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A propos de la Table de concertation

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Publication : 6 mai 2021
Par M. Camille Cadouri

En tant que citoyen d'Outremont ayant toujours entretenu de nombreux liens chaleureux avec la communauté juive, je suis outré par l’amalgame que cette Table de concertation fait dans son introduction entre les ‘Juifs’ et les Hassidiques.

La grande majorité des Juifs du monde entier ne sont pas hassidiques; et les Hassidiques, une minorité infime, ne sont en aucune façon le visage du Judaïsme authentique et traditionnel. Les Hassidiques représentent une famille de sectes que la grande majorité des Juifs (religieux ou non) désapprouvent et considèrent comme une aberration récente (moins de 3 siècles) dans l’histoire des Juifs (plus de 3 millénaires).

Confondre Juifs et Hassidiques, c'est l'équivalent de mettre tous les Chrétiens du monde et les Témoins de Jéhovah dans le même panier.

Le texte sur la Table commence par ‘Juifs’ (majuscule s'il vous plaît) mais grâce à un tour de passe-passe qu'il espère restera inaperçu, saute deux paragraphes plus tard au vrai but de cette table: mettre en contact Hassidiques (et non pas les Juifs) et 'les autres'. Cette façon de procéder est cousue de fils blancs et ne peut leurrer que les personnes qui n’ont aucune notion du sujet.

Le but en soi de cette Table est peut-être louable mais est-elle vraiment nécessaire? Le respect des règlements actuels suffirait amplement à maintenir le bon voisinage.

La position exprimée par le projet de cette Table manifeste soit de l'ignorance, soit une manœuvre politique à peine camouflée.

Je crains fort que cette Table de concertation ne soit qu'une façon de préparer le terrain en faveur de toutes sortes d’accommodements imminents déjà consentis en coulisse pour des raisons plus électorales que de bon voisinage.

Camille Coudari
le 6 mai 2021



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Vivre-ensemble OU diviser pour régner ?

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Publication : 4 mai 2021
Par Léon Gagnon

Dans une note récente le maire Tomlinson faisait part de la mise en place d’un comité du Vivre-ensemble. Comme je réside dans le secteur depuis près de 50 ans, c’est la troisième fois que j’entends parler de ce genre de comité.

Ce qui m’étonne dans la présentation faite par le maire c’est qu’il fait mention de deux groupes : une communauté hassidique et d’autres personnes qu’il qualifie de non-hassidiques. Donc personnellement je ferais partie d’un groupe désigné par l’attribut de NON, la référence étant le groupe hassidique. Je trouve très effrontée et anti-citoyenne cette façon qu’utilise le maire pour me qualifier.

Il y a dans Outremont des personnes qui sont d’abord des citoyens, qui résident ici, qui paient leurs taxes à la municipalité, qui font une part de leurs activités professionnelles ou économiques ici. Ces personnes parlent différentes langues, en majorité français, et sont d’origine variée. La plupart de ces personnes sont fières d’être Outremontaises, de vivre dans un milieu de choix avec un grand nombre de services à proximité, dans un espace physique de qualité et sécuritaire. Ces personnes ne se définissent pas d’abord par leurs différences mais par leurs points communs.

Ces citoyens sont heureux d’appartenir à une communauté multiculturelle où la majorité des gens sont éduqués et respectueux. Donc les citoyens d’Outremont font leur part pour le maintien de cette qualité de vie en respectant les règlements municipaux. Ce qui veut notamment dire : maintien de la propreté autour de leur domicile, entretien de leurs bâtiments, respect des voisins et des espaces publics, de même que relations conviviales. C’est d’abord ça le Vivre-ensemble.

Donc je suggère à notre maire de mettre de côté son comité du Vivre-ensemble basé sur une dualité qui s’affronte et plutôt de favoriser le respect des règlements municipaux, la base même du Vivre-ensemble qui rallie tous les citoyens. Ces règlements ont été graduellement mis en place depuis la naissance d’Outremont en 1875. Ces règlements définissent les relations entre nous, notre civisme, soit de profiter des avantages du milieu et de faire notre part pour maintenir tous ces avantages. Notre communauté c’est l’arrondissement d’Outremont, et ses membres sont tous les citoyens d’Outremont.

Léon Gagnon,
Outremont, 4 mai 2021.



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Les archives, ces grandes oubliées

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Publication : 22 avril 2021
Par Michèle Stanton-Jean

La majeure partie des archives de l’arrondissement est entreposée au 2e étage d’un bâtiment industriel du Mile-Ex. Le bâtiment ne répondrait pas aux normes de conservation d’archives (selon l’ex-archiviste d’Outremont Jean LeBlanc) et n’est pas accessible au public. Les archives y ont été relocalisées pour une période d’un à deux ans, en 2014, en attendant l’aménagement de locaux à Outremont. Depuis plusieurs années, des citoyens en réclament le rapatriement. Le Maire Tomlinson affirme vouloir ouvrir les archives à la population, mais il n’y aurait aucun espace en ce moment pour les entreposer à Outremont. Une concitoyenne, Michèle Stanton-Jean, réfléchit à l’importance de la conservation et de l’accès aux archives.

J’ai fait ma thèse de maîtrise, obtenue en histoire en 1975, à l’Université de Montréal grâce aux archives des Sœurs de Sainte-Anne. C’est la générosité de cette communauté qui m’a ouvert ses archives afin de me permettre de mener à bonnes fins ce travail sur « Le collège Marie-Anne : fondation et expansion (1932-1958) ».

L’article bien documenté de Jean-François Nadeau sur ces archives et sur l’importance de sauver partout au Québec ces données essentielles démontre à quel point la situation de ces collections, à mon avis, tout aussi importantes que les données dans tous les autres domaines scientifiques est précaire.

Les histoires pénibles dont nous prenons connaissance à l’heure actuelle sur ce patrimoine, mal conservé, mal connu, parfois même en voie de disparition, ne semblent pas trop émouvoir nos gouvernements et la population en général.

En ayant eu accès aux archives des Sœurs de Sainte-Anne, j’ai pu découvrir et analyser les combats acharnés menés contre un clergé qui ne voulait pas voir s’ouvrir de nouveaux collèges classiques pour les filles, ce qui était la seule voie pour leur permettre d’accéder à l’université. Le premier collège avait été fondé en 1908 par les sœurs de la congrégation de Notre-Dame, l’approbation du clergé ayant été obtenue étant donné la menace de l’ouverture d’un lycée laïque à Montréal. Grâce, entre autres, à la complicité des sœurs des deux communautés, il fut possible aux Sœurs de Sainte-Anne d’ouvrir leur collège en 1932.

Comment faire l’histoire des femmes sans avoir accès aux archives des communautés religieuses qui furent durant des siècles des gestionnaires essentielles de nos services sociaux et éducatifs.

Michèle Stanton-Jean, historienne, une des auteures de l’Histoire des femmes au Québec et co-auteure avec Marie Lavigne de Idola Saint-Jean, l’insoumise.




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Un camouflet au père de la loi 101

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Publication : 18 avril 2021
Par Me Jean A. Savard

Alors que la mairesse Valérie Plante dévoilait en grandes pompes, le 22 mars dernier, son ambitieux Plan d’action en matière de valorisation de la langue française à Montréal, elle et son administration refusent de donner leur accord à ce qu’une promenade piétonne à Outremont porte le nom de Camille-Laurin.

Récapitulons les faits. Dans une lettre datée du 7 juillet 2020, signée par le maire d’Outremont Philipe Tomlinson et adressée au Comité exécutif de la Ville de Montréal, on demandait entre autres la permission de nommer une simple promenade piétonne, dans le Nouvel Outremont, à proximité du nouveau campus des sciences de l’Université de Montréal, « Promenade Camille-Laurin ».

Le maire Tomlinson ajoutait que cette proposition était le fruit d’analyses approfondies de la part de l’arrondissement et de la Société d’histoire d’Outremont (SHO).

Le 20 janvier 2021, une conseillère de l’arrondissement d’Outremont, Valérie Patreau, nous apprenait soudainement que cette demande était refusée, car elle ne permettait pas d’intégrer plus de femmes et plus de représentants de minorités culturelles et ethniques.

Le 21 janvier 2021, la SHO s’inscrivait en faux contre ce refus et réitérait sa demande pour Camille Laurin. Elle rappelait que Camille Laurin a vécu à Outremont pendant plus de 20 ans, qu’il a été professeur agrégé et directeur du département de psychiatrie de l’Université de Montréal dont Outremont abrite le nouveau campus où est située cette promenade piétonne.

Le 18 mars 2021, la conseillère Valérie Patreau écrivait à la SHO qu’après discussions avec des représentants de la Ville-centre, elle était toujours en attente d’une confirmation qu’Outremont aurait la permission de nommer un espace en l’honneur de Camille Laurin.

Le 22 mars 2021, la SHO écrivait à Mme Patreau, disant qu’elle se désolait de la situation et réaffirmait que la question de nommer une promenade piétonne du nom de Camille-Laurin était non négociable et que ce refus déguisé d’honorer le père de la loi 101 était une insulte à son nom, à la SHO et à tous les Québécois. Et j’ajoute, à tous les Outremontais.

Il est clair que malgré sa récente profession de foi envers la langue française, la mairesse Valérie Plante et son administration n’ont jamais eu l’intention de permettre à l’arrondissement d’Outremont d’honorer la mémoire du père de la loi 101, en nommant, sur son territoire, une simple promenade piétonne, du nom de Camille Laurin.

Cette attitude cavalière et méprisante de la Ville-centre se doit d’être dénoncée.

Me Jean A. Savard, c.r.
Président, Société d’histoire d’Outremont



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Des terrains de tennis pour tous !

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Publication : 30 mars 2021
Par M. Michel Bolduc

Je m’adresse à tous les membres du conseil municipal afin que les terrains de tennis du Parc Joyce perdent leur titre et statut de club privé, et qu’ils deviennent accessibles à tous ceux et celles qui paient leur abonnement pour les autres terrains, soit saint-Viateur et Garneau. Il n’est pas normal que l’arrondissement accorde des privilèges seulement à ceux qui en ont les moyens.

De plus, l’arrondissement dépense actuellement 2 000 000$ pour rénover le chalet (privé également). Ce dont tous les amateurs de tennis ont le plus besoin, car ils sont de plus en plus nombreux et c’est très bien, ce sont de terrains additionnels. Ceux-ci pourraient être aménagés au Parc Beaubien où l’espace est disponible et également au campus de l’université. Alors, vive le tennis et abolissons les privilèges indus.

Michel Bolduc,
Outremont



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Réponse aux propos du maire au sujet des archives

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Publication : 29 mars 2021
Par M. Jean LeBlanc, ex-archiviste de l’arrondissement d’Outremont

On peut se réjouir de l’intention du Maire Tomlison d’améliorer le sort et l’accessibilité des archives d’Outremont, il faudrait toutefois qu’il sache de quoi il parle. L’article de M. Joanny-Furtin dans l’édition du 16 mars dernier du Journal d’Outremont, rapportant les propos du maire, montre que celui-ci ne connait manifestement rien à la situation des archives.

Je corrigerai ici ses principales affirmations.

Les archives dans un sous-sol du Mile-Ex?
La majeure partie des archives de l’arrondissement est entreposée au 2e étage d’un bâtiment industriel de ce quartier, le reste est dans les locaux de l’arrondissement. Le bâtiment est solide et sécuritaire mais ne répond pas aux normes de conservation d’archives et n’est pas accessible au public. Les archives y ont été déménagées pour une période d’un à deux ans, en 2014, en attendant l’aménagement de locaux à Outremont.

Il n’y a pas d’espace suffisant pour recevoir les archives?
Des espaces suffisants, il y en a, mais il semble qu’on les ait destinés à d’autres usages. Quant au bâtiment sur St-Viateur, il est un peu petit et nécessite des rénovations majeures. Le projet de rénovation et d’agrandissement de celui-ci amorcé sous l’administration de Mme Cinq-Mars a été abandonné par l’administration actuelle.

Il faut ouvrir chacune des boîtes?
Depuis plus de 30 ans, l’inventaire des archives est informatisé : on sait avec précision non seulement où sont les documents mais également s’il s’agit de documents à conservation permanente ou s’ils doivent être éliminés et à quel moment cela doit être fait. On n’a donc pas besoin d’ouvrir chaque boîte pour savoir ce qu’elle contient!

Si le tri n’a pas été fait au cours des dernières années, c’est parce que l’administration de l’arrondissement n’a pas donné l’autorisation de détruire les documents périmés et sans valeur administrative ni historique.

Pour les plans d’origine d’une maison ancienne, il n’existe pas de fichier informatique?
Les plans des immeubles ainsi que tous les permis sont répertoriés dans une base de données. Si la réponse aux demandes d’accès aux documents par les citoyens prend beaucoup de temps, ce n’est pas à cause du service des archives - dont le temps de réponse est de moins de 24 heures - mais à cause de blocages ailleurs dans l’administration.

Il n’y a pas d’équipe pour le faire?
Jusqu’en 2019, les archives d’Outremont étaient gérées par une équipe formée d’un archiviste professionnel à plein temps et d’une archiviste occupant un poste d’agent de bureau à temps partiel, complétée occasionnellement par un archiviste contractuel. Le poste de l’archiviste et celui à temps partiel ont été abolis par l’administration actuelle et remplacés par un seul poste de technicien à plein temps.

A en croire M. Tomlinson, les archivistes n’auraient rien fait depuis trente ans! En fait, les archives sont en ordre et les outils pour les gérer sont en place. Il manque la volonté politique de les loger adéquatement, de supprimer les obstacles et d’embaucher le personnel nécessaire. En somme M. le maire devrait se renseigner avant de dire et surtout d’entreprendre quoi que ce soit.

Jean LeBlanc
Archiviste de l’arrondissement d’Outremont de 1988 à 2019




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La ruelle n’est pas une poubelle !

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Publication : 29 mars 2021
Par M. Tomasz Szkopek-Szkopowski

Chers représentants de l'arrondissement d'Outremont,
J'espère que vous allez bien. Voici à quoi ressemble notre ruelle entre Champagneur et Bloomfield aujourd'hui (29 mars 2021), quelques jours après ma première plainte. J'ai passé mon temps de déjeuner à nettoyer les ordures qui soufflaient dans notre jardin.

Pourquoi les rues d'Outremont sont-elles comme des poubelles à l'époque médiévale? S'il s'agit véritablement le dossier numéro 1 pour l'administration comme indiqué dans l'entretien avec le maire dans le Journal d'Outremont (vol 11 no 1, printemps 2021), alors peut-être qu'une réévaluation de la politique de la ville pour faire face au problème est nécessaire.

Des sanctions significatives sont-elles imposées à ceux qui jettent des ordures de façon flagrante?

Cordialement,
Tomasz Szkopek-Szkopowski
Av. Bloomfield




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Taxes en hausse de 7% !

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Publication : 19 mars 2021
Par M. Marc Poulin

Les citoyens d’Outremont viennent de recevoir leur compte de taxes municipales. Sans surprise, Ils ont été à même de constater que contrairement à ce que le Maire Tomlinson avait annoncé lors de la rencontre du budget, leurs taxes locales relatives aux services ont augmenté plutôt que de voir la baisse promise sur de fausses prémisses mathématiques.

La surprise est plutôt venue de la taxe locale relative aux investissements qui a fait un bond vertigineux de 15% pour l’unifamiliale moyenne. M. Tomlinson s’était bien caché de cet état de fait hautement prévisible dans sa présentation budgétaire. Il semble bien que cet excès d’amour pour les dos d’âne et les saillies de trottoir finisse par se répercuter dans le compte de taxes. Bilan, le compte de taxes locales, fruit de la gestion financière irresponsable de Projet Montréal Outremont est en hausse de 7%. Vous avez bien lu 7%!

Mais ce n’est pas tout. L’arrondissement a approuvé pour plus de 7.,5M$ de nouveaux emprunts lors des derniers conseils d’arrondissement. Questionné à savoir quel sera l’impact de ces emprunts nouveaux sur les comptes de taxes futurs, le Maire était incapable de donner une réponse et a esquivé la question. M Tomlinson a plutôt voulu faire valoir qu’il trouvait que son compte de taxes personnel n’avait pas monté tant que ça compte tenu de la hausse de valeur foncière de sa propriété, qui semble en deçà de la moyenne au demeurant. Mais M Tomlinson les deux éléments n’ont aucun rapport! De plus les locataires qui ne bénéficient pas d’une plus-value de leur propriété vont voir augmenter leurs loyers pour compenser… (…)

Quand on sait que ces 7,5M$ de nouveaux emprunts vont, entre autres, servir à (…) la Placette Champagneur à 500 000$ ou le chalet de parc Lamborghini Joyce à 2,1M$, il y a de quoi être inquiet pour les administrations qui vont suivre. Ces emprunts seront sur votre compte de taxes pour de très nombreuses années. Que le Maire dépense ainsi sans en mesurer l’impact à long terme est inadmissible!

Sous Projet Montréal, la ville centre s’est endettée comme jamais auparavant et l’arrondissement également. (…)

Marc Poulin
Outremont



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Une vraie loi climat pour protéger nos enfants

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Publication : 9 mars 2021
Par Mme Sophie Dansereau aux député.e.s de la Chambre des communes à Ottawa

Il y a un an, nous étions quelques dizaines de mères à monter au front pour exiger une réponse à l’urgence climatique. Malgré la pandémie, plus de 5 000 personnes ont rejoint le mouvement Mères au front . Vingt-cinq groupes d’action se sont formés de l’Abitibi à la Gaspésie en passant par presque toutes les régions du Québec et au-delà de nos frontières. Nous sommes mères, grands-mères et arrières grands-mères, par le sang et autrement.

Nous nous levons pour protéger nos enfants. Nous exigeons des gestes forts et immédiats. De la droiture et du courage politique. Nous ne vous laisserons plus nous mentir.

En 1992, avant la naissance d'un grand nombre de nos enfants, le Canada a signé son premier accord sur les changements climatiques. Il reconnaissait la menace. Dix ans plus tard, malgré que ses émissions de GES aient augmenté, le Canada a signé le protocole de Kyoto. L'objectif était de réduire nos émissions de 6 % de 2008-2012 comparativement à 1990. N’ayant pratiquement rien fait pour atteindre ses cibles et nos émissions ayant augmenté de plus de 30 %, nous nous en sommes retirés en 2011. Le Canada a ensuite signé l'accord de Copenhague, qu’il n’a pas respecté. Puis l’Accord de Paris en 2015, qui n’est pas en voie de l’être.

Ça suffit! Nous avons besoin d’une vraie loi climat. Une loi contraignante qui nous obligera à atteindre les cibles établies par la science. Une loi rigoureuse assortie d’un budget carbone, de règles de reddition de compte tous les cinq ans, de transparence et d’imputabilité. Le premier échéancier doit être 2025 et les actions ambitieuses doivent commencer maintenant.

Une vraie loi climat ferait en sorte que des projets d’infrastructures toxiques comme GNL-Québec et Trans Mountain seraient interdits parce qu’ils aggraveraient la crise climatique. Si elles vont de l’avant, de telles infrastructures seront encore en opération en 2050, alors que le Canada s’est engagé à atteindre la carboneutralité pour la même année. Un minimum de cohérence est de mise!

Le projet de loi C-12 présenté par le gouvernement comme sa « loi sur la carboneutralité » n’a rien d’une vraie loi climat. Il est encore temps de l’améliorer. Nous demandons à tous nos élu.e.s à Ottawa d’agir maintenant avec ambition. C’est incontournable pour protéger nos enfants.

Nous bercerons d’un bras et brandirons l’autre. Nous sommes en colère, amoureusement en colère, et nous sommes de plus en plus nombreuses. Comme toutes les mères dans la nature, nous sommes prêtes à tout pour protéger nos petits. Sachez que nous vous regardons, que nous tenons le compte des gestes posés comme de ceux que vous n'avez pas le courage de faire, et que vous devrez en répondre, plus tôt que tard. Nous, mères, grands-mères et arrières grands-mères, resterons au front de votre inaction le temps qu'il faudra.

L’amour de nos enfants est notre arme de construction massive pour la suite du monde.

Sophie Dansereau,
Mère au front pour Barbara, Florence, Olivia, Delphine et Arthur et grand-mère au front pour Adrien

https://meresaufront.org



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Question mal posée?

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Publication : 25 février 2021
Par M. Pierre Joncas

Comme mesure provisoire de santé publique pendant la pandémie de Covid-19, le gouvernement du Québec a décrété l’interdiction de rassemblements de plus de dix personnes dans les lieux de culte. Même si elle n’était pas défendable sur le plan scientifique, l’interdiction ne serait pas discriminatoire puisqu’elle vise également toutes les religions.

Le soir du vendredi 22 janvier, une centaine d’hommes et de garçons de la communauté hassidique skver, illégalement réunis à leur synagogue de l’avenue Durocher, ont forcé un cordon de police pour s’enfuir, certains lançant aux agents l’accusation « nazis ».

Le 29 janvier, la revue numérique The Conversation mettait en ligne « Hassidim et rassemblements illégaux : des pistes pour comprendre1 », signé Frédéric Dejean, professeur en sciences religieuses à l’UQÀM, et Valentina Gaddi, doctorante en sociologie à l’Université de Montréal. Onze mois auparavant, le 2 mars 2020, le maire Philipe Tomlinson avait annoncé leur embauche pour éclairer le Conseil d’Outremont sur la politique et les pratiques à adopter pour favoriser notre compréhension des Hassidim et améliorer nos relations intercommunautaires.

Ayant évoqué l’incident, Dejean et Gaddi mettent en garde leurs lecteurs contre la généralisation que tous les Hassidim ne respectent pas les consignes sanitaires et profèrent des insultes aux policiers. Certaines prières juives, expliquent-ils, sont collectives par nature : au moins une dizaine d’hommes doivent se rassembler pour les prononcer afin de les rendre agréables à Dieu. Ainsi, « renoncer […] à se retrouver pour la prière du Shabbat ne serait pas […] envisageable ». Tradition millénaire, la directive viendrait « directement de Dieu »; en conséquence, cette pratique « se poursuit […] même dans des situations extrêmes telles que l’Holocauste ». Dejean et Gaddi invoquent l’expertise de spécialistes du judaïsme orthodoxe cités par le Daily News (loin d’être le quotidien le plus fiable de New York) à l’effet que « le passage du présentiel au virtuel [met] à mal l’essence même de ce judaïsme ultra-orthodoxe ». Ils ajoutent : « Il y a là pour plusieurs observateurs de la vie publique une tension difficilement réconciliable entre le respect de la loi de Dieu et de la loi des hommes, la première l’emportant sur la seconde. » Tout en reconnaissant la difficulté pour une société laïque d’accepter la situation, ils laissent entendre que la question est mal posée et suggèrent un examen de la « supposée égalité » de tous devant les règlements pour limiter la pandémie.

Dans le but non pas d’engendrer « des aménagements spécifiques » mais de promouvoir une discussion féconde, Dejean et Gaddi notent l’opposition entre, d’une part, la responsabilité des autorités civiles d’adopter les mesures voulues pour contrer la propagation d’une pandémie et, d’autre part, la nécessité « de reconnaître la multiplicité des expériences personnelles et collectives qui ne sont pas toujours évidentes ». Voilà, résumé, l’article de Dejean et Gaddi. On trouvera en renvoi le lien vers leur texte pour permettre de juger si mon précis est fidèle. Cette question délicate de la plus haute importance justifie la précaution. À huit mois des élections, il importe de ne pas fausser le sens des propos d’auteurs dont les recommandations pourraient contribuer à fixer pour longtemps la nature de nos relations intercommunautaires. Le maire est fort de l’appui d’une majorité au Conseil, quoiqu’elle soit de plus en plus contestée. Les citoyens ont le droit d’être consultés et écoutés avant la prise de décisions difficilement révocables de nature à affecter en permanence la qualité de leur vie. En saine démocratie ce problème constituerait un enjeu électoral capital et sa solution exigerait un mandat clair.

• • •

Mes pensées, maintenant.

Je conviens, sans la moindre réserve, avec Dejean et Gaddi du péril des généralisations. Leur illogisme vaut pour les hassidim, les autres juifs, les chrétiens, les musulmans, les agnostiques, les athées, etc. Il m’est impossible d’oublier la persécution de tous les juifs, ainsi que des gitans et des homosexuels, sous le régime nazi : la barbarie et les outrages de ce régime ne sont pas le propre du monde civilisé. Il était donc impératif pour celui-ci de tendre la main aux victimes de celui-là et de les accueillir afin de leur permettre de revivre dans la dignité.

Il est raisonnable de présumer de la sagesse des principes du monde civilisé, dont celui de la soumission aux exigences de la raison, et de la noblesse de ses valeurs, dont celle de traiter l’autre en égal à moins qu’une inconduite persistante de sa part ne l’en rende indigne mais, même dans cette circonstance, de ne jamais le persécuter. J’ose croire qu’à Outremont nous appartenons au monde civilisé.

Le deuxième commandement du décalogue proscrit le mensonge sous serment et le juron. Mais pour un juif comme pour un chrétien, le texte biblique (« Tu ne prononceras pas à tort le nom du Seigneur, ton Dieu, car le Seigneur n’acquitte pas celui qui prononce son nom à tort ») comporte une interdiction largement ignorée, mais bien plus grave : celle d’attribuer le sceau divin à des ordres purement humains. Si je l’ai bien compris, ce commandement interdirait l’usurpation du pouvoir de réglementation morale appartenant à l’Être Suprême par des autorités religieuses ou autres. N’exigerait-il donc pas aussi des détenteurs de l’autorité civile – chrétiens ou juifs – de refuser tout concours aux autorités religieuses, quelle qu’en soit la confession, qui pratiqueraient cette imposture?

Je ne sais pas si, à l’origine, l’exigence d’un minimum de dix hommes pour la prière du sabbat constituait une usurpation consciente de l’autorité divine : je préfère imaginer que son invocation aujourd’hui illustre l’acceptation naïve d’une tradition vénérée depuis la nuit des temps, jamais remise en question. L’Être humain est toutefois doué de raison; si c’est Dieu qui l’a créé, Il l’en a doté. Équipé de cette précieuse faculté, le sens de la responsabilité devrait l’inciter à y recourir, même quand cela réclame de l’effort, voire du courage.

Quand un virus transmissible d’une personne à l’autre propage une maladie mortifère, la raison, soumise aux exigences de l’évidence scientifique, accepte toutes les précautions nécessaires. Quel dieu sensé demanderait à ses fidèles de mettre en péril leur vie en se rassemblant pour le vénérer et risquer ainsi de compromettre une vénération qui lui est agréable? Quel dieu bienveillant envers ses fidèles exigerait d’eux qu’ils se rassemblent pour lui adresser une prière? Dejean et Gaddi, ai-je noté, laissent entendre qu’en soulevant des objections aux accommodements revendiqués par les hassidim au nom d’une « supposée égalité » de tous devant les règlements sanitaires, notre société pose mal la question. Ceci porte à craindre qu’à leur avis, le jour où la crise de la Covid-19 sera terminée, notre société posera la question de façon encore pire.

• • •

L’Outremont où ma famille s’est installée en 1940 était aussi marqué par la diversité : anglophones et francophones en nombres grosso modo comparables, catholiques et protestants de même, et une population de confession juive non orthodoxe de taille moindre, mais suffisante pour justifier la synagogue Adath Israël, dont l’imposant édifice sert aujourd’hui à la communauté chrétienne maronite de Montréal sous le nom Saint-Antoine-le-Grand. À moins que ma mémoire ne me trompe, ces différentes communautés linguistiques et confessionnelles – enfant et adolescent, j’avais des copains dans chacune – se sont toujours voisinées dans la concorde et l’harmonie, chacune respectant les aspirations et les susceptibilités de celles l’ayant précédée sur ce territoire. Par contraste, si je m’en tiens aux propos souvent répétés par le maire Tomlinson et à ceux des universitaires Dejean et Gaddi dans leur article « Hassidim et rassemblements illégaux : des pistes pour comprendre », ce serait dorénavant à la société présente antérieurement à Outremont de se soumettre aux aspirations des communautés hassidiques nouvellement arrivées. Qui pose mal la question? Pierre Joncas

Auteur des Accommodements raisonnables entre Hérouxville et Outremont, Les PUL (Presses de l’Université Laval), Québec, 2009

1 https://theconversation.com/hassidim-et-rassemblements-illegaux-des-pistes-pour-comprendre-154018

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Éditeur :René Soudre
Assistante à l’édition : Marili Soudre-Lavoie
Rédacteur en chef : René Soudre
Collaborateurs : Julie Turgeon, Viktor Lavoie, Emmanuelle Beaubien, Carla Geib, Alexis Drapeau-Bordage, Hélène Côté, Laetitia Arnaud-Sicari
Photos : Marili Soudre-Lavoie
Administration : Hélène Lavoie
Ventes : Marili Soudre-Lavoie, René Soudre

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