UN COMITÉ… ANONYME OU FANTÔME ?

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VIE MUNICIPALE

Publication : 10 juillet 2020

Par Michel Joanny-Furtin

Lors des questions des citoyens le 2 juillet, Alexandra Troubetzkoy note que le Centre de bénévolat SARPAD (Services d’Accompagnement et de Répit aux Personnes Âgées à Domicile) qui œuvre depuis 40 ans à Outremont a reçu une maigre subvention de 394 $, soit 65 $ de moins que sa demande. « Sans doute n’y a-t-il aucun membre de Projet Montréal sur le CA du SARPAD ? Faut-il être ami du parti ou de la directrice de l’arrondissement ? », s’interroge-t-elle.

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« Non ! », s’en défend le maire en ajoutant que les organismes ont demandé les montants qui leur ont été accordés. « Un comité de sélection existe et il n’y a pas de gens de PM; aucune représentation politique », affirme Philipe Tomlinson, qui admet toutefois n’en pas connaître tous les membres…

« Pourquoi ne peut-on connaître leurs noms ? », questionne Marc Poulin lors d’une précédente période de questions. « Je ne peux vous donner les noms, mais ce sont des gens membres d'organismes externes de l'arrondissement avec des gens des services internes », répond Philippe Tomlinson. « C’est une politique à la Ville de Montréal de ne pas dévoiler les noms des membres de ce genre de comité. »

Plusieurs questions restent donc pour le moment sans réponse claire :
- Qui prend la décision d’attribuer ou pas une subvention à un projet ?
- Y a-t-il un panel de décideurs, un comité de sélection des projets à Outremont ?
- Quels sont ces critères ? Et, bien sûr, qui compose ce comité de sélection ?
« On se sert d’une urgence, la Covid-19, pour faire passer des résolutions… en urgence et éviter le débat », pense le conseiller Corbeil qui ajoute : « En lui déléguant ses pouvoirs, le conseil n’a-t-il pas instrumentalisé Marie-Claude Leblanc ? »

Revoyez la séance du Conseil d’Arrondissement du jeudi 2 juillet ici…

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- INTÉRÊTS EN CONFLIT OU EN APPARENCE ?
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UNE TAPE SUR LES DOIGTS

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VIE MUNICIPALE

Publication : 10 juillet 2020

Par Michel Joanny-Furtin

UNE TAPE SUR LES DOIGTS

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VIE MUNICIPALE

Publication : 10 juillet 2020

Par Michel Joanny-Furtin

Le 11 juin, « l’administration a été avisée par M. Alain Bond, Contrôleur général de la Ville de Montréal, qu’une erreur avait été commise lors de l’adoption d’une résolution du conseil, le 6 avril dernier », apprend-on par voie de communiqué.

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Face au confinement, l’arrondissement dit avoir agi rapidement pour aider les organismes d’entraide et les commerces les plus affectés. « L’administration reconnaît qu’une erreur a été commise, mais en toute bonne foi. Nous avons agi trop rapidement en raison d’une crise inédite », L’administration procédera à un ajustement à la prochaine séance du conseil pour se conformer au règlement. Le communiqué conclut : « Les organismes (…) retenus et ceux qui veulent (…) obtenir l’aide du Fonds n’ont pas à s’inquiéter; il s’agit de corriger une formalité. »

« Outremont ne fait pas comme les autres arrondissements », insiste Jean-Marc Corbeil. « À Montréal-Nord, par exemple, le conseil d’arrondissement a voté un fonds puis choisi un administrateur en la personne morale de la Table de Quartier Montréal-Nord qui coordonne plusieurs organismes communautaires et associatifs pour recevoir les projets et définir à qui les attribuer selon des critères qui ne portent pas à interprétation. »

« Les subventions des fonds de secours COVID semblent distribuées sans vraiment observer la réglementation en vigueur, même si l’administration se targue d’avoir été de bonne foi », commente le conseiller Corbeil qui ajoute : « Il est étonnant que la Direction de l’arrondissement accepte des pouvoirs délégués aussi facilement alors que le signal avait été donné que ce n’était pas la bonne façon de fonctionner. La Direction devrait prendre une certaine distance critique, notamment sur des questions qualifiées d’un peu trop urgentes et qu’on décide un peu trop rapidement… »

Revoyez la séance du Conseil d’Arrondissement du jeudi 2 juillet ici…

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UN AJUSTEMENT DE LA DÉLÉGATION DE POUVOIR

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VIE MUNICIPALE

Publication : 10 juillet 2020

Par Michel Joanny-Furtin

UN AJUSTEMENT DE LA DÉLÉGATION DE POUVOIR

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VIE MUNICIPALE

Publication : 10 juillet 2020

Par Michel Joanny-Furtin

« Si l’alerte a été lancée dès le 6 avril, pourquoi le conseil n’a pas réagi plus tôt ? », demande Marc Poulin en remettant en question la notion de "bonne foi". « Il y a un avis de motion pour modifier le règlement interne a posteriori, mais les projets et les sommes allouées ne sont toujours pas présentées au Conseil », déplore-t-il.

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« Nous n’avons rien à cacher, rétorque le maire Tomlinson. Nous avons fait une erreur et nous allons la corriger ! » En réponse au rapport du Contrôleur de la Ville de Montréal, le conseil d’arrondissement a donc adopté lors de cette séance du 2 juillet (Point 40.02) un nouvel ajustement de la délégation de pouvoirs à la Direction d'arrondissement, pour autoriser les ententes et les dépenses destinées aux organismes outremontais. Cette délégation, mise en contexte, dûment balisée, unique et limitée dans le temps, ne vaudra que pour la durée des mesures d'urgences de la COVID-19. Nouvelle urgence = nouvelle délégation = nouvelle procédure…

Dans le même mouvement, les élus ont également statué sur l’annulation de la bonification de 75 000 $ votée en juin. « Comme les fonds ne sont pas encore attribués, on abroge le 75 000 $ pour mieux y revenir plus tard », a commenté le maire Tomlinson. Aucun nouveau montant ne pourra être attribué sans une décision du conseil.

Revoyez la séance du Conseil d’Arrondissement du jeudi 2 juillet ici…

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QUESTIONS CITOYENNES

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VIE MUNICIPALE

Publication : 10 juillet 2020

Par Michel Joanny-Furtin

QUESTIONS CITOYENNES

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VIE MUNICIPALE

Publication : 10 juillet 2020

Par Michel Joanny-Furtin

22 citoyens ont fait part de leurs questions pour la séance du conseil d’arrondissement du 2 juillet.

Plusieurs citoyens constatent le « déclin progressif » de l’état des parcs à Outremont. PHOTO LE JOURNAL D’OUTREMONT ARCHIVES

Audrey Robinson estime que les parcs Outremont et Beaubien sont négligés et font face selon elle à un « déclin progressif… Est-ce en raison de la Covid-19 et du déficit de personnel que la pandémie a généré ? », demande-t-elle. « On trouve des déchets de vitres, de roches; les tables à pique-nique sont déplacées; la pression de l’eau des aires de jeux est défaillante et le gazon ne pousse pas dans certains endroits… »

Un sujet repris par Mahnaz Nikbakht et Caroline Braun à propos, entre autres, du mauvais état des bacs et poubelles dans les parcs d’Outremont. Même chose pour Tanya Giannelia à propos de l’ouverture des chalets et des toilettes des parcs en demandant des installations hygiéniques pour les promeneurs et pour les camps de jour.

Le maire assure que les services d’entretien sont au courant de la situation et font une gestion constante du parc. La pandémie a démultiplié les tâches et les cols bleus reprennent peu à peu cette situation en main. Il rappelle que le ramassage quotidien des poubelles se fait à l’extérieur des parcs afin d’éviter la circulation des camions d’entretien dans les parcs.

Philipe Tomlinson a par ailleurs expliqué que l’entretien des nouveaux parcs était pris en charge par la Ville-centre pendant la première année. L’Arrondissement prend ensuite le relais en les ajoutant dans la liste des parcs à entretenir.

Selon Max Caplun, le site web d’Outremont est difficile à consulter. Il pense qu’il faudrait faire une mise à jour plus adéquate des informations de l’arrondissement, car « tout le monde ne se fit pas aux réseaux sociaux… »

« Pourquoi ne pas restaurer les lampadaires plutôt que de les dénaturer ? Ils sont des signatures du quartier et on veut les garder dans cet esprit », s’inquiète Anouk Dansereau. « On veut garder nos lampadaires, rassure le maire Tomlinson. La Ville de Montréal veut changer, non pas les lampadaires, mais les lumières par des ampoules Dell plus écoresponsables… »

Yves Plourde, mais aussi Linda Schwey, abordent la circulation des cyclistes et des piétons et leur sécurité notamment au coin de Laurier et Côte-Sainte-Catherine où un sas à vélos empêche les véhicules de tourner à droite sur Laurier. « L’aménagement du carrefour a beaucoup changé, observe la citoyenne, et la signalisation s’avère incomplète… »

Malika Paquet souhaite en savoir plus sur les coopératives d’habitation dans le Nouvel Outremont. « Trois projets sont à l’étude pour environ 220 logements », répond M. Meloche. « Il faut postuler auprès de la Fechimm (Fédération des coopératives d'habitation intermunicipale du Montréal métropolitain). Le Suroît est à ce jour le projet de coopérative le plus avancé », affirme le directeur technique.

Responsable de l’organisme multiculturel Vision Diversité, Pamela Kamar félicite le conseil pour la fermeture de la rue Bernard et sollicite l’aide technique de l’Arrondissement pour un projet de création et d’animation musicale pendant sa piétonnisation de la rue. Le conseil répond affirmativement.

« À la demande de la Ville-centre, Outremont doit couper 3% de son budget de fonctionnement soit 460 000$. La fermeture de l’aréna, par exemple, représente 50 000$ de ce montant. » Céline Forget demande une mise à jour financière qui tienne compte des coupes et des manques à gagner, comme l’ouverture gratuite des piscines cet été. Le maire procédera dans ce sens.

Laurence Versini revient sur le rapport ConverCité et quand le maire fera connaître son analyse de l’exercice. Elle demande un moratoire partiel sur plan de stationnement, le temps de faire les études nécessaires. Idem pour les dos d’âne pour lesquels une somme de 142 000$ est budgétée. Tout en annonçant une réponse prochaine, Philipe Tomlinson affirme n’avoir reçu que des compliments à propos des dos d’âne projetés.

« Le 367 Querbes est en rénovation depuis 30 mois ! », rappelle Geneviève Beaulnes. « La cour arrière est devenue un dépotoir pour les déchets de construction. Et un arbre mitoyen a souffert de ces travaux et présente des signes de faiblesse, mais sans danger toutefois… En verra-t-on un jour la fin ? » Selon le maire et M. Meloche, il y a eu divers aléas sur ce chantier, certes ! Mais les choses avancent enfin correctement et la fin du chantier s’annonce dans les prochains mois.

Revoyez la séance du Conseil d’Arrondissement du jeudi 2 juillet ici…

UN PIIA SELON LA TYPO-MORPHOLOGIE D’OUTREMONT

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VIE MUNICIPALE

Publication : 9 juillet 2020

Par Michel Joanny-Furtin

« Ce soir, on présente une étude typo-morphologique dans le cadre de la refonte du plan d’urbanisme dont la dernière publication remonte à 1993 soit près de 30 ans », a annoncé le maire Philippe Tomlinson lors de la récente séance du conseil d’arrondissement ce 2 juillet. « Il s’agit de mettre à jour la réglementation architecturale et paysagère de l’arrondissement qui, trop général, n’est plus adaptée aux tendances actuelles en urbanisme », a-t-il précisé.

AOutremont dispose d’une vaste diversité typologique : maison unifamiliale, maison mitoyenne, triplex, conciergerie, etc., selon toutes sortes des styles d’architecture de différentes époques. PHOTO LE JOURNAL D’OUTREMONT ARCHIVES

Le site internet de l’Arrondissement présente un rapport synthèse en deux parties. La première (197 pages) détaille les aspects essentiels de ce qu’était la ville d'Outremont, son territoire, sa population, ses aménagements et son architecture. Abordant le concept universel de patrimoine, la seconde (155 pages) aborde plus précisément le patrimoine outremontais : éléments inscrits, conservation, mise en valeur, évolution d’une ville vivante… et changeante.

Outremont dispose d’une vaste diversité typologique : maison unifamiliale, maison mitoyenne, triplex, conciergerie, etc., selon toutes sortes des styles d’architecture de différentes époques. D’après l’étude réalisée il y a 25 ans déjà, entre 1988 et 1993, par Pierre-Richard Bisson et son cabinet d’architectes, cette diversité et sa richesse révèlent toutefois une « impression d’harmonie qu’il faut préserver », sans toutefois « contraindre le changement, le progrès, l’innovation ».

S’adapter aux nouveaux besoins
En résumé, et selon la page du site d’Outremont, quand on parle de patrimoine, il faut être conscient voire accepter trois principes :
- « Toute chose ancienne n'a pas nécessairement de valeur patrimoniale mais doit avoir une signification ou un intérêt particulier.
- La valeur patrimoniale ne rend pas un élément architectural intouchable.
- La conservation du patrimoine est importante, mais ce n’est pas un culte : elle doit laisser place à l'innovation, s'intégrer à la vie et non l'étouffer. »

Le cadre bâti doit être flexible, évolutif, et s’adapter aux besoins contemporains des résidants. L’arrondissement procède à « une révision complète de son règlement sur les plans d’implantation et d’intégration architecturale », a expliqué le maire.
- Étape 1 : une synthèse historique du développement d’Outremont et de son tissu urbain.
- Étape 2 : une étude typo-morphologique du paysage urbain outremontais, découpé en aires et unités de paysage.
- Étape 3 : une synthèse des aires et unités de paysages.

Refonte du PIIA
« Les nouvelles connaissances sauront inspirer et faciliter la rédaction d’un nouveau règlement sur les plans d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA) », avance le sommaire décisionnaire de l’ordre du jour de la séance du conseil du 2 juillet.

Présentée au comité consultatif d’urbanisme (CCU), au conseil d’arrondissement et au comité de suivi de l’urbanisme, « l'utilisation de cette étude, en complémentarité avec l'étude Bisson et le règlement actuel - bientôt refondu - des PIIA, amènera une meilleure connaissance de l'environnement dans lequel les bâtiments évoluent, et contribuera au maintien de la qualité des projets et en améliorera certainement plusieurs »…

Revoyez la séance du Conseil d’Arrondissement du jeudi 2 juillet ici…
Visitez la page Patrimoine du site internet d’Outremont

UN PIIA SELON LA TYPO-MORPHOLOGIE D’OUTREMONT

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VIE MUNICIPALE

Publication : 9 juillet 2020

Par Michel Joanny-Furtin

AMBIANCE ESTIVALE AU CONSEIL

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VIE MUNICIPALE

Publication : 9 juillet 2020

Par Michel Joanny-Furtin