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2 mois pour ramasser les déchets

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COURRIER DES LECTEURS
Publication : 14 décembre 2020
Par Emeric Thibaud

Le Journal d'Outremont vous encourage à nous communiquer vos lettres d'opinion. La rédaction se réserve le droit d'éditer les textes qui lui sont soumis pour en faciliter la lecture et la compréhension. Ne seront retenus que les textes sur des sujets pertinents, utilisant un langage non-discriminatoire, non-injurieux et écrit dans un français correct. Le Journal d'Outremont se dégage totalement des propos publiés et n'assume aucune responsabilité quant à leur contenu. Vous pouvez nous communiquer votre missive par courriel en y indiquant votre nom et votre adresse. Nous publierons le nom du signataire de la lettre mais non son adresse. Les lecteurs pourront réagir à un propos en cliquant sur Ajouter un commentaire.


Bonjour,
Je vous écris pour vous expliquer à quel point notre arrondissement n’est pas bien surveillé concernant les déchets.

 PHOTO COURTOISIE

J’ai signalé souvent par courriel à Mme Magini les problèmes de déchets dans la ruelle (angle McEachran et Van Horne) derrière la banque TD et cela a pris plusieurs semaines (2 mois) avant qu’on envoie une personne de la Ville de Montréal pour nettoyer et prendre des photos.

Maintenant, j’aimerais simplement qu’on y installe un panneau qui indique le montant de l’infraction si le respect des horaires n’est pas suivi par les citoyens.

Nous avons eu dans le bloc appartement du 820 avenue McEachran des rats et j’aimerais que cela soit corrigé pour ne pas les revoir en 2021.

Merci de soumettre ma demande à M. le Maire

Cordialement,
Emeric Thibaud



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2 mois pour ramasser les déchets

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COURRIER DES LECTEURS
Publication : 14 décembre 2020
Par Emeric Thibaud

Bonjour,
Je vous écris pour vous expliquer à quel point notre arrondissement n’est pas bien surveillé concernant les déchets.[...]

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La Lamborghini de M. Tomlinson

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COURRIER DES LECTEURS
Publication : 3 décembre 2020
Par Marc Poulin

Le Journal d'Outremont vous encourage à nous communiquer vos lettres d'opinion. La rédaction se réserve le droit d'éditer les textes qui lui sont soumis pour en faciliter la lecture et la compréhension. Ne seront retenus que les textes sur des sujets pertinents, utilisant un langage non-discriminatoire, non-injurieux et écrit dans un français correct. Le Journal d'Outremont se dégage totalement des propos publiés et n'assume aucune responsabilité quant à leur contenu. Vous pouvez nous communiquer votre missive par courriel en y indiquant votre nom et votre adresse. Nous publierons le nom du signataire de la lettre mais non son adresse. Les lecteurs pourront réagir à un propos en cliquant sur Ajouter un commentaire.


Le 18 novembre dernier lors d’une autre séance spéciale du conseil d’arrondissement d’Outremont, l’administration Projet Montréal a approuvé le contrat de rénovation du chalet du parc Joyce. Nul ne conteste la nécessité de rénover nos chalets de parc à Outremont. Cependant, dans le cas présent, le coût du projet excède de plus de 255 000 $ les estimés initiaux, soit plus de 16%. Et puisque que les subsides accordés par la ville centre sont fixes, ce 255 000$ d’excédents s’ajoutent à la contribution initialement prévue pour un total d’environ 700 000 $. Quand on pense que le budget d’investissement pour 2021 de l’arrondissement est d’un peu plus de 2 500 000$, on parle de sommes importantes.

Cet excédent de coûts, qui amputera certainement la capacité de l’arrondissement à pourvoir à d’autres besoins urgents en infrastructure, ne semblait pas inquiéter le moins du monde notre Maire qui l’a qualifié de normal. Mais c’est lorsque que questionné sur l’à-propos de modifier le projet pour en réduire les coûts que M. Tomlinson nous a révélé sa philosophie de la gestion des fonds publics. A la suggestion de couper quelques options à la Cadillac, M. Tomlinson, nous a plutôt révélé qu’il visait plutôt une Lamborghini!

Pour Projet Montréal, l’excédent de coûts n’est pas grave car nous avons déjà emprunté l’argent dans les anciens PTI. Cette administration, qui se targue d’une gestion serrée, dépense et continue de dépenser tant qu’il y aura de l’argent dans nos coffres. La COVID-19 met à mal nos finances publiques, qu’à cela ne tienne, on peut encore dépenser car il y a de l’argent dans nos surplus. La dernière en ligne, un des organisme chouchou de l’arrondissement, la Maison des Jeunes, dirigé par un ex-membre de l’exécutif de Projet Montréal, a reçu une autre subvention dans le cadre du fond COVID et cette fois pour plus de 8000 $. Quel est le service essentiel qui sera assumé grâce à ce 8000 $ de fonds public : la livraison de sapins de Noël à domicile. Pendant ce temps, on a fermé l’aréna cet été pour économiser une somme à peine plus importante, privant ainsi plus de cent jeunes de leur camp de patin.



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La Lamborghini de M. Tomlinson

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COURRIER DES LECTEURS
Publication : 3 décembre 2020
Par Marc Poulin

Le 18 novembre dernier lors d’une autre séance spéciale du conseil d’arrondissement d’Outremont, l’administration Projet Montréal a approuvé le contrat de rénovation du chalet du parc Joyce. Nul ne conteste la nécessité de rénover [...]

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L’importance de la presse locale

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COURRIER DES LECTEURS
Publication : 3 décembre 2020
Par Pierre Joncas

Le Journal d'Outremont vous encourage à nous communiquer vos lettres d'opinion. La rédaction se réserve le droit d'éditer les textes qui lui sont soumis pour en faciliter la lecture et la compréhension. Ne seront retenus que les textes sur des sujets pertinents, utilisant un langage non-discriminatoire, non-injurieux et écrit dans un français correct. Le Journal d'Outremont se dégage totalement des propos publiés et n'assume aucune responsabilité quant à leur contenu. Vous pouvez nous communiquer votre missive par courriel en y indiquant votre nom et votre adresse. Nous publierons le nom du signataire de la lettre mais non son adresse. Les lecteurs pourront réagir à un propos en cliquant sur Ajouter un commentaire.


Malgré la mondialisation, peut-être même à cause d’elle en cette époque de turbulence, les attributs d’un milieu de vie en déterminent, pour l’essentiel, la qualité. Quand les habitants d’une agglomération de petite taille se concertent pour consolider, élargir ou affermir les assises de leur existence saine et agréable ou, en son absence, pour les établir, ils contribuent à la quiétude générale, au bien-être de chacun, et à la pérennisation d’un état heureux au profit de générations à venir.

Le rappel de cette évidence n’entend pas conforter l’indifférence envers une réalité plus éloignée (la ville, la province, le pays, et au-delà) sur laquelle l’individu n’a que peu d’influence; il vise au contraire à relever l’importance du tout près, à souligner la pertinence d’agir là où les effets de l’action personnelle seront palpables, là où les interventions de chacun contribueront au bien-être de tous.

Ce rappel se veut une incitation à agir sur place tout en réfléchissant à une échelle plus vaste. « Sur place », pour nous, c’est Outremont. Depuis mon enfance, j’y entends injustement accolée l’étiquette « snob ». Nous n’avons pas à rougir de son élégance : sa discrétion en est d’ailleurs un élément. Outremont n’a pas à se préoccuper de se faire remarquer. La simplicité et le sourire en sont des traits dominants. Les railleries ne peuvent ni dissimuler son charme, ni défigurer sa beauté, ni atténuer la joie d’y vivre. Pour pasticher Sacha Guitry, «si ceux qui en disent du mal savaient ce que nous pensons d’eux», ils en diraient bien davantage.

Parenthèse historique importante. En 2000, poussé par le maire Pierre Bourque alors que peu d’autres le réclamaient, le gouvernement Bouchard découpa Montréal en arrondissements et réduisit ainsi les municipalités autonomes de l’île, dont Outremont, les amputant ainsi de nombreuses compétences qu’il confia à la ville. « Une île, une ville ». Sans l’obsession de Pierre Bourque d’agrandir la sphère de son influence et de son autorité, nous aurions échappé à ce bouleversement inutile. En avril 2004, le gouvernement Charest ouvrit la porte à la défusion des anciennes municipalités, mais en l’assortissant de conditions strictes et coûteuses, et en appâtant les élus des municipalités qui s’en abstiendraient par des émoluments considérablement enrichis. Contrairement à ceux de Mont-Royal et de Westmount notamment, nos élus se laissèrent séduire et se gardèrent de nous encourager à signer le registre pour déclencher le processus : à peine nous en informèrent-ils! Le seuil de 10% des inscrits au rôle électoral n’ayant pas été atteint, Outremont ne regagna pas son statut perdu de municipalité. À l’évidence, sa fusion à Montréal n’y a ni accru l’efficacité des services, ni réduit les dépenses ou les taxes, bien au contraire.

Malgré la perte de compétences au profit de Montréal, malgré la fusion irréfléchie, malgré l’occasion de défusion sabotée par nos élus, dans l’esprit d’un grand nombre, sinon la majorité, de nos habitants, Outremont n’en demeure pas moins un village distinct. L’aliénation au profit de la ville de compétences critiques condamne-t-il ce village à perdre son « âme »? Dans les nouvelles conditions, cette « âme » peut-elle survivre intacte? Est-ce souhaitable? Que préserver? Comment nous y prendre?

Si l’« âme » d’une personne est difficile à saisir, celle d’une collectivité l’est encore davantage. Pour les fins de cette analyse, j’emprunterai la première définition du Petit Robert (2019) de ce qui anime un groupe, soit l’ensemble des états de conscience communs à ses membres. Comme environ 25 000 personnes peuplent Outremont, l’existence d’états de conscience communs à toutes est improbable. Je procéderai donc indirectement par recours à ce qu’en révèlent le bâti et la façon de vivre des résidants. Méthode approximative, mais je n’en connais pas de moins sujette à caution, ni ne puis-je en imaginer de moins imparfaite.

Dans le chapitre intitulé « Outremont: A Convivial Elegance » de son étude In Search of Elegance, Michel Lincourt retient, pour dépeindre notre bâti, l’aspect amène du parc résidentiel, la tranquillité des rues, l’attention à l’entretien des demeures; il note l’empressement des résidants à embellir leur terrain et le domaine public l’avoisinant : ils y plantent des fleurs, y soignent les arbres et les arbustes, etc. L’auteur fait état de l’accueil chaleureux du client dans les commerces. Bien qu’il n’en fasse pas mention, qui ne se rappelle pas que, jusqu’à récemment, les riverains veillaient tous à la propreté et la salubrité de l’entourage de leur propriété? La rue et la ruelle n’y étaient nulle part jonchées de détritus et d’ordures. Il ne l’a pas évoqué non plus, mais j’ai maintes fois remarqué l’affabilité des voisins les uns envers les autres, la civilité des rencontres entre inconnus qui, à la répétition, se transforme en courtoisie, puis en prévenance, et parfois même en amitié. Je ne me souviens pas d’avoir connu un autre endroit où, sans importuner dans un restaurant, on peut adresser la parole à la table voisine et en recevoir une réponse agréable sans être envahissante. Bref, l’« âme » d’Outremont c’est peut-être le « charme discret » de sa bourgeoisie, pour reprendre l’expression que Lincourt emprunte à Luis Buñuel : ceux qui, comme moi, perçoivent ainsi cette âme et y sont attachés, désireront la voir sauvée.

N’est-il donc pas souhaitable de préserver cet heureux état, de sauvegarder l’intégrité de l’âme précieuse d’Outremont? Pour y parvenir, il faut en être conscient collectivement aussi bien qu’individuellement; il nous faudra, ensemble, en reconnaître les éléments concrets et prendre l’habitude de les alimenter de cette attention affectueuse qui les sustente.

Cependant, notre attention est de plus en plus captivée par les médias de masse qui s’intéressent avant tout aux nouvelles dont le caractère accrocheur agrippe l’attention et assure la rentabilité commerciale, et par les médias sociaux dont les participants sont intéressés et souvent guidés par un ordre du jour dissimulé. Si, comme j’ai essayé de le montrer plus haut, notre bien-être dépend largement – largement, pas uniquement – de ce qui se passe tout près, ne serait-il pas sage d’en prendre connaissance avec autant de soin?

D’où l’importance immense, mais pas toujours appréciée, pour la qualité de notre vie d’une presse locale consciencieuse et compétente pour nous informer des actualités économiques et sociales – réjouissance à l’ouverture de nouveaux commerces, deuil à la fermeture d’anciens, restauration, activités culturelles, etc. –, mais presse locale non partisane pour rapporter objectivement la réalité politique, pour accepter dans ses pages ou son espace électronique, selon le cas, l’expression respectueuse de points de vue divergents.

Seule l’indépendance financière d’une presse locale peut en assurer l’objectivité, l’utilité et la survie. Cette indépendance nécessaire n’est toutefois pas suffisante. Dans un marché de taille modeste comme Outremont, si des citoyens en nombre suffisant ne s’impliquent pas financièrement et activement par une surveillance exigeante et bienveillante, cette presse locale, si nécessaire à notre bien-être collectif et individuel, périra. Entendra-t-on cet appel?



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L’importance de la presse locale

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COURRIER DES LECTEURS
Publication : 3 décembre 2020
Par Pierre Joncas

Malgré la mondialisation, peut-être même à cause d’elle en cette époque de turbulence, les attributs d’un milieu de vie en déterminent, pour l’essentiel, la qualité. Quand les habitants d’une agglomération de petite taille [...]

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Problème de déchets non-réglé

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COURRIER DES LECTEURS
Publication : 12 novembre 2020
Par M. Tomasz Szkopek-Szkopowski

Le Journal d'Outremont vous encourage à nous communiquer vos lettres d'opinion. La rédaction se réserve le droit d'éditer les textes qui lui sont soumis pour en faciliter la lecture et la compréhension. Ne seront retenus que les textes sur des sujets pertinents, utilisant un langage non-discriminatoire, non-injurieux et écrit dans un français correct. Le Journal d'Outremont se dégage totalement des propos publiés et n'assume aucune responsabilité quant à leur contenu. Vous pouvez nous communiquer votre missive par courriel en y indiquant votre nom et votre adresse. Nous publierons le nom du signataire de la lettre mais non son adresse. Les lecteurs pourront réagir à un propos en cliquant sur Ajouter un commentaire.


Suite à l’article paru dans le Journal d’Outremont où le maire d’Outremont affirme que « … quand un citoyen observe quelque chose d’anormal ou constate des irrégularités, il écrit ou appelle au 311 et on agit rapidement », un résidant de l’avenue Bloomfield réagit et nous fait parvenir cette missive que nous reproduisons intégralement.

dechets2PHOTOS COURTOISIE DE L’AUTEUR

J'ai lu avec intérêt l'article de M. Joanny-Furtin du 4 novembre 2020 intitulé "PROGRAMMES & RÉGLEMENTS, QUI VEILLE AU GRAIN?" Vous serez peut-être intéressé de savoir qu'il existe un problème similaire dans la ruelle entre Champagneur et Bloomfield.
Le problème de la construction sans permis et des déchets de construction persiste depuis plus d'un an. Ma première communication à la ville concernant ce problème date du 25 mars 2020. Ma plus récente communication à la ville est jointe (voir plus bas).

J'espère que l'administration municipale prendra des mesures pour réaliser ses objectifs d'un quartier plus vert et plus sécuritaire.

Cordialement,
Tomasz Szkopek-Szkopowski

Chers représentants de l'arrondissement d'Outremont,

J'espère que vous allez bien.

Je vous écris pour vous informer que la situation concernant les déchets de construction à l'arrière du XXX avenue Champagneur n'a pas été réglée. La toilette cassée reste. Des pots de peinture usagés, un évier cassé et plus de déchets ont été ajoutés. Fait alarmant, la zone est parfois utilisée comme urinoir en plein air par les travailleurs de la construction. Je ne pense pas que ce soit acceptable pour une ruelle où les enfants jouent. Veuillez consulter les photos ci-jointes.

En ce qui concerne le respect des règlements municipaux, j'ai plusieurs autres observations. Il n'y a pas de permis de construire visible sur la propriété, à l'avant ou à l'arrière. La construction avec des outils électriques se poursuit les dimanches. Un climatiseur a été installé sur le toit, avec un câble d'alimentation perforant le mur extérieur. J'ai annoté des photos pour votre commodité.

Veuillez me faire savoir si je devrais contacter une autre autorité concernant cette situation.

Merci de votre coopération pour assurer la verdure et la sécurité de notre quartier.

Sincèrement,
Tomasz Szkopek-Szkopowski
Av. Bloomfield



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Problème de déchets non-réglé

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COURRIER DES LECTEURS
Publication : 12 novembre 2020
Par M. Tomasz Szkopek-Szkopowski

Suite à l’article paru dans le Journal d’Outremont où le maire d’Outremont affirme que « … quand un citoyen observe quelque chose d’anormal ou constate des irrégularités, il écrit ou appelle au 311 et on agit rapidement », un résidant de l’avenue Bloomfield réagit et nous fait [...]

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Racisme systémique à Outremont?

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COURRIER DES LECTEURS
Publication : 2 novembre 2020
Par Pierre Joncas

« Il faut prendre acte qu’ici, à Outremont, il y a du racisme systémique» 1, avez-vous répondu, le 13 octobre, à la question de Shannon Babcock sur les mesures prises [...]

Lettre ouverte +
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Racisme systémique à Outremont?

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COURRIER DES LECTEURS
Publication : 2 novembre 2020

Le Journal d'Outremont vous encourage à nous communiquer vos lettres d'opinion. La rédaction se réserve le droit d'éditer les textes qui lui sont soumis pour en faciliter la lecture et la compréhension. Ne seront retenus que les textes sur des sujets pertinents, utilisant un langage non-discriminatoire, non-injurieux et écrit dans un français correct. Le Journal d'Outremont se dégage totalement des propos publiés et n'assume aucune responsabilité quant à leur contenu. Vous pouvez nous communiquer votre missive par courriel en y indiquant votre nom et votre adresse. Nous publierons le nom du signataire de la lettre mais non son adresse. Les lecteurs pourront réagir à un propos en cliquant sur Ajouter un commentaire.


Une lettre de M. Pierre Joncas à l’adresse de M. le maire Philipe Tomlinson

« Il faut prendre acte qu’ici, à Outremont, il y a du racisme systémique» 1, avez-vous répondu, le 13 octobre, à la question de Shannon Babcock sur les mesures prises par notre Conseil pour transformer Outremont en « société plus inclusive et plus juste». Parallèlement, notre concitoyenne évoqua la suffocation de George Floyd par un agent de police et le décès poignant de Joyce Echaquan sous le regard méprisant et les paroles insultantes de ses soignantes.

Les allusions de Mme Babcock portent à imaginer une crise à peine moins alarmante à Outremont qu’à Minneapolis, et un dédain pour notre minorité hassidique comparable à celui d’employées atypiques de l’hôpital de Joliette pour une autochtone. La suffisance de votre réponse conforte cette impression.

Je suis disposé à accepter que les propos de notre concitoyenne étaient irréfléchis, et votre réponse de même. Vous êtes cependant maire : n’est-ce pas votre rôle d’atténuer l’animosité, non de l’alimenter et d’intensifier la polarisation malsaine qui nous déchire?

Examinons les présupposés de la question et de votre réponse à la lumière des faits.

D’abord, le présupposé de l’ exclusion que les résidants majoritaires d’Outremont seraient coupables d’infliger à la minorité hassidique de l’arrondissement.

Le 24 novembre 2013 à l’émission Second Regard, le rabbin Eliezer Franfurter expliqua que le hassid recherche Dieu sans relâche et avec enthousiasme. Ce rabbin s’estime gardien d’une vérité transmise par Dieu à Moïse sur le mont Sinaï. Sa tâche, ajoute-t-il, est de la préserver et de la perpétuer, de protéger ses ouailles contre les influences hérétiques corruptrices de l’extérieur, c’est-à-dire les nôtres. « On est quand même dans un pays avec des gens qui ont d’autres cultures, poursuit-il […] D’avoir vraiment une relation tout à fait hétérogène – on va tout partager, puis on va vivre comme tout le monde – c’est impossible, c’est inconcevable. Et on est obligés d’avoir […] une certaine attitude qui est : “OK. Nous on vous dérange pas, mais surtout ne nous dérangez pas.” » Qui cherche à exclure qui? Si, par respect pour le souci de fidélité des ultra-orthodoxes aux préceptes de leur rabbin, la majorité se tient à leur écart, n’est-il pas malséant de le lui reprocher?

Ensuite, le présupposé du racisme systémique.

Vous affirmez que le racisme systémique existe « depuis des années […] dans nos rues, nos ruelles, nos parcs ». L’allégation est grave. Auriez-vous, ainsi que votre Comité de voisinage et votre Table de concertation, conclu à son existence avant même d’avoir étudié la question? Quelle assurance aurons-nous de l’objectivité des membres de ces corps consultatifs? Précisez, s’il vous plaît, votre interprétation de l’expression « racisme systémique ». Reconnaître que « c’est complexe et large » ne suffira pas. Comme l’a noté Nicolas Boileau, « Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement ».

Pierre Joncas

1http://journaloutremont.com/nouvelles/vie-municipale/a-outremont-il-y-a-du-racisme-systemique


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Administration : Hélène Lavoie
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