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Ruelles vertes: la fuite en avant de Projet Montréal s’accélère

Détails
COURRIER DES LECTEURS
Publication : 18 février 2021
Par M. Simon Latraverse

Le Journal d'Outremont vous encourage à nous communiquer vos lettres d'opinion. La rédaction se réserve le droit d'éditer les textes qui lui sont soumis pour en faciliter la lecture et la compréhension. Ne seront retenus que les textes sur des sujets pertinents, utilisant un langage non-discriminatoire, non-injurieux et écrit dans un français correct. Le Journal d'Outremont se dégage totalement des propos publiés et n'assume aucune responsabilité quant à leur contenu. Vous pouvez nous communiquer votre missive par courriel en y indiquant votre nom et votre adresse. Nous publierons le nom du signataire de la lettre mais non son adresse. Les lecteurs pourront réagir à un propos en cliquant sur Ajouter un commentaire.


Non, je ne suis pas obsédé par les ruelles vertes de Projet Montréal, et je suis bien d’accord avec l’idée du verdissement des ruelles, mais ce qui me dérange profondément, c’est l’approche prise par Projet Montréal.

 Carottage dans la ruelle au nord de Lajoie entre McEachran et Dollard (Projet Ruelle des arts). PHOTO COURTOISIE

Outremont avait depuis 2009 une politique des ruelles vertes. En avril 2019, l’administration Tomlinson, pour ne pas être en reste sur les autres arrondissements Projet-Montréal, a jeté cette politique aux rebuts pour adopter sa propre politique calquée sur celle du Plateau. En plus de donner plus de valeur aux voix de ceux qui proposent des aménagements (25% suffit) qu’à celles de ceux qui s’opposent (50%+1 est nécessaire), la nouvelle politique des ruelles vertes préconise et privilégie la déminéralisation des ruelles (extraction de l’asphalte) comme base du verdissement. La déminéralisation peut prendre deux formes, soit l’excavation de tranchées au milieu de la ruelle et l’installation de pavés alvéolés pour faciliter l’écoulement des eaux de pluie, soit l’excavation d’un tronçon de la ruelle sur toute sa largeur pour l’aménagement de zones champêtres. La politique de Projet Montréal à Outremont privilégie les aménagements champêtres à cause des bénéfices écologiques et sociaux mythiques immenses qu’elle leur prête.

Suite au dépôt de la politique, sept (7) projets de ruelle verte ont été élaborés à l’automne 2019 et au printemps 2020 par des comités verts avec une participation plus ou moins forte des riverains. En principe, selon le Guide des ruelles vertes d’Outremont, un comité vert doit être composé de 5 résidents et il doit y avoir 25% de lettres d’approbation signées par des riverains, mais il ne semble pas y avoir eu de décompte systématique des résidents, ni de contrôle rigoureux du 25%. Les projets soumis par les comités verts ont été approuvés par l’arrondissement après étude préliminaire et ils ont fait l’objet en juillet 2020 de présentations qui peuvent être visionnées sur le site des webdiffusions. Je me suis farci l’écoute de ces sept présentations, j’ai pris note des plans et j’ai établi à l’aide de Google Maps aussi précisément que possible les dimensions des aménagements proposés. Présentement, l’administration Projet-Montréal et le bureau des projets d’Outremont sont engagés dans une course contre la montre pour réaliser les 7 projets au printemps, faire des inaugurations pendant tout l’été et en tirer profit pour les élections à l’automne 2021.

La confection des plans a débuté à l’automne 2020 et on a vu dernièrement une équipe de forage venir prélever des carottes dans les ruelles pour faire l’analyse des sols. Cette analyse est cruciale pour déterminer la perméabilité des sols, la profondeur à excaver et le type de remblai à installer pour assurer l’écoulement des eaux, la stabilité des pavés alvéolés et le type et succès des plantations de végétaux. Elle permettra d’estimer les coûts d’excavation et de remblai, et le volume de sols contaminés à extraire dont il faudra disposer éventuellement séparément.

A Outremont, contrairement aux autres arrondissements, les ruelles doivent être déneigées pour permettre le stationnement et l’enlèvement des ordures. Environ 75% de la longueur nord-sud des ruelles que l’on veut déminéraliser donne sur des espaces de stationnement. Pour permettre le passage des engins lourds, on laissera des roulières asphaltées sur les côtés et l’on excavera au milieu des ruelles des tranchées d’un mètre de large où on installera des pavés alvéolés. Comme les zones champêtres ont rencontré quelque résistance auprès des résidents, Projet-Montréal, faisant croire que c’est l’initiative des comités verts et des résidents, s’est rabattu sur les tranchées en pavés alvéolés pour maintenir son objectif de déminéralisation.

A partir des plans présentés par l’arrondissement, j’ai estimé qu’on excaverait près de 575 m de tranchées et 800 m2 de zones champêtres ou entrées de ruelles, soit 1 375 m2 pour une profondeur moyenne de 1 m et un coût de 137 500 $ au prix de 100 $/m2. Il est possible que la profondeur d’excavation soit inférieure en certains endroits ou supérieure selon la capacité d’absorption du sol ou le type de plantations. La profondeur d’excavation ne devrait que marginalement affecter les coûts.

J’ai calculé qu’on installera environ 950 m2 de pavés alvéolés (type Cassara Verde). Pour couvrir un m2 en pavés alvéolés, il faut selon le fabricant (Permacon) 8,2 pavés. Le prix du pavé sera d’environ 9 $ l’unité, pour un coût estimé de près de 300 $/m2 comprenant pavé, terreau, graminées et installation. Le coût total des pavés alvéolés serait ainsi d’environ 282 000 $ pour les 7 ruelles vertes.

Cependant, comme l’asphalte existante des ruelles est fortement dégradée et qu’il faut assurer une capacité portante suffisante des roulières, un support latéral adéquat aux pavés alvéolés, ainsi qu’une pente vers la tranchée, si on veut réellement drainer les eaux de pluie, il sera nécessaire, aux dires mêmes du spécialiste de l’arrondissement (présentation l’Aquaruelle 14 juillet) de refaire à neuf la fondation et l’asphalte des roulières, le long des tranchées centrales. La solution retenue serait celle du béton rainuré ce qui implique de couler une couche de béton sur une base d’agrégats, comme on fait pour les trottoirs, et d’imprimer des rainures.

Dans l’éventualité où cette solution serait appliquée partout tout où l’on prévoit creuser des tranchées, il faut s’attendre à une augmentation très substantielle des coûts, peut-être de 200 000 $ ou même davantage. Il est possible que la solution des roulières en béton soit nécessaire pour éviter les problèmes de capacité portante et de drainage, et aussi parce que de laisser le vieil asphalte, ce ne serait pas très beau et très durable. Alors, on aura glissé vers une solution où on refait les ruelles à neuf, alors qu’au départ, on ne disait que vouloir les verdir.

Par mesure de prudence, je n’ai ajouté dans mon estimation que les 150 m linéaires de roulières en béton prévus dans les plans pour 2 ruelles, à 300 $/m2 et un coût de 45 000 $, sans ajout pour les autres ruelles où l’on projette de creuser des tranchées. J’ai ajouté aussi 40 000 $ pour les 8 barrières amovibles que l’on prévoit installer, ainsi que 20 000 $ pour les plantations de végétaux et le mobilier (bancs, bacs, armoires à poubelles, etc.), ce qui est peu. L’estimation du coût des travaux pour les 7 ruelles grimpe à 525 000 $; une marge de 20% d’imprévus porte le total à 630 000 $. Enfin, il faut ajouter le coût des analyses de sol, estimé à 50 000 $, et les honoraires des architectes et des ingénieurs, estimés à 15% du coût des travaux, soit 80 000 $.

Par cet exercice, j’arrive à un coût total estimatif de 760 000 $ pour les 7 ruelles vertes prévues en 2021, ce qui à mon avis est un chiffre conservateur. De plus, il faut ajouter à ce montant la rémunération et les charges du spécialiste des ruelles vertes, soit environ 100 000 $/an ou 200 000 $ pour 2019/20 et 2020/2021, plus les salaires et charges des employés municipaux qui seront impliqués dans les aménagements et dans l'entretien des ruelles vertes, ces coûts étant imputés au budget de fonctionnement. On arrive donc facilement à coût total de 1 000 000 $.

Il est alors très probable que les montants investis dans les ruelles vertes en 2020/21 soient bien supérieurs à ce qui est prévu au Programme triennal d’investissement (PTI) qui est de 250 000 $ pour 2020/21 (250 000 $ pour 2021/22 et 300 000 $ pour 2022/23).

A mes questions répétées aux séances du conseil à savoir comment l’arrondissement ferait pour rentrer dans le budget du TPI, Mme Patreau et le maire Tomlinson ont d’abord répondu que les coûts ne seraient pas si élevés, pour ensuite dire que l’arrondissement disposait de surplus. Effectivement, dans sa réponse aux citoyens en désaccord avec le projet « Ruelle des oiseaux » (Rockland-Davaar/Van Horne-Ducharme) qui s’inquiétaient des coûts du projet, le maire Tomlinson a répondu que « l’arrondissement a depuis des années accumulé de gros montants non utilisés dans d’anciens projets d’immobilisation », et donc il n’y a pas de problème à la dépense et vous n’aurez pas d’augmentation de taxes. Nous aimerions savoir quels sont ces montants non inutilisés qui viendraient s’ajouter au règlement d’emprunt AO-509 de 800 000 $, le maire Tomlinson peut-il donner un chiffre?

Donc, sur la base de mon analyse, j’accuse l’administration Projet-Montréal, afin de satisfaire ses partisans et dans une approche clairement électoraliste, de manquer de transparence et de leurrer les citoyens sur les coûts des ruelles vertes et d’adopter des priorités d’investissement qui n’ont pu être évaluées et approuvées par les citoyens. De plus, si on prend en exemple les passages piétonniers chromés de la rue Lajoie et la placette plaquée-or de l’Espace Champagneur à côté du théâtre Outremont, cette administration ne lésinera pas sur les moyens pour avoir du beau et on se retrouvera avec des ruelles vertes qui auront coûté très cher pour des bénéfices qui n’ont pas été évalués sérieusement et une durabilité incertaine, car l’entretien sera à la charge des résidents. Qui seront-ils, les 25% qui auraient voté pour, ou les 75% qui ne se sont pas prononcés ou qui sont contre? Et voilà! Vlan pour la durabilité et l’harmonie entre voisins à la Projet Montréal! Et vlan pour la restreinte dans les dépenses, car une fois les projets réalisés, il faudra rembourser les emprunts par nos taxes! Nous sommes en année d’élections, n’est-ce pas?

Simon Latraverse, Outremont



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Ruelles vertes: la fuite en avant de Projet Montréal s’accélère

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COURRIER DES LECTEURS
Publication : 18 février 2021
Par M. Simon Latraverse

Non, je ne suis pas obsédé par les ruelles vertes de Projet Montréal, et je suis bien d’accord avec l’idée du verdissement des ruelles, mais ce qui me dérange profondément, c’est l’approche prise par Projet Montréal. [...]

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La Maison Holmes-McFarlane ou le patrimoine laissé pour compte

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COURRIER DES LECTEURS
Publication : 15 février 2021
Par Lise Anne Desjardins et de Paul Granda

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Bonjour,
Nous sommes consternés de voir que cette maison patrimoniale (la Maison Holmes-MacFarlane NDLR) est laissée à l’abandon et que l’arrondissement ne la protège pas de la détérioration comme elle le mérite.

Cette maison a été donnée à l’arrondissement par les petites filles de Monsieur Holmes qui l’a construite et qui doit se retourner dans sa tombe devant l’insouciance de l’arrondissement à la maintenir en bon état.

Vous négligez d’engager les frais d’entretien alors que vous gaspillez des sommes considérables à faire des intersections en dalles qui vont certainement tenir moins longtemps que cette majestueuse maison unique.

Si l’arrondissement ne veut pas s’en occuper comme il se doit, allez à la Cour et faites-vous libérer de la clause testamentaire et vendez-la à des gens qui vont l’entretenir avec respect !

C’est vraiment honteux !
Lise Anne Desjardins et Paul Granda
Avenue Antonine Maillet



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La Maison Holmes-McFarlane ou le patrimoine laissé pour compte

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COURRIER DES LECTEURS
Publication : 15 février 2021
Par Lise Anne Desjardins et de Paul Granda

Bonjour,
Nous sommes consternés de voir que cette maison patrimoniale (la Maison Holmes-MacFarlane NDLR) est laissée à l’abandon et que l’arrondissement ne la protège pas de la détérioration comme elle le mérite. [...]

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Le passage en force des ruelles vertes à Outremont

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COURRIER DES LECTEURS
Publication : 12 février 2021
Une lettre d’opinion collective

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Plusieurs projets de ruelles vertes doivent voir le jour à Outremont en 2021. Par les temps qui courent, la majorité des citoyens est sensible à la qualité de vie et, de tels projets de verdissements du milieu urbain devraient être bien accueillis… à la condition qu’ils soient bien conçus et mis en place dans le respect des principes démocratiques élémentaires.

À Outremont, une ruelle verte génère une certaine inquiétude et maintenant une opposition grandissante.

Les riverains de la « ruelle des oiseaux », située entre les avenues Van Horne, Ducharme, Davaar et Rockland ont reçu avec quelques jours de préavis, un avis de l’arrondissement d’Outremont les invitant à participer le 23 juillet 2020 à une rencontre ZOOM (visioconférence) présentant le projet d’aménagement proposé et déposé à l’arrondissement d’Outremont par le comité de ruelle verte, en collaboration avec M. Rousseau, Agent technique en horticulture et arboriculture de l’arrondissement.

Ce projet est à plusieurs égards conduit hâtivement et sans concertation suffisante avec les riverains, malgré les tentatives de s’y impliquer et les propositions soumises au comité de la ruelle verte. Le projet a été soumis au vote pendant les vacances de la construction. De nombreux riverains n’avaient aucune idée de l’existence de ce projet, qui mijote pourtant depuis plus d’un an. Les riverains se retrouvent devant le fait accompli, sans réelle prise en compte de leurs préoccupations.

Lors de la réunion d’information, un croquis fait en 5 minutes qui ne reflétait plus la proposition de l’arrondissement a été utilisé afin de faire « imaginer » ce que serait le projet aux riverains. Aucun plan élaboré ni complet permettant de bien comprendre les lieux des installations et des zones de déminéralisation de la ruelle n’a été présenté. Aucune évaluation technique n’avait été faite. La confusion était notable parmi bon nombre de participants. Durant cette même réunion, on apprend par M. Rousseau que les différents experts peuvent modifier tout plan sans qu’il ne soit en bout de ligne présenté aux riverains dans sa forme finale, avec étude d’experts à l’appui, pour un vote final (ou une opposition finale). Mme Leblanc, directrice d’arrondissement, nous répond que ce plan final ne sera partagé qu’avec le comité de ruelle pour leurs commentaires. Il semble que tout changement important ainsi que les études techniques (qui rappelons-le, n’ont pas été faites avant la présentation aux riverains) devraient être partagés avec l’ensemble des riverains, en particulier ceux directement impactés par ces aménagements.

Voici les raisons pour lesquelles beaucoup de riverains sont contres le projet tel que présenté :

• Risques pour les fondations des édifices directement adjacents. Aucune garantie (comme dans Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension) d’éviter des excavations le long des fondations des bâtiments.
• Réduction possible de la ruelle parallèle à Van Horne déjà étroite par l’ajout de bacs. Aucune garantie (comme dans Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension) de laisser 3 mètres de large pour assurer la circulation des véhicules de service
• Pas de garantie de dégagement minimal sécuritaire autours des intersections et des entrées et sorties (comme par ex. 5,0 mètres obligatoire dans Mercier-Hochelaga-Maisonneuve)
• Aucune indication ou exigence quant à la nécessité de retirer ces installations l’hiver pour respecter les contraintes de déneigement
• Aucun engagement à nous fournir des études techniques en lien avec l’installation de pavés alvéolés. Aucune idée quant à la qualité et la durabilité des aménagements
• Incertitudes quant au ramassage des déchets (compost, vidanges).
• Entretien possiblement non constant et/ou défaillant. La réalisation d’une ruelle verte est effectuée, payée et menée à terme par la Ville. Cependant, une fois le tout accompli, le comité de la ruelle verte doit s’assurer de la poursuite du projet à long terme et de l’entretien tel que stipulé à la page 6 du Guide d’aménagement d’une ruelle verte (propreté, arrosage, désherbage, remplacement de végétaux). Tous les frais encourus d’entretien doivent alors être assurés par les citoyens riverains. (ex: https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1342347/ruelles-vertes-abandonnees-mercier-montreal-eco-quartier)
• Perte conséquente de la valeur des propriétés, en lien avec tous les points cités ci-haut

Notons que le comité de la ruelle verte a « consulté » certains riverains, mais sans tenir compte des commentaires ou suggestions soumis et sans jamais tenir les citoyens informés des étapes du projet à suivre. La grande majorité des riverains ne sait pas qui compose le comité de ruelle verte. Des questions sur la légitimité d’un comité se composant de 3 membres -là où le règlement d’arrondissement en requiert 5- se posent.

Ce projet coordonné par l’arrondissement, va de l’avant beaucoup trop vite. L’agenda électoral et les objectifs politiques ne peuvent prévaloir sur l’intérêt des citoyens. Suite à la réunion ZOOM du 23 juillet 2020, les riverains ont eu jusqu’au 19 août pour se prononcer. Lors de cette réunion, Mme Marie-Claude Leblanc, Directrice de l’arrondissement, avait signifié que les formulaires permettant aux résidents riverains de se prononcer sur le projet seraient « remis porte-à-porte ». En pleine période estivale où des riverains se trouvent à l’extérieur, ce ne sont finalement que quelques avis collés sur les portes d’entrée des copropriétés, qui stipulait de se rendre à une adresse internet pour télécharger un formulaire et le retourner à une adresse courriel… qui était erronée. Malgré cela, au moins 40 lettres d’oppositions au projet auraient été reçues selon M. Rousseau. Dans une des copropriétés, 18 foyers sur 23 se sont prononcés contre ce projet, dans l’autre, ce sont 8 copropriétaires sur 12 qui se sont prononcés contre. À cela s’additionnent des résidents de « plexs » riverains.

Il faut par ailleurs souligner que le règlement de ruelles vertes de l’arrondissement d’Outremont est le moins exigeant de l’ile de Montréal avec celui du Plateau-Mont-Royal. Malgré cela, ce même règlement n’est pas respecté dans le cadre de ce projet.

D’autre part, à Outremont, l’exercice de la démocratie se fait ainsi : le règlement prévoit qu’une minorité de 25% de résidents riverains soit requise pour approuver un projet de ruelle verte. Il faut par contre plus de 50% de résidents riverains opposés au projet pour l’annuler.

Rappelons que les résidents riverains n’ont jamais eu accès au décompte des soutiens / opposants au projet. Comment le décompte a-t-il été effectué? La majorité est-elle représentative des riverains concernés? Toutes nos demandes auprès du maire M. Tomlinson sont restées sans réponses concrètes.

Il semble qu’un arrêt du projet tel qu’il est actuellement conçu, soit nécessaire afin de permettre une réelle collaboration future avec le comité de ruelle verte, et ainsi embellir notre ruelle sans pour autant causer des torts aux riverains. Une planification adéquate et une plus grande transparence serait de nature à rassurer les nombreux riverains inquiets, et donc opposés à ce projet.

Les meilleures intentions et le plus grandiose des projets ne peuvent justifier des entorses aux principes démocratiques à Outremont.

Alan Bakli
Stephan Kaiser
Valérie Audet
Stéphane Galzin
Caroline Lamache
Annick Poussart
André Canuel
Marie Bonvarlet



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Le passage en force des ruelles vertes à Outremont

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COURRIER DES LECTEURS
Publication : 12 février 2021

Plusieurs projets de ruelles vertes doivent voir le jour à Outremont en 2021. Par les temps qui courent, la majorité des citoyens est sensible à la qualité de vie et, de tels projets de verdissements du milieu urbain devraient être bien accueillis… [...]

Lettre d'opinion collective +
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Projet Montréal —Les bienfaits d’une dérogation illégitime

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COURRIER DES LECTEURS
Publication : 9 février 2021
Par M. Pierre Lacerte

À l’automne 2020, un propriétaire de la rue Querbes qui souhaitait agrandir sa cuisine a fait une requête en ce sens à l’arrondissement. Le 7 décembre 2020, le conseil d’Outremont a dû statuer sur cette demande de dérogation « mineure ». Le maire Philipe Tomlinson et son équipe de Projet Montréal [...]

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Projet Montréal —Les bienfaits d’une dérogation illégitime

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COURRIER DES LECTEURS
Publication : 9 février 2021
Par M. Pierre Lacerte

Le Journal d'Outremont vous encourage à nous communiquer vos lettres d'opinion. La rédaction se réserve le droit d'éditer les textes qui lui sont soumis pour en faciliter la lecture et la compréhension. Ne seront retenus que les textes sur des sujets pertinents, utilisant un langage non-discriminatoire, non-injurieux et écrit dans un français correct. Le Journal d'Outremont se dégage totalement des propos publiés et n'assume aucune responsabilité quant à leur contenu. Vous pouvez nous communiquer votre missive par courriel en y indiquant votre nom et votre adresse. Nous publierons le nom du signataire de la lettre mais non son adresse. Les lecteurs pourront réagir à un propos en cliquant sur Ajouter un commentaire.


À l’automne 2020, un propriétaire de la rue Querbes qui souhaitait agrandir sa cuisine a fait une requête en ce sens à l’arrondissement. Le 7 décembre 2020, le conseil d’Outremont a dû statuer sur cette demande de dérogation « mineure ». Le maire Philipe Tomlinson et son équipe de Projet Montréal ont voté contre l’agrandissement. Ce refus surprend puisqu’à peine 18 mois plus tôt, la même équipe avait accordé à la résidence voisine une dérogation encore plus criante d’illégalités en regard de la réglementation municipale en vigueur.

Cette différence de traitement dévoile, une fois encore, l’arbitraire des décisions prises par Projet Montréal qui accorde ou non des passe-droits au gré de son humeur et de ses intérêts. Le tout, sans même se soucier de justifier ses actions auprès de la population, sauf par un laconique « On trouvait que la valeur était au rendez-vous1  » du maire Tomlinson. Il s’agit d’une injustice flagrante. Après avoir soutenu publiquement que l’on retrouve du racisme systémique jusque dans les règlements de l’arrondissement2, le maire serait-il en train d’usurper le rôle du législateur pour les corriger à sa convenance ?

Si chaque cas s'avère un cas d’espèce, il demeure tout à fait légitime de comparer les éléments qui ont conduit le conseil de Projet Montréal à des décisions diamétralement opposées. Lors des études des deux dossiers, le Comité consultatif d’urbanisme (CCU) a pris note qu’au moment du dépôt des demandes d’agrandissement, les deux propriétés dépassaient déjà largement le taux permis d’occupation au sol maximal de 45 % stipulé par le règlement de zonage 11773 . Les travaux envisagés par l’un et l’autre propriétaire auraient propulsé ce pourcentage à 57 % et 58,5 % ! De plus, le CCU a conclu que ces dérogations auraient aggravé une situation déjà dérogatoire, ce qu’interdit le même règlement4 .

Par ailleurs, les deux propriétaires devaient prouver que le refus de leur accorder une dérogation leur causerait un préjudice sérieux comme l’exige la loi5 . Or ni l’un ni l’autre ne l’a démontré. Si leurs extensions se ressemblaient en termes d’occupation au sol, l’un se limitait à agrandir sur un seul étage, tandis que l’autre construisait sur deux étages. La seule différence significative concernait l’accès à leurs garages. Dans un cas, l’élargissement de la maison en condamnait l’utilisation, ce qui est aussi prohibé puisque le règlement6 spécifie « [qu’] un permis de construction ne peut être émis à moins que n’aient été prévues des cases de stationnement hors-rue ». Hélas, l’allée véhiculaire commune aux deux propriétés ne permet pas de s’y stationner.

Qui, imaginez-vous, a obtenu son permis d’agrandir sa résidence ? Celui qui a construit sur deux étages et dont les travaux contrevenaient à tous les règlements cités plus haut ! Tout ça grâce au vote de Philipe Tomlinson, Mindy Pollak, Valérie Patreau et Fanny Magini. Seul Jean-Marc Corbeil, le conseiller de l’opposition a voté contre cette dérogation illégitime.
L’histoire ne finit pas là. En trois ans, sans jamais l’avoir habitée, l’heureux bénéficiaire de ce passe-droit vient de réaliser une plus-value de 643 000 $, une augmentation de valeur de 54,7 %. On va dire comme le maire Tomlinson : « La valeur était au rendez-vous ! »

Pierre Lacerte
Outremont

[1] Séance du conseil du 9 avril 2018
[2] Le Journal d’Outremont, 19 octobre 2020
[3] Article 7.12.1
[4] Article 5.3.1
[5] Article 145.4 de la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme
[6] Article 9.1.1


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Les parcs d’Outremont

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COURRIER DES LECTEURS
Publication : 3 février 2021
Par M. Pierre Joncas

Le Journal d'Outremont vous encourage à nous communiquer vos lettres d'opinion. La rédaction se réserve le droit d'éditer les textes qui lui sont soumis pour en faciliter la lecture et la compréhension. Ne seront retenus que les textes sur des sujets pertinents, utilisant un langage non-discriminatoire, non-injurieux et écrit dans un français correct. Le Journal d'Outremont se dégage totalement des propos publiés et n'assume aucune responsabilité quant à leur contenu. Vous pouvez nous communiquer votre missive par courriel en y indiquant votre nom et votre adresse. Nous publierons le nom du signataire de la lettre mais non son adresse. Les lecteurs pourront réagir à un propos en cliquant sur Ajouter un commentaire.


Notre famille s’est installée à Outremont en 1940. J’avais six ans. Le parc Outremont était le préféré de mon père. Je ne le comprenais pas. En revanche, avec ses manèges et sa pataugeoire, le parc St-Cyril me fascinait. Devenu adulte, je comprends la prédilection de mon père.

Si ma mémoire est fidèle, il n’y avait alors à Outremont que quatre autres parcs : St-Viateur, Joyce, Pratt et de Vimy. Chacun des trois grands avait son style particulier : Outremont, français; Joyce, britannique; Pratt, peut-être japonais. À la belle saison, soigneusement entretenus, les trois offraient une tranquillité verdoyante; l’ambiance paisible y garantissait des oasis de sérénité. Le réseau des avenues isolait le parc de Vimy, petit, simple et d’une élégance sans prétentions. Ceci en dissuadait l’accès et, ainsi, profitait surtout aux riverains : le constater n’est pas leur en faire un reproche.

À Outremont comme ailleurs, l’évolution des goûts, des intérêts et des besoins entraîna d’importantes transformations sauf, peut-être, au parc de Vimy, récemment baptisé Jacques-Parizeau. Déplacés au parc Outremont, les manèges du parc St-Cyril, devenu Kennedy, ont dégagé de l’espace pour une piscine entre autres embellissements. Le changement le plus impressionnant fut cependant la création du parc Beaubien sur le terrain immense de l’ancienne ferme de ce nom. Son terrain de soccer et ses manèges, en hiver ses côtes enneigées pour la glissade de toboggans, luges et autres soucoupes volantes, le destinent au sport et à la récréation. Le nouveau parc Raoul-Dandurand, tout bienvenu qu’en soit l’apparition, sert principalement de séjour aux pauses entre les classes pour les jeunes du collège Stanislas; voisinant la bruyante avenue Van Horne, ce ne sera jamais un refuge pour le recueillement et la sérénité.

Si, parmi les grands parcs originels, Joyce et Pratt ont conservé leur caractère nettement bucolique, à Outremont cette particularité a diminué. Néanmoins, comparé à Raoul-Dandurand, c’est un îlot de tranquillité. Du côté est de l’arrondissement, c’est le seul doté de cet avantage, c’est notre Place des Vosges. Il me semble donc impératif de préserver, à vrai dire de restaurer complètement, cette caractéristique d’origine.

Les desseins du maire Philipe Tomlinson semblent aller en sens contraire. Pourtant, dans son « Mot » du 14 janvier, il assure que le parc Outremont ne sera pas transformé en « centre d’activités et de commerce » et qu’il n’est pas question de changer sa « vocation première de détente et d’amusement pour enfants ». Les seuls changements envisagés, explique-t-il, concernent le chalet et l’aire de jeux. Il annonce sa volonté ferme de les rénover « en tout respect des caractéristiques actuelles du parc ». Il rappelle un sondage tenu « il y a un an sur l’ensemble des parcs du quartier », auquel auraient répondu plus de 1 000 personnes, « le plus répondu [sic] de l’histoire d’Outremont », dont les résultats inspirent les « options [envisagées] pour améliorer l’expérience et le bien-être des personnes souhaitant l’utiliser ».

Le 27 décembre dernier, un groupe de citoyens, Résidents d’Outremont pour la démocratie, a mis en ligne une pétition « à la défense du parc Outremont » en opposition à certains ajouts et modifications considérés pour le parc (café ou buvette; espace couvert pour activités extérieures; location d’articles de sport, et j’en passe).

Dans son « Mot », le maire assure que l’arrondissement continuera à en améliorer l’entretien. Continuera? Depuis l’entrée en fonction de son équipe, l’entretien de tous nos parcs est à la dérive (déchets partout, abondance de graffiti, etc.)! Les gardiens en ont disparu : les y remettre est urgent.

S’il tient à rénover le chalet, soit : il en a besoin. Qu’il n’en augmente toutefois pas la taille, qu’il se contente plutôt de donner suite à cette suggestion, parmi les nombreuses observations judicieuses de Mme Louise Régnier, une des plus de 4600 signataires (à ce jour) de la pétition : « Oui pour des toilettes publiques chauffées, ouvertes à longueur d’année, hygiéniques, autonettoyantes […], écrit-elle. Il n’y en a pas à Outremont et les piétons ont toujours compté sur les toilettes des restos! ».

La volonté du maire d’offrir davantage de manèges aux enfants est parfaitement acceptable. Sans en supprimer au parc Outremont, pourquoi ne fait-il pas installer de nouveaux manèges au parc Beaubien dont la récréation est une vocation? Il y trouvera amplement d’espace.

Mais attention : le maire a déjà fait savoir que son ambition pour le chalet du parc Outremont était comparable à une Lamborghini, et pour la tourelle du parc Pratt, à une Ferrari. À quand, et pour où, la Bugatti?

Le maire et la conseillère Valérie Patreau invitent les citoyens à répondre au sondage que l’arrondissement a mis en ligne. D’abord, il existe des techniques bien connues pour formuler les questions et administrer un sondage de façon à provoquer les réponses désirées et, après leur collection, pour les interpréter dans le sens voulu au départ; ensuite, l’expérience des vignettes de stationnement porte à craindre que, de toute façon, le maire et sa majorité ne tiendraient compte que des résultats qui conforteraient leurs intentions; enfin, même quand les résultats sont ceux souhaités, une politique conçue à l’aune unique d’un sondage n’en serait pas moins une forme de clientélisme populiste. Au delà de ce qu’il en a déjà coûté pour les plans et devis (86 000 $, paraît-il), le maire et ses conseillères engagent de vastes dépenses (473 000 $ et des poussières à même les modestes réserves de l’arrondissement, ou par endettement) pour une placette, prétendument « structurante », devant le Théâtre Outremont. À neuf mois de la fin de leur mandat, agir de la sorte est irresponsable et indécent. Dans l’éventualité où ils perdent les élections cet automne, ils auront réduit considérablement la marge de manœuvre de la prochaine administration et, s’ils les remportent, la leur.

Elvis Gratton recommandait « Think big ». On aurait imaginé que l’esprit vert de Projet Montréal eût plutôt acheminé son équipe ici à la philosophie « Small is beautiful ».
Pierre Joncas, Outremont



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Les parcs d’Outremont

Détails
COURRIER DES LECTEURS
Publication : 3 février 2021
Par M. Pierre Joncas

Notre famille s’est installée à Outremont en 1940. J’avais six ans. Le parc Outremont était le préféré de mon père. Je ne le comprenais pas. En revanche, avec ses manèges et sa pataugeoire, le parc St-Cyril me fascinait. Devenu adulte, je comprends la prédilection de mon père. [...]

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