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L’orpheline du chemin de la Forêt

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PATRIMOINE
Publication : 25 juin 2021
Par Julie Turgeon

Située à l’abri des regards, sur le site patrimonial du mont Royal, se trouve une vieille maison en bois abandonnée depuis près de 15 ans. Son histoire est intrigante; [ + ]

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L’orpheline du chemin de la Forêt

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PATRIMOINE
Publication : 25 juin 2021
Par Julie Turgeon

Située à l’abri des regards, sur le site patrimonial du mont Royal, se trouve une vieille maison en bois abandonnée depuis près de 15 ans. Son histoire est intrigante; et sa visite donne froid dans le dos. Bienvenue au 1285 chemin de la Forêt, propriété du Cimetière Mont-Royal.

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PHOTOS MARILI SOUDRE-LAVOIE


Il n’y a qu’une poignée d’adresses sur le chemin de la Forêt à Outremont. L’un des résidants du coin, qui connaît la plupart de ses voisins, connaît également l’existence de cette demeure sur sa rue, mais sans plus. « Tout ce que je sais, c’est que cette maison désaffectée inspire des histoires pour faire peur », dit-il, sur un ton semi-sérieux.

La maison en question est à peine visible de la rue. Il faut vraiment s’étirer le cou, ou savoir qu’elle existe, pour la remarquer. On la voit de loin, au fond d’un terrain vacant où se trouvent des hangars — cachée par des arbres, à la lisière d’un bois. En fait, elle n’est accessible que par un chemin de terre, une fois passé le portail d’entrée du cimetière.

Lors de notre passage, deux dames prenaient une marche le long de ce sentier menant à la bâtisse. La plus âgée des deux n’a pas mâché ses mots pour exprimer son désarroi.

« Vous savez ce qu’ils attendent pour prendre soin de cette maison; vont-ils la laisser tomber toute seule? », nous a-t-elle questionnés, tout en demandant des précisions sur l’origine de cette maison.

Un mystère…
La maison, composée de trois logements répartis sur deux étages, est située sur le site patrimonial du mont Royal. Il y a néamoins un manque flagrant de données historiques sur cette demeure.

Ni le Cimetière, ni la Ville de Montréal, ni l’arrondissement d’Outremont ne connaissent exactement sa date de construction. « Après vérification dans nos dossiers et bien qu’il fasse partie de l’inventaire photographique, le bâtiment n’est pas classé dans les catégories de l’Étude Bisson », soutient le responsable des communications de l’arrondissement d’Outremont, Sylvain Leclerc. L’Étude Bisson a été réalisée en 1992 afin de recenser l’ensemble des bâtiments du patrimoine architectural d’Outremont.

« Selon nos recherches, nous n’avons pas non plus les plans d’origine de l’immeuble. La carte-fiche que nous avons en arrondissement indique une date de construction en 1962, mais pas de permis ni de plans pour confirmer cette information », ajoute-t-il.

Dans l’étude patrimoniale État des lieux et plan d’actions pour la conservation et la mise en valeur des composantes patrimoniales des cimetières du mont Royal, réalisée par la firme Brodeur consultants et présentée à la Ville de Montréal en avril 2006, il est écrit que la maison en bois au nord du chemin de la Forêt a été construite par les employés du cimetière vers 1955.

Cette date « ne me semble pas exacte », a répondu par courriel la directrice des programmes du patrimoine au Cimetière Mont-Royal, Myriam Cloutier. « Les maisons construites dans le cimetière l’ont été bien avant cela », a-t-elle précisé.

À titre indicatif, l’ancienne résidence du régisseur, actuellement le bureau d’accueil du cimetière, ainsi que la maison du gardien, située juste à côté, au 1297 chemin de la Forêt, ont été construites dans les années 1860.

Cependant, il est certain que cette maison isolée, qui a longtemps été un domicile pour les employés du cimetière avec leurs familles, n’est plus habitée depuis près de 13 ans. « Les derniers employés ont quitté vers 2008, parce que l’édifice nécessitait beaucoup de travaux de rénovation », a expliqué Myriam Cloutier.

Le refuge du gros chat blanc
L’ancienne maison des employés du cimetière ne paie pas de mine aujourd’hui. Elle est livrée à elle-même sur un terrain qui sert notamment d’entreposage à des pierres tombales. La peinture du bâtiment s’écaille, tandis qu’une partie des tuiles de la toiture s’effrite. La plupart des ouvertures sont placardées, hormis quelques carreaux cassés et une porte verte qui s’ouvre sur une pièce remplie d’immondices.

Malgré l’odeur infecte, il y a encore de la vie. Devant nos yeux, un gros chat blanc s’est faufilé à l’intérieur et a emprunté l’escalier à l’ancienne, étroit et abrupte, qui mène à l’étage. Certainement un habitué des lieux. Il ne serait pas le seul à avoir adopté l’endroit. D’après ce que nous a raconté un gardien du cimetière, un raton-laveur aurait aussi fait de cette maison son refuge.



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UN PAN DE MUR S’EFFONDRE À ST-VIATEUR

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PATRIMOINE
Publication : 5 avril 2021
Par Michel Joanny-Furtin

Le vendredi 26 mars, une partie du mur est de l'église Saint-Viateur, sur l’avenue de L'Épée, s'est effondré. Résidant voisin, Adrian Armorer s’en inquiète car, selon lui, « le mur est toujours dans le même état (quelques) jours plus tard, ce qui me semble étrange... [...]

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UN PAN DE MUR S’EFFONDRE À ST-VIATEUR

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PATRIMOINE
Publication : 5 avril 2021
Par Michel Joanny-Furtin

Le vendredi 26 mars, une partie du mur est de l'église Saint-Viateur, sur l’avenue de L'Épée, s'est effondré. Résidant voisin, Adrian Armorer s’en inquiète car, selon lui, « le mur est toujours dans le même état (quelques) jours plus tard, ce qui me semble étrange... On ne semble pas trop perturbé par cela… », dit-il.

PHOTO COURTOISIE ADRIAN ARMORER

Le Journal d’Outremont a contacté le père Robert Lachaine, curé de Saint-Viateur puis Émile Kutlu, marguillier de la paroisse. « Ce ne sont pas de gros dégâts puisqu’il s’agit du revêtement en pierre de taille d’une partie de la façade du côté est de l’église », explique Émile Kutlu, marguillier de la paroisse que guide le père Lachaine. « Dans le cadre d’un projet de travaux, nous avions fait le tour du bâtiment. On avait repéré un gonflement à cet endroit précis », détaille-t-il. « C’est par ailleurs le seul endroit que nous avons constaté dans cet état. »

« Pour des raisons de sécurité, nous avons alors circonscrit cet espace avec des clôtures », poursuit le marguillier. « Mais on s’y attendait après les fortes pluies des jours précédents. Nous allons faire le nécessaire pour les petits travaux de protection, mais nous irons en appel d’offres pour le gros œuvre. De plus, un programme de rénovation va commencer bientôt », affirme -t-il.

Les réparations seront couvertes
Bien que l’église Saint-Viateur ne soit pas inscrite au patrimoine historique en tant que tel, elle bénéficie toutefois d’un classement C. « Pour en couvrir les frais de restauration, nous faisons une demande de subvention auprès du Conseil du patrimoine religieux », avance Émile Kutlu. « La Ville de Montréal va aussi nous aider en prenant en charge 40 % de la dépense dans le cadre du programme PRAM - Artères en chantier mis en place lors de la réfection de l’avenue Laurier. »

Selon le site web de la Ville de Montréal, le programme PRAM - Artères en chantier propose « un soutien financier pour couvrir 40 % du coût des travaux admissibles allant jusqu'à 50 000 $, 150 000 $ ou 300 000 $ par bâtiment en fonction de son gabarit. »



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La fin d’une époque

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PATRIMOINE
Publication : 23 septembre 2020
Par Hélène Côté

Les Clercs de Saint-Viateur seraient sur le point de finaliser la vente de leur domaine sur l’avenue Querbes. Signe des temps et de l’irréversible baisse de l’engouement religieux propre à notre époque.

Ce fut d’abord la Congrégation des Sœurs de Marie-Réparatrice qui quittait le boulevard Mont-Royal, à Outremont, en 2003. Puis, les Sœurs des Saints-Noms-de-Jésus-et-de-Marie se départirent de leur maison-mère, également sur Mont-Royal, en 2016, après une mémorable saga. Enfin, les Sœurs missionnaires de l’Immaculée-Conception ont cédé leurs actifs immobiliers de la Côte-Sainte-Catherine. Des transactions toutes réalisées au profit de la reconversion en condominiums.

La communauté des Clercs de Saint-Viateur fut la première à s’installer à Outremont et la dernière à nous quitter. Une page importante de notre histoire se tourne, tant pour la valeur patrimoniale et historique des bâtiments, que pour la contribution de cette communauté au développement éducatif, social et religieux au cours du 20e siècle à Outremont. Nous en faisons ici un compte-rendu, documenté par des photos inédites que nous avons eu le privilège de capter lors de notre visite.

Le plus ancien édifice multi-étages d’Outremont
Le bâtiment austère de pierre grise domine encore le paysage de l’avenue Querbes, 124 ans après sa construction en 1896. En plus d’être l’aïeul des édifices à plusieurs étages dans l’arrondissement, c’est un des plus anciens bâtiments incluant les résidences privées. L’Étude Bisson1 qui portait notamment sur le patrimoine bâti d’Outremont, reconnaît la valeur historique et patrimoniale de l’édifice pour la rareté des ouvrages de ce type, construits avant 1900, et qui tiennent encore debout aujourd’hui. Une « bâtisse moins artistique que vaste et commode... aux lignes architecturales des plus sévères, flanquée de deux gros donjons, qui sans doute ne furent pas étrangers à la dénomination La Bastille que les malins, dès les débuts, s’empressèrent de lui décerner », peut-on lire dans le rapport de l’architecte Pierre-Richard Bisson.1

Une longue histoire
Les Clercs de Saint-Viateur sont à Outremont depuis 1887. C’est l’année où ils firent l’acquisition de la ferme Bouthillier-McDougall2 sur Côte-Sainte-Catherine pour y loger l’Institut des sourds-muets et y faire travailler les pensionnaires. Puis ils devinrent propriétaires d’un immense terrain de 200 arpents3 s’étendant vers le nord jusqu’à l’actuel Campus MIL de l’Université de Montréal. De ce fait, ils devenaient le plus important propriétaire terrien de la municipalité d’Outremont de l’époque. Prévoyant un intérêt décuplé pour le développement immobilier, le vaste terrain fut découpé en 693 lots qui ont progressivement trouvé preneurs jusqu’en 1907. Avec l’aval du plan d’urbanisme, la plupart de ces lots ont été convertis en duplex et triplex, ce qui a donné le coup d’envoi à un boom démographique sans précédent. La toponymie rappelle à notre mémoire ces pionniers, avec des noms de rue comme Champagneur, Lajoie, Ducharme, Querbes, de L’Épée et bien entendu Saint-Viateur, du nom de la communauté.

Les Clercs déménagèrent leurs pénates en 1896 dans un bâtiment tout neuf et beaucoup plus vaste, surnommé plus tard la Bastille, qu’ils ont fait construire. L’édifice faisait partie d’un domaine auquel on accédait par l’avenue Bloomfield. L’entrée principale a dû être réaménagée sur l’avenue Querbes pour céder le pas à la construction de l’Externat classique Saint-Viateur. Devenu exigu pour les besoins de la communauté, on construisit entre 1946 et 1948 une nouvelle aile au sud, la maison provinciale, pour combler les besoins des nombreuses activités et missions de la communauté. Entre les deux maisons et les reliant grâce à un corridor vitré, la chapelle de Marie Mère de Miséricorde qui est, à toutes fins pratiques, la même aujourd’hui.

Une contribution déterminante
La présence des Clercs a été importante sur le plan de l’éducation à Outremont avec la prise en charge des écoles primaires et secondaire dès le début : l’école Saint-Germain, l’école Querbes devenue Nouvelle-Querbes, l’Externat classique Saint-Viateur devenu l’école Paul-Gérin-Lajoie. Les enseignants étaient logés pour la plupart à la Bastille. Ils ont aussi présidé à la chaire des curés dans les trois paroisses d’Outremont durant des décennies de culte catholique intense. Rappelons que les offices du dimanche furent célébrés, de 1886 à 1904, dans la première chapelle, située à l’époque dans le bâtiment d’origine, au bénéfice des catholiques d’Outremont, alors que les églises que l’on connaît aujourd’hui étaient encore à l’état de projet.

La Bastille des Clercs de Saint-Viateur pouvait loger jusqu’à 30 résidants, la plupart étant des enseignants dans les écoles d’Outremont. Elle accueillait aussi des visiteurs d’autres régions et d’autres pays. Après la laïcisation de l’enseignement, la population de résidants a diminué de façon importante.

Les Clercs d’Outremont, aujourd’hui
Ils sont tout au plus 18, la grande majorité de plus de 75 ans, à habiter dans le bâtiment. Tous relativement actifs et en bonne santé, la plupart ont encore des tâches, parfois à l’extérieur, dans l’enseignement, le tutorat, la recherche ou le support aux personnes âgées. Les repas sont servis à heures fixes trois fois par jour, les midis et les soirs étant assurés par un cuisinier sur place. Le rituel de la prière avant les repas en communauté est encore de rigueur dans la petite chapelle faite de bois, de brique et de marbre, et dotée d’un orgue de bonne qualité, dit-on.

L’aménagement intérieur des lieux est d’une grande sobriété. Rien de superflu dans la décoration qui date des années 1950, après qu’un incendie eut ravagé en 1952 le dernier étage de la Bastille, ce qui a nécessité des rénovations dans tout le bâtiment.

Aujourd’hui, la maison provinciale a réduit considérablement ses activités au Québec et à l’étranger dont elle fut l’épicentre pendant des décennies. De plus, les nouvelles vocations sont rares, le dernier en lice à avoir rejoint les ordres et à y être encore, serait le père Robert Lachaine, curé de la paroisse Saint-Viateur, dont l’engagement date d’une trentaine d’années.

Après les communautés, les condos?
« Les besoins ne sont plus les mêmes ». Jean-Marc St-Jacques, économe des Clercs de Saint-Viateur du Canada, le confirme. La baisse des activités réduit la nécessité d’espaces qui coûtent cher en entretien. Aussi, plusieurs tâches que les Clercs exerçaient eux-mêmes à l’époque sont confiées à des agences extérieures pour lesquelles il faut débourser davantage.

Une offre de vente circule actuellement chez quelques promoteurs immobiliers versés dans ce marché très ciblé. L’entreprise élue devra démontrer une volonté de conserver au maximum l’intégrité du patrimoine bâti. Rien ne transpire du montant espéré par les Clercs de la transaction. À titre indicatif, la vente du couvent des Sœurs missionnaires de l’Immaculée-Conception avait était conclue à 11,3 millions en 2016 alors que celle des Soeurs des Saints-Noms-de-Jésus-et-de-Marie aurait atteint 29,5 millions. Les espoirs les plus optimistes sont donc permis, l’immobilier a le vent dans les voiles.

Selon Jean-Marc St-Jacques, la transaction sera conclue à certaines conditions, notamment celle de préserver l’intégrité de l’extérieur du bâtiment patrimonial de la Bastille. La chapelle pourrait également figurer parmi les valeurs à sauvegarder. On souhaite aussi que le paysage vu de l’avenue Querbes soit préservé et que la transaction ne se fasse pas au détriment des espaces verts actuels. Ce qui ne semblerait pas décourager les promoteurs sensibles à l’offre des Clercs face aux exigences vertes de l’arrondissement. On ne connaît pas aujourd’hui la nature de la reconversion des bâtiments mais l’histoire récente des transactions de ce type à Outremont favorisera probablement la reconversion en condos. Le père St-Jacques estime que le tout devrait être réglé d’ici la fin février 2021. Les Clercs de Saint-Viateur pourraient quitter Outremont dès l’été prochain et tourner la dernière page d’un grand livre d’histoire qui s’est déroulé sur 134 ans à Outremont.

1 Rapport de l’Étude Bisson sur Outremont et son patrimoine, réalisé pour le ministère de la Culture du Québec et de l’ancienne ville d’Outremont, 1993
2 La maison de ferme était sise à l’emplacement de l’actuel 221 McDougall
3 L’Annuaire d’Outremont 2013, Histoire, p. 12
  • Le jubé et son orgue, avec vue en plongée sur la chapelle.
  • Un corridor tout en lumière relie l’ancienne partie (1896) à une construction plus récente (vers 1946).
  • La chapelle n’a pas changé depuis des décennies.
  • L’essentiel des repas est assuré par un cuisinier sur place.
  • La serre toute en lumière.
  • Une aire de repos.
  • Le hall d’entrée sur l’avenue Querbes.
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La fin d’une époque

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PATRIMOINE
Publication : 23 septembre 2020
Par Hélène Côté

Les Clercs de Saint-Viateur seraient sur le point de finaliser la vente de leur domaine sur l’avenue Querbes. Signe des temps et de l’irréversible baisse de l’engouement religieux propre à notre époque. [...]

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Une visite au Woodside Cottage

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PATRIMOINE
Publication : 22 septembre 2020
Par Hélène Côté

PHOTOS JOURNAL D’OUTREMONT

Outremont est riche de son patrimoine ; des bâtiments dont les murs suintent d’histoire et d’anecdotes, des lieux de souvenirs et de commémoration, des pionniers qui ont marqué la ville de leurs réalisations.

Vos promenades piétonnières automnales vous mèneront sur les sentiers de l’histoire quand vous vous aventurerez à l’extrême ouest de l’arrondissement. Vous y croiserez une belle résidence d’autrefois, édifiée en 1865 sur une propriété de 20 000 pieds carrés, en amont d’une grande érablière, source d’inspiration pour le propriétaire David Edwards qui lui donna le nom de Woodside Cottage. La belle d’autrefois est toujours là, au 792 chemin de la Côte-Sainte-Catherine, coin avenue de la Brunante.

Importateur de thé d’origine écossaise, David Edwards deviendra le premier maire d’Outre-Mont - c’est ainsi qu’on l’orthographiait en 1875 – qui comptait à l’époque, le minimum requis de 40 « feux » ou foyers pour constituer une municipalité. Ce fut l’une des premières grandes résidences de l’artère principale de la ville, là où les charrettes tirées par des chevaux finissaient leur course et devaient rebrousser chemin. C’est certainement l’un des plus anciens bâtiments d’Outremont à avoir survécu au passage des décennies.

On reconnaît encore aujourd’hui le profil élégant du bâtiment, sa cheminée au centre de la toiture en pente, ses lucarnes, typiques de l’époque. Le projet de construction de M. Edwards n’était pas extravagant. Il avait besoin d’une grande maison pour loger sa famille de… huit enfants.

Après le décès de M. Edwards en 1898, le domaine a changé plusieurs fois de propriétaire, engendrant de nombreuses rénovations au gré des goûts et des besoins de chacun. C’est durant les années quarante que des travaux majeurs transformeront la maison, des changements conçus par l’architecte Aristide Beaugrand-Champagne. Signe des temps, la grande véranda frontale cédera le pas à la magnifique baie vitrée qu’on aperçoit de la rue. Le revêtement extérieur en brique rouge sera recouvert de crépi, comme le seront plusieurs bâtiments à Outremont, rénovés par le même architecte, entre autres la résidence qui porte son nom au 345 Bloomfield, le pavillon du Parc Saint-Viateur et l’hôtel de ville d’Outremont, aujourd’hui mairie d’arrondissement.

La grande maison abrite deux résidences indépendantes et distinctes, l’une ayant son entrée sur De la Brunante, et l’autre sur Côte-Sainte-Catherine, l’originale, celle qu’empruntait jadis la famille Edwards.

Gilles Boisvert est propriétaire du Woodside Cottage depuis 47 ans, ce qui fait de son « règne » le plus long de l’histoire de cette belle d’autrefois, devenue superbe d’aujourd’hui, gratifiée du souffle et de l’amour investis par les propriétaires.

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Une visite au Woodside Cottage

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PATRIMOINE
Publication : 22 septembre 2020
Par Hélène Côté

Outremont est riche de son patrimoine ; des bâtiments dont les murs suintent d’histoire et d’anecdotes, des lieux de souvenirs et de commémoration, des pionniers qui ont marqué la ville de leurs réalisations. [...]

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Le Jardin enchanté de Lucie Massé

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PATRIMOINE
Publication : 24 août 2020
Par René Soudre

PHOTOS MARILI SOUDRE-LAVOIE POUR LE JOURNAL D’OUTREMONT

Sans doute avez-vous remarqué ce qui pourrait être le plus fleuri des jardins d’Outremont, à l’angle des avenues de l’Épée et Elmwood.

La propriétaire des lieux, Mme Lucie Massé, y habite depuis près de 40 ans. Son splendide jardin, qu’elle appelle affectueusement « le jardin enchanté », a été élaboré, dit-elle, en hommage à sa grand-mère, qui a toujours entretenu une passion pour les fleurs et les plantes.

C’est au début de sa retraite – après une carrière d’infirmière clinicienne puis de directrice de CHSLD – que le jardin de Mme Massé a pris de l’ampleur, son « terrain de jeux » comme elle se plait à souligner. « J’ai alors entrepris de me débarrasser complètement de la pelouse, d’ajouter des chemins de pierres et de réaménager le jardin « plein soleil », puis le jardin « d’ombre » par la suite, de placer des visages humains sur l’arbre, en prétendant que cet arbre peut « parler » et que mon jardin est enchanté… » Cela intrigue les enfants qui aiment se promener sur les chemins de pierres à l’occasion.

Mme Massé s’occupe seule de son jardin et ce travail lui est très salutaire, particulièrement en période de pandémie : « Je ne m’ennuie jamais avec un tel jardin », affirme-t-elle. « Et puis, il y a toujours place à l’amélioration, des possibilités de remodeler, de retravailler les couleurs, les hauteurs, les perspectives et l’effet structurant. »

Son jardin est un jardin mature. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, il nécessite moins d’entretien que la pelouse. Le printemps est la période durant laquelle elle investit le plus d’énergie. « Durant l’été, je coupe une fleur fanée par-ci et une feuille par-là, afin de mettre d’autres fleurs en valeur ou d’offrir une toute autre perspective au jardin ».

L’automne est aussi une saison qui nécessite plus de travail, lorsqu’elle doit couper toutes les vivaces pour nettoyer le terrain avant l’hiver.

« Je prends grand soin de mon jardin tout comme j’ai pris grand soin de mes enfants, mes patients, mes cadres gestionnaires et mes employés », assure Lucie Massé.

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Le Jardin enchanté de Lucie Massé

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PATRIMOINE
Publication : 24 août 2020
Par René Soudre

Sans doute avez-vous remarqué ce qui pourrait être le plus fleuri des jardins d’Outremont, à l’angle des avenues de l’Épée et Elmwood. [...]

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Éditeur :René Soudre
Assistante-éditrice : Hélène Côté
Collaborateurs : Julie Turgeon, Viktor Lavoie, Emmanuelle Beaubien, Carla Geib
Photos : Marili Soudre-Lavoie
Administration : Hélène Lavoie
Ventes : Marili Soudre-Lavoie, René Soudre

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