000 aura toutefois contribué à dénaturer le produit d’origine, après l’avoir réduit à un format tabloïd, puis le jumeler avec le journal de Ville Mont-Royal, pour enfin en changer le logo, à l’image des autres journaux appartenant au Groupe Transcontinental, uniformisant sa présentation et aliénant son caractère distinct. Puis les bureaux administratifs du journal ont été déplacés dans l’ouest de la ville de Montréal, par soucis d’économie d’échelle certainement, ayant pour conséquence d’affaiblir la présence du journal local dans son milieu. Le résultat tout à fait prévisible a été que les commerçants locaux, unique source de revenu du journal par leurs placements publicitaires, l’ont déserté graduellement.

Il n’en demeure pas moins que le véritable enjeu reste l’état de précarité généralisé des journaux locaux dû à la migration vers les réseaux sociaux des placements publicitaires, et à la décision de plusieurs villes et arrondissements de pratiquement « couper les vivres » aux publications locales en y retirant les espaces publicitaires et les avis publics, comme c’est le cas à Outremont.

Si le Journal d’Outremont que vous lisez en ce moment ne fait pas exception à la règle, son plan d’affaires semble mieux adapté à la réalité d’aujourd’hui. En proposant une publication papier trimestrielle de qualité et une publication web à la semaine, le journal d’Outremont, que je dirige, est, peut-être, dans sa forme actuelle – et l’avenir nous le dira – le prototype du journal de quartier de demain.



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Pourquoi L’Express d’Outremont a fermé ses portes

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ÉDITORIAL
Publication : 2 octobre 2018
Par René Soudre

Devrais-je honnêtement me réjouir de la fermeture d’un journal concurrent, ou me désoler d’un recul de la démocratie locale ? Les deux possiblement, mais le problème est malheureusement bien plus grand que ça. [...]

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Éditeur :René Soudre
Assistante-éditrice : Hélène Côté
Collaborateurs : Julie Turgeon, Viktor Lavoie, Emmanuelle Beaubien, Carla Geib
Photos : Marili Soudre-Lavoie
Administration : Hélène Lavoie
Ventes : Marili Soudre-Lavoie, René Soudre

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