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L’école Lajoie, constituée de deux bâtiments (un sur Lajoie et l’autre sur Outremont), reçoit de plus en plus d’élèves et souhaite agrandir sa cour. Le terrain de stationnement hors rue sur Champagneur, voisin de la cour d’école, suscite de l’intérêt.

L’arrondissement entend le céder à l’école qui en fera un mini parc avec divers jeux et promet d’en laisser l’accès aux Outremontais le soir et les fins de semaine.
Mais pourquoi se départir d'un terrain public et perdre cet avoir collectif alors que l’arrondissement pourrait très bien réaliser ce mini-parc et le rendre accessible aux élèves de Lajoie durant les jours de classes ?
La meilleure façon d’assurer l’avenir de cet espace est de le conserver. Dans ce secteur de triplex, proche de l’avenue Bernard, il a une grande importance pour Outremont. Qu’il devienne une aire de stationnement de voitures électriques, de vélos, un mini-parc, une coop, ou autre… qui peut prédire les besoins de l’arrondissement dans 25 ans ? Laissons la vocation de cette parcelle évoluer selon nos besoins à venir. Faisons-en un mini-parc maintenant si les citoyens et commerçants sont en accord, mais sans le céder.
Si l’école en devient propriétaire, elle pourrait éventuellement décider de vendre un des bâtiments ou les deux pour des raisons qui lui appartiennent et le terrain de jeux partirait avec la vente.
Céder un terrain public est une démarche sérieuse, irréversible.
De plus, l’accès aux jeux n’est pas toujours possible lorsque ceux-ci sont dans l’enceinte de l’école. Prenons celui de l’école Guy-Drummond, par exemple. La clôture de la cour d’école est souvent fermée les soirs et la fin de semaine. Les enfants n’ont pas accès aux jeux qui ont pourtant été payés par l’arrondissement.
Pourquoi nous faudrait-il devenir locataires d’un espace dont nous sommes propriétaires ? Sur Champagneur, l’arrondissement doit garder ce terrain, consulter les Outremontais sur son usage, le convertir en mini-parc public si tel est la volonté, créer une entente avec l’école et conserver le contrôle sur l’accès au parc. Tout le monde y trouverait son compte.
Céline Forget,
Outremont
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Pierre Joncas