En réponse à une lettre d’opinion expédiée par M. François Audet et signée par quatre résidants de l’avenue de l’Épée dans nos pages le 2 février dernier sous le titre « Déchets en permanence av. de L'Épée » le directeur de la Sécurité publique d’Outremont, M. Edison Ramirez, tient à apporter ces précisions.
M. Audet,
J'ai bien lu votre courriel du 31 janvier dernier dans lequel vous portez plainte notamment sur le service que je dirige depuis maintenant 10 ans.
Je suis étonné et déçu de vos allégations de négligence, d'autant plus que j'ai personnellement assuré un suivi de vos demandes qui m’étaient adressées directement depuis plus d'un an. D'ailleurs, en juillet dernier, vous vous êtes dit très satisfait du suivi professionnel de la Sécurité publique relativement à votre plainte sur les autobus scolaires.
Chaque fois que vous m'avez interpellé pour un problème de propreté, une attention spéciale a été inscrite sur la feuille de route de mes patrouilleurs qui ont exercé une vigilance accrue du secteur pendant 32 jours au cours de l'année dernière.
Vous mentionnez dans votre note la technique des autocollants verts, cela prouve bien le suivi qui a été fait par nos agents. Ces autocollants sont posés sur des sacs qui ont été fouillés par eux. Cela évite de faire des fouilles répétitives lors des quarts de travail subséquents.
En plus des vérifications des agents de la Sécurité publique, l'inspecteur en propreté (qui relève de la Direction des travaux publics de l'arrondissement) a fait de la sensibilisation dans votre secteur (avenue et ruelle de l'Épée).
Nos patrouilleurs sont intervenus pas moins de 119 fois dans votre zone en 2015, en enquêtant à 79 occasions au sujet des ordures et terrains malpropres. Ils ont émis dans cette période 16 avis d'infraction, 24 avis de non-conformité et 6 constats d'infraction. Ils ont aussi enquêté 33 fois sur des déchets sans trouver de preuve nous permettant d'appliquer la réglementation. De plus, les propriétaires de 21 vélos ont reçu des avis parce que leur bicyclette était attachée en violation avec la réglementation.
En conséquent, j'aimerais obtenir de votre part des précisions ou des exemples de négligence, dont nous serions coupables.
Je trouve regrettable que vous viviez ce type de problème avec votre voisinage. Mais vous conviendrez que le problème que vous nous décrivez dépasse la simple application des règlements. Il en va du sens civique de vos voisins.
Pour notre part, outre les efforts décrits ci-haut, nous ne pouvons pas surveiller en permanence votre ruelle. Nous n'avons qu'un seul patrouilleur par quart de travail sur l'ensemble du territoire de l'arrondissement pour répondre aux plaintes, appliquer les règlements municipaux et assister les citoyens lorsque requis. Nous faisons réellement tout en notre pouvoir pour vous aider mais il y a une limite aux ressources et aux efforts que nous pouvons accorder à un dossier.
Lorsque vous constatez la présence de bacs à ordures en dehors de l’horaire autorisé et en violation des règlements, vous n’avez qu’à signaler le numéro de la Sécurité publique : 514 495-6241. Cette ligne téléphonique est en opération 24 heures par jour, 7 jours par semaine. Un patrouilleur se rendra sur place pour enquêter dans les meilleurs délais.
Je constate que ni vous, ni aucun des signataires de votre correspondance n'a appelé la Sécurité publique pour signaler un problème au cours de l'année 2015. C’est moi qui ai procédé au suivi de vos plaintes après les avoir reçues par courriel.
Je demeure entièrement disponible pour vous rencontrer et voir de quelle façon nous pourrions vous aider davantage mais vos attentes doivent être raisonnables et tenir compte des ressources disponibles.
Veuillez accepter, Monsieur Audet, mes salutations distinguées.
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Commentaires
Je retiens de votre réponse qu'Il est malheureux de constater le manque de ressources à l'arrondissemen t pour l'application des règlements municipaux. Aussi, y a t-il lieu de mettre sur pied un programme de formation sur le sens civique à l'arrondissemen t?
Je vous remercie à l'avance de votre réponse.,
Jean De Julio-Paquin